Papeete, 9 octobre 2012 - Le service des remorqueurs du Port Autonome de Papeete est en grève depuis mardi 0 heure, alors que le service de la Police portuaire a déposé un préavis de grève à échéance jeudi 0 heure et qu'aucune rencontre n'est pour l'heure programmée entre les "mutoi" et la direction du Port.
Côté remorqueurs, la réunion de la dernière chance, entre le Syndicat des gens de mer et la direction du Port, lundi à 15 heures, n'a pas permis d'aboutir au consensus, dans le cadre des pourparlers entamés suite au dépôt, mercredi 3 octobre, d'un préavis de grève générale à l'appel du syndicat. L'organisation rassemble la totalité des 20 employés de l'indispensable service.
Le débrayage de ce service est susceptible de handicaper grandement l'activité portuaire, compte tenu de la réglementation qui impose l'assistante de remorqueurs pour l'entrée et la sortie du port des navires, passé un certain tonnage. Justement, un cargo est attendu mardi pour repartir dans la soirée ; un pétrolier doit livrer mercredi.
Les services de la Police portuaire, des remorqueurs, de la cale de halage, la capitainerie et le personnel administratif du Port Autonome sont appelés à cesser le travail. Le mouvement devrait toutefois principalement être suivi par les pilotes de remorqueur.
Le syndicat des gens de mer, affilié Otahi, réclame notamment la revalorisation des salaires, gelés depuis début 2011, alors que la Chambre territoriale des comptes publie un rapport au vitriol sur la gestion de l'Epic entre 2004 et 2011, soulignant notamment une dérive alarmante des charges de fonctionnement, dans la période, avec un accroissement de la masse salariale de 7.6% par an entre 2004 et 2010, à effectif égal.
Mais olivier Teahamai, le président du Syndicat des gens de mer, précise : "Nous ne demandons pas d'augmentation. Juste une régularisation de nos salaires. Nos barêmes salariaux sont établis par l'ENIM (Etablissement National des Invalides de la Marine, ndlr). L'évolution de nos salaires est gelée par décision du Port Autonome sur la base des barêmes de 2010, alors que les cotisations prélevées par l'ENIM le sont sur le barâme 2012."
Côté remorqueurs, la réunion de la dernière chance, entre le Syndicat des gens de mer et la direction du Port, lundi à 15 heures, n'a pas permis d'aboutir au consensus, dans le cadre des pourparlers entamés suite au dépôt, mercredi 3 octobre, d'un préavis de grève générale à l'appel du syndicat. L'organisation rassemble la totalité des 20 employés de l'indispensable service.
Le débrayage de ce service est susceptible de handicaper grandement l'activité portuaire, compte tenu de la réglementation qui impose l'assistante de remorqueurs pour l'entrée et la sortie du port des navires, passé un certain tonnage. Justement, un cargo est attendu mardi pour repartir dans la soirée ; un pétrolier doit livrer mercredi.
Les services de la Police portuaire, des remorqueurs, de la cale de halage, la capitainerie et le personnel administratif du Port Autonome sont appelés à cesser le travail. Le mouvement devrait toutefois principalement être suivi par les pilotes de remorqueur.
Le syndicat des gens de mer, affilié Otahi, réclame notamment la revalorisation des salaires, gelés depuis début 2011, alors que la Chambre territoriale des comptes publie un rapport au vitriol sur la gestion de l'Epic entre 2004 et 2011, soulignant notamment une dérive alarmante des charges de fonctionnement, dans la période, avec un accroissement de la masse salariale de 7.6% par an entre 2004 et 2010, à effectif égal.
Mais olivier Teahamai, le président du Syndicat des gens de mer, précise : "Nous ne demandons pas d'augmentation. Juste une régularisation de nos salaires. Nos barêmes salariaux sont établis par l'ENIM (Etablissement National des Invalides de la Marine, ndlr). L'évolution de nos salaires est gelée par décision du Port Autonome sur la base des barêmes de 2010, alors que les cotisations prélevées par l'ENIM le sont sur le barâme 2012."
Olivier Teahamai, président du syndicat des gens de mer
