Manille, Philippines | AFP | mercredi 14/02/2018 - Les autorités philippines ont menacé mercredi de fermeture des dizaines d'hôtels de Boracay, destination touristique prisée où selon le président Rodrigo Duterte les visiteurs nagent dans des eaux polluées par des matières fécales.
La semaine dernière, M. Duterte a accusé les hôtels et bars de l'île du centre de l'archipel de déverser directement leurs eaux usées dans la mer.
Les eaux cristallines de cette île minuscule ultra fréquentée et ses plages de sable blanc se sont transformées en "fosse septique" qui sent "la merde", a dit le président, connu pour sa propension à ne pas mâcher ses mots.
Le ministre de l'Environnement Roy Cimatu a donné deux mois aux entreprises de tourisme coupables de violations des règles sanitaires et environnementales pour se mettre en conformité, selon un communiqué publié sur le site du ministère. "Faute de quoi, nous les fermerons".
D'après le ministère, 51 complexes hôteliers ont reçu des avertissements tandis que 300 entreprises soupçonnées de violations diverses risquent une "évaluation" par les inspecteurs du gouvernement.
La plupart sont accusées de déverser dans la mer les eaux sales non traitées via le système de drainage de l'île.
L'île de 10 kilomètres carrés située à 300 kilomètres au sud de Manille attire chaque année deux millions de touristes, selon les chiffres officiels.
"Une opération massive de nettoyage de Boracay est la pilule amère que nous devons avaler si nous voulons sauver Boracay", a renchéri la ministre du Tourisme Wanda Teo.
M. Cimatu a également menacé de poursuivre les entreprises ayant construit dans des zones protégées.
Malgré les critiques acerbes du président, les professionnels ont déclaré mercredi que les hôtels étaient quasi complets à l'approche du Nouvel an chinois vendredi.
Nenette Graf, qui dirige la Fondation Boracay réunissant les entreprises de tourisme, a déclaré à l'AFP qu'il y avait eu "une ou deux annulations" mais guère plus.
D'après Rowen Aguirre, un responsable local, des représentants du ministère de l'Environnement sont attendus bientôt sur les lieux pour discuter de la situation. "Tant que le gouvernement nous soutient, ces problèmes pourront être gérés", a-t-il assuré.
La semaine dernière, M. Duterte a accusé les hôtels et bars de l'île du centre de l'archipel de déverser directement leurs eaux usées dans la mer.
Les eaux cristallines de cette île minuscule ultra fréquentée et ses plages de sable blanc se sont transformées en "fosse septique" qui sent "la merde", a dit le président, connu pour sa propension à ne pas mâcher ses mots.
Le ministre de l'Environnement Roy Cimatu a donné deux mois aux entreprises de tourisme coupables de violations des règles sanitaires et environnementales pour se mettre en conformité, selon un communiqué publié sur le site du ministère. "Faute de quoi, nous les fermerons".
D'après le ministère, 51 complexes hôteliers ont reçu des avertissements tandis que 300 entreprises soupçonnées de violations diverses risquent une "évaluation" par les inspecteurs du gouvernement.
La plupart sont accusées de déverser dans la mer les eaux sales non traitées via le système de drainage de l'île.
L'île de 10 kilomètres carrés située à 300 kilomètres au sud de Manille attire chaque année deux millions de touristes, selon les chiffres officiels.
"Une opération massive de nettoyage de Boracay est la pilule amère que nous devons avaler si nous voulons sauver Boracay", a renchéri la ministre du Tourisme Wanda Teo.
M. Cimatu a également menacé de poursuivre les entreprises ayant construit dans des zones protégées.
Malgré les critiques acerbes du président, les professionnels ont déclaré mercredi que les hôtels étaient quasi complets à l'approche du Nouvel an chinois vendredi.
Nenette Graf, qui dirige la Fondation Boracay réunissant les entreprises de tourisme, a déclaré à l'AFP qu'il y avait eu "une ou deux annulations" mais guère plus.
D'après Rowen Aguirre, un responsable local, des représentants du ministère de l'Environnement sont attendus bientôt sur les lieux pour discuter de la situation. "Tant que le gouvernement nous soutient, ces problèmes pourront être gérés", a-t-il assuré.