NANCY, 27 janvier 2011 (AFP) - Un jeune homme de 25 ans a eu la peur de sa vie, dans la nuit de mardi à mercredi à Nancy, lorsqu'une balle tirée par un policier dans la rue devant chez lui a ricoché avant d'atterrir sur son lit, a-t-on appris jeudi de source policière.
L'incident s'est produit alors que des agents de la brigade anti-criminalité (BAC) tentaient de neutraliser un véhicule qui fonçait sur eux, a expliqué à l'AFP le directeur départemental de la sécurité publique de Meurthe-et-Moselle, Lionel Razurel, confirmant une information du quotidien l'Est Républicain.
Deux agents ont fait feu, à quatre reprises en tout, pour tenter de freiner la course de la voiture, en vain.
L'une des quatre balles "a ricoché, perçant le haut de la fenêtre d'un appartement au rez-de-chaussée", selon M. Razurel.
Un impact a été constaté au plafond de l'appartement, et l'ogive a été retrouvée dans les draps du lit du locataire. Par chance, celui-ci avait été réveillé par de précédents coups de feu et, surpris, s'était levé.
Selon M. Razurel, la balle était en fin de course et avait perdu de sa force du fait des ricochets. "Il n'avait donc strictement aucun risque", a-t-il affirmé.
"La balle a terminé chez moi sans doute après un ricochet, mais effectivement j’aurais pu la prendre", a commenté l'intéressé dans les colonnes de l'Est Républicain.
Le jeune homme affirme avoir trouvé "très sympas" les policiers qui ont ensuite "défilé" chez lui jusqu'à quatre heures du matin. "Je pars en vacances dans deux jours et cela va me faire du bien de décompresser un peu après ce que je viens de subir", a-t-il conclu.
pab-ab/ic
L'incident s'est produit alors que des agents de la brigade anti-criminalité (BAC) tentaient de neutraliser un véhicule qui fonçait sur eux, a expliqué à l'AFP le directeur départemental de la sécurité publique de Meurthe-et-Moselle, Lionel Razurel, confirmant une information du quotidien l'Est Républicain.
Deux agents ont fait feu, à quatre reprises en tout, pour tenter de freiner la course de la voiture, en vain.
L'une des quatre balles "a ricoché, perçant le haut de la fenêtre d'un appartement au rez-de-chaussée", selon M. Razurel.
Un impact a été constaté au plafond de l'appartement, et l'ogive a été retrouvée dans les draps du lit du locataire. Par chance, celui-ci avait été réveillé par de précédents coups de feu et, surpris, s'était levé.
Selon M. Razurel, la balle était en fin de course et avait perdu de sa force du fait des ricochets. "Il n'avait donc strictement aucun risque", a-t-il affirmé.
"La balle a terminé chez moi sans doute après un ricochet, mais effectivement j’aurais pu la prendre", a commenté l'intéressé dans les colonnes de l'Est Républicain.
Le jeune homme affirme avoir trouvé "très sympas" les policiers qui ont ensuite "défilé" chez lui jusqu'à quatre heures du matin. "Je pars en vacances dans deux jours et cela va me faire du bien de décompresser un peu après ce que je viens de subir", a-t-il conclu.
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