PAPEETE - le mardi 19 avril 2016 - Depuis quinze jours Nude'up a fait son entrée en Polynésie. Cette cup menstruelle a été conçue et élaborée en Polynésie française par Perrine de Ligondes, une monitrice de plongée de profession qui veut changer la vie des femmes du fenua.
Révolutionnaire, Perrine de Ligondes utilise ce mot à tout-va quand elle parle de la cup ou plutôt de le coupe menstruelle. "Ça a changé ma vie ! " Martèle la jolie blonde de 32 ans. Professeur de plongée, ses règles et cette ficelle de tampon qui cherche la moindre excuse pour s'échapper de son maillot ont toujours été un cauchemar pour Perrine.
C'est une copine qui lui parle de la coupe menstruelle, cette alternative aux tampons et aux serviettes hygiéniques classiques se présente sous forme de cloche en silicone chirurgical. D'abord, la cup ne tente pas du tout Perrine qui y est même un peu hostile. "J'étais complètement réfractaire à l'idée d'utiliser cette coupe menstruelle. Ca me disait rien du tout, et puis je l'ai essayé et je l'ai tout de suite adopté." Perrine est tellement conquise qu'elle convertit toutes ses copines, et même de nombreuses élèves.
Même pas un an après l'avoir validée, elle décide de monter un projet pour la commercialiser sur le Fenua. "Je trouve ça tellement génial que ça me semble incroyable que toutes les femmes ne l'utilisent pas en 2016. Il est très rare d'en voir en vente sur le fenua, alors j'ai décidé de régler ce problème !"
Révolutionnaire, Perrine de Ligondes utilise ce mot à tout-va quand elle parle de la cup ou plutôt de le coupe menstruelle. "Ça a changé ma vie ! " Martèle la jolie blonde de 32 ans. Professeur de plongée, ses règles et cette ficelle de tampon qui cherche la moindre excuse pour s'échapper de son maillot ont toujours été un cauchemar pour Perrine.
C'est une copine qui lui parle de la coupe menstruelle, cette alternative aux tampons et aux serviettes hygiéniques classiques se présente sous forme de cloche en silicone chirurgical. D'abord, la cup ne tente pas du tout Perrine qui y est même un peu hostile. "J'étais complètement réfractaire à l'idée d'utiliser cette coupe menstruelle. Ca me disait rien du tout, et puis je l'ai essayé et je l'ai tout de suite adopté." Perrine est tellement conquise qu'elle convertit toutes ses copines, et même de nombreuses élèves.
Même pas un an après l'avoir validée, elle décide de monter un projet pour la commercialiser sur le Fenua. "Je trouve ça tellement génial que ça me semble incroyable que toutes les femmes ne l'utilisent pas en 2016. Il est très rare d'en voir en vente sur le fenua, alors j'ai décidé de régler ce problème !"
Au départ, Perrine voulait simplement vendre des marques déjà existantes, mais elle est vite confrontée aux problèmes des taxes à l'importation, des marges des marques et du cout du transport. "Le prix des cup était multiplié par deux. Je voulais les rendre accessibles à toutes, alors je me suis dit pourquoi par les produire moi-même ?" L'idée fait son bout de chemin, soutenue par ses proches, la monitrice de plongée devient entrepreneure et décide de créer sa marque. Elle fait des études de marché, teste tous les produits commercialisés, les matériaux, cherche des fournisseurs. "J'ai essayé d'élaborer ma cup parfaite", c'est comme ça qu'après huit mois de travail Nude'up et sa jolie boite blanc et violet sont nées. "Je voulais faire un produit 100 % fenua, mais personne ici ne manie le silicone chirurgical, j'ai dû aller faire ma production ailleurs. J'ai choisi la Chine et cup sont aux normes CE parce que le but est de les commercialiser à l'international et en Europe. À terme, j'aimerais les produire ici, ce serait top", confie la plongeuse. Pour sa première commande la jeune entrepreneure a commandé 180 pièces de sa marque.
Commercialisées depuis bientôt quinze jours sur le Fenua, Perrine ne pensait pas démarrer aussi fort. "Je suis à environ 2 livraisons par jour, en une semaine j'en avais déjà vendu entre 25 et 30" raconte-t-elle surprise. Elle vend la Nude'up 3.900XPf l'unité. Disponibles en deux tailles et différentes couleurs transparent, bleue, rouge, rose et violet, elle s'étonne, "je pensais que les transparentes serait celles qui se vendraient le plus. Je m'étais trompée, les clientes préfèrent les couleurs". Ces clientes l'ont trouvée sur les réseaux sociaux, ce sont des "early adopters", des femmes et jeunes femmes qui utilisent la coupe menstruelle depuis plusieurs années. "Le profil de mes clientes est éclectique, des Tahitiennes, des Popa'a, des jeunes filles de 15 ans, des femmes d'une quarantaine d'années... J'avais plutôt ciblé des femmes entre 25 et 40 ans, tant mieux si les adolescentes l'adoptent!", se réjouit-elle.
Commercialisées depuis bientôt quinze jours sur le Fenua, Perrine ne pensait pas démarrer aussi fort. "Je suis à environ 2 livraisons par jour, en une semaine j'en avais déjà vendu entre 25 et 30" raconte-t-elle surprise. Elle vend la Nude'up 3.900XPf l'unité. Disponibles en deux tailles et différentes couleurs transparent, bleue, rouge, rose et violet, elle s'étonne, "je pensais que les transparentes serait celles qui se vendraient le plus. Je m'étais trompée, les clientes préfèrent les couleurs". Ces clientes l'ont trouvée sur les réseaux sociaux, ce sont des "early adopters", des femmes et jeunes femmes qui utilisent la coupe menstruelle depuis plusieurs années. "Le profil de mes clientes est éclectique, des Tahitiennes, des Popa'a, des jeunes filles de 15 ans, des femmes d'une quarantaine d'années... J'avais plutôt ciblé des femmes entre 25 et 40 ans, tant mieux si les adolescentes l'adoptent!", se réjouit-elle.
Des produits toxiques dans les tampons
Taxe rose, pesticides, engrais, produits chimiques les tampons et les serviettes hygiéniques sont au cœur de différentes polémiques.
Une étude scientifique sur les tampons et les serviettes, publiée dans le numéro de mars 2016 du magazine 60 Millions de consommateurs révélait que du chlore et de la dioxine ont été retrouvés dans les tampons. Ces produits hautement toxiques en contact avec les muqueuses s'accumulent dans le corps des femmes. Par ailleurs des fibres synthétiques s'échapperaient des tampons pour se loger dans la paroi vaginale, là encore ces résidus auraient des conséquences néfastes pour la santé.
Par ailleurs, il existe également le syndrome du choc toxique, une infection bactérienne potentiellement fatale liée à l'utilisation de tampons, bien que rare, le risque existe.
En plus d'être soupçonnés d'être nocifs pour la santé, les produits de protection menstruelle seraient peu écologiques. Une femme utilise et jette en moyenne 11.000 tampons ou serviettes dans sa vie. Or un tampon met plus d'un siècle à se décomposer, c'est pourquoi ils ne sont pas recyclés.
Autre inconvénient, les tampons assèchent les muqueuses vaginales, et les serviettes hygiéniques peuvent provoquer certaines irritations et des mauvaises odeurs.
L'ensemble de ces éléments ont permis à la coupe menstruelle de se frayer un chemin sur le marché de la protection menstruelle.
Les femmes à utiliser la "cup" sont de plus en plus nombreuses. Hygiénique, écologique et économique, sont les arguments avancés par les femmes l'ayant adopté.
Une cup est conçue en silicone chirurgical sans produits toxiques, elle a une durée de vie d'environ 10 ans avec un coût compris entre 18 et 30 dollars, en Polynésie 3.900XPF. L'achat est amorti en environ six mois.
Pour son entretien, il suffit de la faire bouillir 3 minutes pour la stériliser au début des règles, puis de la rincer à l'eau matin et soir. Elle peut être portée jusqu'à 12h consécutives. A la fin des règles, il faut la stériliser et la ranger dans un pochon en coton.
Elle est adaptée à toutes les femmes et à tous les âges. Cependant, il faut être à l'aise avec son corps et avec ses règles. Par ailleurs, il faut prendre le coup de main pour la placer correctement.
Une étude scientifique sur les tampons et les serviettes, publiée dans le numéro de mars 2016 du magazine 60 Millions de consommateurs révélait que du chlore et de la dioxine ont été retrouvés dans les tampons. Ces produits hautement toxiques en contact avec les muqueuses s'accumulent dans le corps des femmes. Par ailleurs des fibres synthétiques s'échapperaient des tampons pour se loger dans la paroi vaginale, là encore ces résidus auraient des conséquences néfastes pour la santé.
Par ailleurs, il existe également le syndrome du choc toxique, une infection bactérienne potentiellement fatale liée à l'utilisation de tampons, bien que rare, le risque existe.
En plus d'être soupçonnés d'être nocifs pour la santé, les produits de protection menstruelle seraient peu écologiques. Une femme utilise et jette en moyenne 11.000 tampons ou serviettes dans sa vie. Or un tampon met plus d'un siècle à se décomposer, c'est pourquoi ils ne sont pas recyclés.
Autre inconvénient, les tampons assèchent les muqueuses vaginales, et les serviettes hygiéniques peuvent provoquer certaines irritations et des mauvaises odeurs.
L'ensemble de ces éléments ont permis à la coupe menstruelle de se frayer un chemin sur le marché de la protection menstruelle.
Les femmes à utiliser la "cup" sont de plus en plus nombreuses. Hygiénique, écologique et économique, sont les arguments avancés par les femmes l'ayant adopté.
Une cup est conçue en silicone chirurgical sans produits toxiques, elle a une durée de vie d'environ 10 ans avec un coût compris entre 18 et 30 dollars, en Polynésie 3.900XPF. L'achat est amorti en environ six mois.
Pour son entretien, il suffit de la faire bouillir 3 minutes pour la stériliser au début des règles, puis de la rincer à l'eau matin et soir. Elle peut être portée jusqu'à 12h consécutives. A la fin des règles, il faut la stériliser et la ranger dans un pochon en coton.
Elle est adaptée à toutes les femmes et à tous les âges. Cependant, il faut être à l'aise avec son corps et avec ses règles. Par ailleurs, il faut prendre le coup de main pour la placer correctement.