Nouméa, France | AFP | mardi 26/03/2024 - Le collectif "Agissons solidaires", qui regroupe des organisations patronales et les chambres consulaires de Nouvelle-Calédonie, a appelé mardi à un durcissement de la mobilisation contre un projet de réforme fiscale mené par les indépendantistes au pouvoir.
Les dépôts de carburant de l'archipel sont bloqués depuis jeudi dernier par ce collectif et le syndicat des rouleurs (petits entrepreneurs qui transportent le nickel pour le compte des compagnies minières) pour protester contre une future taxe sur le carburant à l'étude, visant à renflouer les caisses du gestionnaire du système électrique calédonien, Enercal.
Dans un communiqué, le collectif a appelé les Calédoniens "solidaires" du mouvement à "rejoindre les ronds-points" dès mercredi matin pour des opérations escargot partout en Nouvelle-Calédonie.
Face aux "difficultés accentuées par (ce) mouvement et la gêne occasionnée pour la population", le président indépendantiste du gouvernement calédonien Louis Mapou a indiqué qu'il allait "solliciter le retrait de ce texte auprès du Congrès de la Nouvelle-Calédonie", dans un courrier envoyé mardi au collectif, cité par les médias locaux et resté sans réponse pour l'instant.
Le mouvement anti-réforme est soutenu par une partie des élus non indépendantistes, qui boycottent depuis la semaine dernière des institutions calédoniennes et ont appelé à une manifestation jeudi "contre les réformes" engagées par le gouvernement indépendantiste, qu'ils qualifient d'"illégitime".
La manifestation a aussi pour but d'"envoyer un message au gouvernement national", a indiqué aux journalistes la cheffe de file loyaliste Sonia Backès, alors que le Sénat commence mardi l'examen d'une réforme constitutionnelle sensible sur l'élargissement du corps électoral des scrutins locaux dans le territoire.
De son côté, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principale organisation indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, a dénoncé une "manœuvre politique" et appelé à se mobiliser également jeudi, cette fois en soutien au gouvernement.
Les dépôts de carburant de l'archipel sont bloqués depuis jeudi dernier par ce collectif et le syndicat des rouleurs (petits entrepreneurs qui transportent le nickel pour le compte des compagnies minières) pour protester contre une future taxe sur le carburant à l'étude, visant à renflouer les caisses du gestionnaire du système électrique calédonien, Enercal.
Dans un communiqué, le collectif a appelé les Calédoniens "solidaires" du mouvement à "rejoindre les ronds-points" dès mercredi matin pour des opérations escargot partout en Nouvelle-Calédonie.
Face aux "difficultés accentuées par (ce) mouvement et la gêne occasionnée pour la population", le président indépendantiste du gouvernement calédonien Louis Mapou a indiqué qu'il allait "solliciter le retrait de ce texte auprès du Congrès de la Nouvelle-Calédonie", dans un courrier envoyé mardi au collectif, cité par les médias locaux et resté sans réponse pour l'instant.
Le mouvement anti-réforme est soutenu par une partie des élus non indépendantistes, qui boycottent depuis la semaine dernière des institutions calédoniennes et ont appelé à une manifestation jeudi "contre les réformes" engagées par le gouvernement indépendantiste, qu'ils qualifient d'"illégitime".
La manifestation a aussi pour but d'"envoyer un message au gouvernement national", a indiqué aux journalistes la cheffe de file loyaliste Sonia Backès, alors que le Sénat commence mardi l'examen d'une réforme constitutionnelle sensible sur l'élargissement du corps électoral des scrutins locaux dans le territoire.
De son côté, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), principale organisation indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, a dénoncé une "manœuvre politique" et appelé à se mobiliser également jeudi, cette fois en soutien au gouvernement.