TAHITI, le 12 octobre 2020 - Encore visible jusqu'à mardi soir à la galerie Winkler, l'exposition intitulée Ocean eyes – les yeux de l’océan – est l'initiative de trois artistes, amis dans la vie : Artemis, Born on planet Mars et Temoana Poole. Avec leurs clichés, ces artistes souhaitent transmettre un message.
La galerie Winkler propose jusqu’à mardi soir une exposition de photographies intitulée Ocean eyes – les yeux de l’océan. C’est à l’initiative des artistes eux-mêmes que cet événement a lieu.
Artemis, Born on planet Mars et Temoana Poole dévoilent leur travail pour raconter leur culture et les liens tissés avec l’environnement. La photographie est leur moyen d’expression, la nature leur terrain d’expérimentation, l’océan la matrice qui les relie.
Ils ont un message à faire passer que voici : "Évocateur de grandeur, Ocean eyes prend racine dans la culture polynésienne. Nos tupuna, considérés comme les plus grands navigateurs furent baignés dès le plus jeune âge dans la lecture et la compréhension de la nature. Ocean eyes symbolise ce regard unique qu’ils avaient. Une coexistence entre l’humain et ce qui l’entoure. De cet échange naît le mana. Ce mana retrouvé dans ces îles verdoyantes qu’ils ont découvert en plein milieu de l’océan Pacifique. Ce mana retrouvé dans les astres qui les ont guidés pendant leur long voyage. Les yeux de l’océan portés par ce peuple mais aussi par ces animaux marins qui, comme eux, parcourent les mers, le regard fixé sur cette immensité profonde et bleue."
Taina Perolini, alias Artemis raconte son parcours. Elle a commencé en 2018, sur le réseau social Instagram. Elle réalisait alors des montages photographiques avec des applications artistiques sur son téléphone.
"Grâce à la nouvelle technologie il est possible de jouer avec les images d'une manière directe", décrit-elle. "Il n'y a qu'un écran entre moi et la photo. L'écran tactile permet un rapport plus intime avec les outils et le support." Petit à petit, elle a amélioré sa technique en basculant sur l'ordinateur. À présent, elle travaille principalement avec le logiciel Photoshop qui est très complet et avec lequel elle peut laisser sa créativité s'exprimer plus librement.
Brouiller les frontières entre réel et rêve
Ce changement d’outil a permis à son art d'évoluer tant sur la technique que sur le contenu. Son art se diversifie. Le photomontage ou digital art, également connu sous le terme de collage-art numérisé est intimement lié aux logiciels et aux compétences sur celui-ci.
"Ce qui me plaît avec ce support expérimental, par rapport aux supports classiques que sont la peinture, la sculpture, etc., c'est de pouvoir créer un univers fantastique qui puisse sembler proche de la réalité grâce à l'aspect photographique. J'aime brouiller les frontières entre le réel et le rêve."
Le photomontage se prête très bien à cette vision car il est possible de jouer sur les couleurs, le contenu même de la photo. "On peut ajouter, retirer, modifier, découper ou tout simplement transformer pour tendre vers une création à part entière." Et c'est là que la magie Artemis opère.
Au départ les photos utilisées étaient prises par téléphone ou étaient l’œuvre de généreux photographes professionnels tels que Temoana Poole ou encore Manuia-Tahiti (sur Instagram). Maintenant Artémis réalise ses propres clichés. Les œuvres exposées en ce moment à la Galerie Winkler ont été réalisées spécialement pour cet événement.
"J'ai voulu jouer avec la notion de l'infini, ce sentiment de grandeur sans fin que l'on retrouve dans l'océan en l'alliant avec la dimension d'infini de l'espace. Selon moi la mer et l'espace se ressemblent, lorsque nous nageons dans le grand bleu il devient difficile de se repérer spatialement, la droite et la gauche n'existent plus ou du moins ne veulent plus rien dire. C'est une immensité qui paraît vide et qui pourtant est remplie de vie."
La galerie Winkler propose jusqu’à mardi soir une exposition de photographies intitulée Ocean eyes – les yeux de l’océan. C’est à l’initiative des artistes eux-mêmes que cet événement a lieu.
Artemis, Born on planet Mars et Temoana Poole dévoilent leur travail pour raconter leur culture et les liens tissés avec l’environnement. La photographie est leur moyen d’expression, la nature leur terrain d’expérimentation, l’océan la matrice qui les relie.
Ils ont un message à faire passer que voici : "Évocateur de grandeur, Ocean eyes prend racine dans la culture polynésienne. Nos tupuna, considérés comme les plus grands navigateurs furent baignés dès le plus jeune âge dans la lecture et la compréhension de la nature. Ocean eyes symbolise ce regard unique qu’ils avaient. Une coexistence entre l’humain et ce qui l’entoure. De cet échange naît le mana. Ce mana retrouvé dans ces îles verdoyantes qu’ils ont découvert en plein milieu de l’océan Pacifique. Ce mana retrouvé dans les astres qui les ont guidés pendant leur long voyage. Les yeux de l’océan portés par ce peuple mais aussi par ces animaux marins qui, comme eux, parcourent les mers, le regard fixé sur cette immensité profonde et bleue."
Taina Perolini, alias Artemis raconte son parcours. Elle a commencé en 2018, sur le réseau social Instagram. Elle réalisait alors des montages photographiques avec des applications artistiques sur son téléphone.
"Grâce à la nouvelle technologie il est possible de jouer avec les images d'une manière directe", décrit-elle. "Il n'y a qu'un écran entre moi et la photo. L'écran tactile permet un rapport plus intime avec les outils et le support." Petit à petit, elle a amélioré sa technique en basculant sur l'ordinateur. À présent, elle travaille principalement avec le logiciel Photoshop qui est très complet et avec lequel elle peut laisser sa créativité s'exprimer plus librement.
Brouiller les frontières entre réel et rêve
Ce changement d’outil a permis à son art d'évoluer tant sur la technique que sur le contenu. Son art se diversifie. Le photomontage ou digital art, également connu sous le terme de collage-art numérisé est intimement lié aux logiciels et aux compétences sur celui-ci.
"Ce qui me plaît avec ce support expérimental, par rapport aux supports classiques que sont la peinture, la sculpture, etc., c'est de pouvoir créer un univers fantastique qui puisse sembler proche de la réalité grâce à l'aspect photographique. J'aime brouiller les frontières entre le réel et le rêve."
Le photomontage se prête très bien à cette vision car il est possible de jouer sur les couleurs, le contenu même de la photo. "On peut ajouter, retirer, modifier, découper ou tout simplement transformer pour tendre vers une création à part entière." Et c'est là que la magie Artemis opère.
Au départ les photos utilisées étaient prises par téléphone ou étaient l’œuvre de généreux photographes professionnels tels que Temoana Poole ou encore Manuia-Tahiti (sur Instagram). Maintenant Artémis réalise ses propres clichés. Les œuvres exposées en ce moment à la Galerie Winkler ont été réalisées spécialement pour cet événement.
"J'ai voulu jouer avec la notion de l'infini, ce sentiment de grandeur sans fin que l'on retrouve dans l'océan en l'alliant avec la dimension d'infini de l'espace. Selon moi la mer et l'espace se ressemblent, lorsque nous nageons dans le grand bleu il devient difficile de se repérer spatialement, la droite et la gauche n'existent plus ou du moins ne veulent plus rien dire. C'est une immensité qui paraît vide et qui pourtant est remplie de vie."
Pratique
À la galerie Winkler, rue Jeanne d’Arc à Papeete
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.
À la galerie Winkler, rue Jeanne d’Arc à Papeete
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures. Le samedi de 8h30 à midi.