Paris, France | AFP | lundi 02/01/2022 - Face à la vague du variant Omicron qui fait exploser le nombre de contaminations par le Covid-19, de plus en plus de gouvernements dans le monde décident d'alléger les règles d'isolement des malades et de leurs proches pour éviter la paralysie économique.
L'extrême contagiosité d'Omicron - et son impressionnant cortège d'arrêts de travail et de mises en quarantaine - pèse lourdement sur l'organisation de la société, même si l'accélération des contaminations ne s'accompagne pas, pour l'heure, d'une hausse des décès.
Première région concernée, l'Europe - épicentre actuel de la pandémie - fait face à des niveaux de contaminations inédits: plus de 4,9 millions d'infections ont été enregistrés ces sept derniers jours, soit 59% de plus que la semaine précédente, selon un comptage de l'AFP samedi. Au total, plus de 100 millions de cas y ont été recensés depuis la découverte du virus en décembre 2019.
Outre-Atlantique, la vague est également forte. Le Dr Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, a ainsi souligné dimanche que l'augmentation des cas aux Etats-Unis, "presque verticale", était "sans précédent", avec une moyenne de presque 400.000 nouvelles contaminations par jour.
Pour préserver la vie socio-économique, la France - où plus d'un million de cas ont été détectés ces sept derniers jours - a annoncé dimanche l'assouplissement des règles d'isolement des personnes contaminées et de leurs contacts dès lundi, rejoignant ainsi la liste grandissante des pays réduisant les durées de quarantaine.
Les personnes positives complètement vaccinées devront désormais s'isoler pendant sept jours, au lieu de dix, un isolement qui pourra être levé au bout de cinq jours en cas de test négatif. Et il n'y aura plus de quarantaine pour les personnes cas contact disposant d'un schéma vaccinal complet.
Ce changement de règles doit permettre d'assurer "la maîtrise des contaminations tout en maintenant la vie socio-économique", a expliqué le ministère de la Santé.
"Vivre avec le virus"
Au Royaume-Uni, qui enregistre tous les jours des records de contaminations, le ministre de la Santé Sajid Javid a indiqué samedi que de nouvelles restrictions n'interviendraient qu'"en tout dernier ressort" en Angleterre. Peu avant Noël, le gouvernement britannique y avait réduit de dix à sept jours la période d'isolement pour les personnes vaccinées ayant contracté le coronavirus.
Soulignant "l'énorme coût sanitaire, social et économique des confinements", M. Javid a estimé qu'il fallait se donner les moyens de "vivre avec le virus" grâce à la vaccination, à un arsenal de traitements et au dépistage massif, dans une tribune publiée dans le Daily Mail.
Le ministre a toutefois reconnu que le service de santé serait "inévitablement" sous pression ces prochaines semaines à cause d'une "forte hausse" des hospitalisations.
Vendredi, l'autorité sanitaire suisse a également décidé que les cantons pouvaient réduire la quarantaine des cas contacts à sept jours contre dix auparavant et de la limiter "aux personnes faisant ménage commun ou ayant été en contact intime avec une personne testée positive".
Les craintes de déstabilisation de l'économie avaient déjà conduit l'Espagne à décider, mercredi, de réduire la quarantaine de personnes positives au Covid-19 à sept jours contre dix auparavant, afin de trouver un équilibre entre "santé publique" et "croissance économique", selon le Premier ministre Pedro Sanchez.
Le même jour, l'Argentine avait pris une décision similaire pour tenter de minimiser l'impact sur l'activité économique d'une flambée record des cas sur son territoire. Le Portugal a décidé la même mesure vendredi.
Vols annulés aux Etats-Unis
L'Afrique du Sud, estimant avoir dépassé le pic de la vague Omicron, a pour sa part aboli le 31 décembre le couvre-feu nocturne en vigueur depuis 21 mois. "Nous cherchons à trouver un équilibre entre la vie des gens, leurs moyens de subsistance, et l'objectif de sauver des vies", a expliqué le ministre à la Présidence Mondli Gungubele.
Mais d'autres pays ont pris ou gardent des restrictions sanitaires strictes comme les Pays-Bas qui ont réimposé un confinement une semaine avant Noël. Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Amsterdam contre les dispositions rigoureuses prises pour tenter d'endiguer l'épidémie. Trente personnes ont été arrêtées pour trouble à l'ordre public, voies de fait, possession d'arme prohibée et non-respect des forces de l'ordre, selon la police.
Illustration de l'impact de la déferlante Omicron, le trafic aérien mondial connaît encore de nombreuses perturbations avec des vols annulés faute de personnels navigants, malades du Covid-19 ou cas contact en quarantaine.
Dimanche, journée de retour des vacances, plus de 2.500 vols aux Etats-Unis ont été annulés, à cause de la tempête hivernale Frida venue s'ajouter aux perturbations liées à Omicron.
La situation devrait rester compliquée lundi, pour la première journée ouvrée de 2022, avec plus de 2.000 vols d'ores et déjà annulés.
Pour limiter les absences et éviter ainsi blocages et de pénuries, l'administration de Joe Biden avait décidé lundi de réduire la durée de quarantaine recommandée de dix à cinq jours pour les personnes positives au Covid, à condition qu'elles soient asymptomatiques.
L'extrême contagiosité d'Omicron - et son impressionnant cortège d'arrêts de travail et de mises en quarantaine - pèse lourdement sur l'organisation de la société, même si l'accélération des contaminations ne s'accompagne pas, pour l'heure, d'une hausse des décès.
Première région concernée, l'Europe - épicentre actuel de la pandémie - fait face à des niveaux de contaminations inédits: plus de 4,9 millions d'infections ont été enregistrés ces sept derniers jours, soit 59% de plus que la semaine précédente, selon un comptage de l'AFP samedi. Au total, plus de 100 millions de cas y ont été recensés depuis la découverte du virus en décembre 2019.
Outre-Atlantique, la vague est également forte. Le Dr Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, a ainsi souligné dimanche que l'augmentation des cas aux Etats-Unis, "presque verticale", était "sans précédent", avec une moyenne de presque 400.000 nouvelles contaminations par jour.
Pour préserver la vie socio-économique, la France - où plus d'un million de cas ont été détectés ces sept derniers jours - a annoncé dimanche l'assouplissement des règles d'isolement des personnes contaminées et de leurs contacts dès lundi, rejoignant ainsi la liste grandissante des pays réduisant les durées de quarantaine.
Les personnes positives complètement vaccinées devront désormais s'isoler pendant sept jours, au lieu de dix, un isolement qui pourra être levé au bout de cinq jours en cas de test négatif. Et il n'y aura plus de quarantaine pour les personnes cas contact disposant d'un schéma vaccinal complet.
Ce changement de règles doit permettre d'assurer "la maîtrise des contaminations tout en maintenant la vie socio-économique", a expliqué le ministère de la Santé.
"Vivre avec le virus"
Au Royaume-Uni, qui enregistre tous les jours des records de contaminations, le ministre de la Santé Sajid Javid a indiqué samedi que de nouvelles restrictions n'interviendraient qu'"en tout dernier ressort" en Angleterre. Peu avant Noël, le gouvernement britannique y avait réduit de dix à sept jours la période d'isolement pour les personnes vaccinées ayant contracté le coronavirus.
Soulignant "l'énorme coût sanitaire, social et économique des confinements", M. Javid a estimé qu'il fallait se donner les moyens de "vivre avec le virus" grâce à la vaccination, à un arsenal de traitements et au dépistage massif, dans une tribune publiée dans le Daily Mail.
Le ministre a toutefois reconnu que le service de santé serait "inévitablement" sous pression ces prochaines semaines à cause d'une "forte hausse" des hospitalisations.
Vendredi, l'autorité sanitaire suisse a également décidé que les cantons pouvaient réduire la quarantaine des cas contacts à sept jours contre dix auparavant et de la limiter "aux personnes faisant ménage commun ou ayant été en contact intime avec une personne testée positive".
Les craintes de déstabilisation de l'économie avaient déjà conduit l'Espagne à décider, mercredi, de réduire la quarantaine de personnes positives au Covid-19 à sept jours contre dix auparavant, afin de trouver un équilibre entre "santé publique" et "croissance économique", selon le Premier ministre Pedro Sanchez.
Le même jour, l'Argentine avait pris une décision similaire pour tenter de minimiser l'impact sur l'activité économique d'une flambée record des cas sur son territoire. Le Portugal a décidé la même mesure vendredi.
Vols annulés aux Etats-Unis
L'Afrique du Sud, estimant avoir dépassé le pic de la vague Omicron, a pour sa part aboli le 31 décembre le couvre-feu nocturne en vigueur depuis 21 mois. "Nous cherchons à trouver un équilibre entre la vie des gens, leurs moyens de subsistance, et l'objectif de sauver des vies", a expliqué le ministre à la Présidence Mondli Gungubele.
Mais d'autres pays ont pris ou gardent des restrictions sanitaires strictes comme les Pays-Bas qui ont réimposé un confinement une semaine avant Noël. Des milliers de personnes ont manifesté dimanche à Amsterdam contre les dispositions rigoureuses prises pour tenter d'endiguer l'épidémie. Trente personnes ont été arrêtées pour trouble à l'ordre public, voies de fait, possession d'arme prohibée et non-respect des forces de l'ordre, selon la police.
Illustration de l'impact de la déferlante Omicron, le trafic aérien mondial connaît encore de nombreuses perturbations avec des vols annulés faute de personnels navigants, malades du Covid-19 ou cas contact en quarantaine.
Dimanche, journée de retour des vacances, plus de 2.500 vols aux Etats-Unis ont été annulés, à cause de la tempête hivernale Frida venue s'ajouter aux perturbations liées à Omicron.
La situation devrait rester compliquée lundi, pour la première journée ouvrée de 2022, avec plus de 2.000 vols d'ores et déjà annulés.
Pour limiter les absences et éviter ainsi blocages et de pénuries, l'administration de Joe Biden avait décidé lundi de réduire la durée de quarantaine recommandée de dix à cinq jours pour les personnes positives au Covid, à condition qu'elles soient asymptomatiques.