Istanbul, Turquie | AFP | lundi 09/07/2018 - La livre turque a perdu près de 3,5% de sa valeur face au dollar lundi, plombée par la nomination du gendre du président Recep Tayyip Erdogan au poste clé des Finances.
La livre s'échangeait à 4,7 TRY pour un dollar vers 21H00 GMT, en chute de 3,5% par rapport à son taux d'ouverture, peu après que M. Erdogan a annoncé la nomination de Berat Albayrak, le mari de sa fille aînée, au ministère des Finances au sein de son nouveau cabinet.
La monnaie turque a aussi été plombée par la publication plus tôt lundi d'un décret présidentiel accordant au président la prérogative de nommer des adjoints au gouverneur de la Banque centrale sans l'accord préalable de ce dernier.
La nomination de M. Albayrak aux Finances survient dans un contexte économique difficile avec une inflation élevée, une forte dévaluation de la monnaie et un important déficit des comptes courants, en dépit d'une croissance solide.
Les marchés, qui redoutent des pressions de M. Erdogan sur la Banque centrale, semblent avoir mal accueilli cette nomination.
La devise turque dévisse depuis plusieurs semaines, les économistes mettant en garde contre un risque de surchauffe de l'économie.
Des experts économiques appellent la Banque centrale à prendre des mesures, notamment en relevant plus fréquemment ses taux d'intérêts mais le président Erdogan s'oppose fermement à cette idée.
La livre s'échangeait à 4,7 TRY pour un dollar vers 21H00 GMT, en chute de 3,5% par rapport à son taux d'ouverture, peu après que M. Erdogan a annoncé la nomination de Berat Albayrak, le mari de sa fille aînée, au ministère des Finances au sein de son nouveau cabinet.
La monnaie turque a aussi été plombée par la publication plus tôt lundi d'un décret présidentiel accordant au président la prérogative de nommer des adjoints au gouverneur de la Banque centrale sans l'accord préalable de ce dernier.
La nomination de M. Albayrak aux Finances survient dans un contexte économique difficile avec une inflation élevée, une forte dévaluation de la monnaie et un important déficit des comptes courants, en dépit d'une croissance solide.
Les marchés, qui redoutent des pressions de M. Erdogan sur la Banque centrale, semblent avoir mal accueilli cette nomination.
La devise turque dévisse depuis plusieurs semaines, les économistes mettant en garde contre un risque de surchauffe de l'économie.
Des experts économiques appellent la Banque centrale à prendre des mesures, notamment en relevant plus fréquemment ses taux d'intérêts mais le président Erdogan s'oppose fermement à cette idée.