PAPEETE, 19 septembre 2015 - Le maire de Bora Bora assure qu'il souhaite réunir "les associations, les confessions religieuses, toutes les personnes qui ont une influence morale" sur son île, afin de mettre en place des "programmes d'actions ciblées" au plus prêt de la population pour combattre la délinquance et la violence.
Pensez-vous qu’il existe un problème de violence et d’insécurité propre à Bora Bora ?
Gaston Tong Sang : Non, l’île connaît des problèmes de violence et d’insécurité comme dans d’autres communes. C’est vrai que nous assistons aujourd’hui à un drame familial qui soulève l’opinion publique, mais il ne faut pas généraliser. C’est pour cela que j’ai tout de suite adhéré à l’idée d’une marche. Il faut choquer les consciences. Il y a trop de laxisme, à tous les niveaux : depuis le sein des familles jusqu’aux sphères les plus élevées de notre société.
N’allez pas croire que je fuis mes responsabilités. Nous allons réunir les associations, les confessions religieuses, toutes les personnes qui ont une influence morale dans notre île, pour ramener la paix. Des jeunes délinquants violents, il y en a. Pour parer à cela, il faut avoir un programme d’actions très ciblées.
Que pensez-vous mettre en place ?
Gaston Tong Sang : Je réfléchirai avec les associations et les églises pour adopter les bonnes mesures. Mais je pense que, comme le fait le maire de Pirae, nous pourrions à Bora Bora restaurer des associations de quartier. Je pense qu’il faut se tenir au plus proche de la population. Ces organismes se tiendraient aux côtés de ces jeunes qui ne demandent qu’à participer à la vie de leur quartier, aux animations. Et puis il y a le problème du chômage, il est partout.
Vous sentez-vous un peu responsable de ce drame ?
Gaston Tong Sang : Tout le monde se sent responsable. Personne ne se sent à l’écart. Quand un tel drame se produit, tout le monde souffre, y compris le maire. C’est quand même sa population.
Nous allons mettre en place les conditions pour qu’une prise de conscience se produise à Bora Bora, où j’ai demandé à mon conseil municipal de se mobiliser pour la marche que nous avons organisé là-bas aussi. Et, c’est vrai qu’il ne faut pas en rester là. Il faudra traduire cette prise de conscience avec les moyens dont nous disposerons. Nous aurons des éléments de réponse, je pense, dans la politique générale du Pays en fonction de cette situation.
Pensez-vous qu’il existe un problème de violence et d’insécurité propre à Bora Bora ?
Gaston Tong Sang : Non, l’île connaît des problèmes de violence et d’insécurité comme dans d’autres communes. C’est vrai que nous assistons aujourd’hui à un drame familial qui soulève l’opinion publique, mais il ne faut pas généraliser. C’est pour cela que j’ai tout de suite adhéré à l’idée d’une marche. Il faut choquer les consciences. Il y a trop de laxisme, à tous les niveaux : depuis le sein des familles jusqu’aux sphères les plus élevées de notre société.
N’allez pas croire que je fuis mes responsabilités. Nous allons réunir les associations, les confessions religieuses, toutes les personnes qui ont une influence morale dans notre île, pour ramener la paix. Des jeunes délinquants violents, il y en a. Pour parer à cela, il faut avoir un programme d’actions très ciblées.
Que pensez-vous mettre en place ?
Gaston Tong Sang : Je réfléchirai avec les associations et les églises pour adopter les bonnes mesures. Mais je pense que, comme le fait le maire de Pirae, nous pourrions à Bora Bora restaurer des associations de quartier. Je pense qu’il faut se tenir au plus proche de la population. Ces organismes se tiendraient aux côtés de ces jeunes qui ne demandent qu’à participer à la vie de leur quartier, aux animations. Et puis il y a le problème du chômage, il est partout.
Vous sentez-vous un peu responsable de ce drame ?
Gaston Tong Sang : Tout le monde se sent responsable. Personne ne se sent à l’écart. Quand un tel drame se produit, tout le monde souffre, y compris le maire. C’est quand même sa population.
Nous allons mettre en place les conditions pour qu’une prise de conscience se produise à Bora Bora, où j’ai demandé à mon conseil municipal de se mobiliser pour la marche que nous avons organisé là-bas aussi. Et, c’est vrai qu’il ne faut pas en rester là. Il faudra traduire cette prise de conscience avec les moyens dont nous disposerons. Nous aurons des éléments de réponse, je pense, dans la politique générale du Pays en fonction de cette situation.