Paris, France | AFP | mardi 15/08/2017 - Emmanuel Macron a porté plainte pour "harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée" contre un photographe de presse qui le suivait sur son lieu de vacances, à Marseille, en dépit de plusieurs mises en garde.
Le chef de l'Etat est actuellement en vacances dans la cité phocéenne en compagnie de son épouse Brigitte.
Le couple présidentiel logerait, selon le quotidien La Provence, dans la villa du préfet de région, située dans le parc Talabot, un parc de plusieurs hectares connu pour ses splendides villas et desservi par plusieurs petites rues réglementées.
L'accès au parc est gardé - en permanence - par des vigiles privés. Grilles métalliques imposantes, impossible d'entrer sans y avoir été invité. Plusieurs camions de police stationnent également sur l'avenue bordant le parc.
M. Macron a porté plainte contre un photographe qui se serait montré pressant, en dépit des mises en garde du service de sécurité du président, a indiqué mardi l'Elysée.
"De temps en temps, il sort (...) et ce photographe journaliste l'a suivi à plusieurs reprises à moto. La sécurité lui a demandé à plusieurs reprises de ne pas le faire, il a continué, parfois à ses risques et périls", a expliqué le service de communication de l'Elysée.
"Dimanche, il s'est introduit sur la propriété privée, ce qui a conduit à un dépôt de plainte" pour "harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée", a-t-on précisé, confirmant une information du magazine VSD. La plainte a été déposée "au nom du président", souligne-t-on.
D'après VSD, le photographe a été retenu environ six heures en garde à vue dimanche dans un commissariat de Marseille.
Selon une source policière à Marseille, il se trouvait à l'entrée du parc Talabot lors de son interpellation et a été relâché à l'issue des vérifications d'usage.
L'Elysée a en revanche démenti toute pression sur des équipes de télévision postées devant la maison qu'occupe le couple Macron. "Ce n'est pas du tout notre manière de travailler", souligne-t-on, en dépit des tensions entre M. Macron et une partie des médias depuis son élection en mai.
Qu'un chef de l'Etat, lui-même protégé de poursuites durant son mandat par son immunité présidentielle, porte plainte n'est pas fréquent. C'est ainsi une première depuis le début de son quinquennat pour M. Macron.
François Hollande n'avait pas intenté d'actions en justice durant son quinquennat. L'actrice Julie Gayet avait elle attaqué en justice le magazine people Voici qui avait publié en 2014 des photos d'elle et du chef de l'Etat dans l'enceinte de l'Elysée.
Son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, avait lui porté plainte à plusieurs reprises. En 2008, il avait ainsi intenté une action contre la compagnie aérienne Ryanair pour avoir utilisé son image et celle de Carla Bruni dans une publicité.
Il avait aussi porté plainte contre le Nouvel Observateur: l'hebdomadaire avait affirmé qu'il avait envoyé un SMS à son ex-épouse, Cécilia, lui proposant d'annuler son mariage avec Carla Bruni.
Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements généraux, avait eu droit lui aussi à une plainte après la publication dans la presse d'extraits de ses carnets secrets selon lesquels M. Sarkozy avait reçu de l'argent d'un homme d'affaires.
Le chef de l'Etat est actuellement en vacances dans la cité phocéenne en compagnie de son épouse Brigitte.
Le couple présidentiel logerait, selon le quotidien La Provence, dans la villa du préfet de région, située dans le parc Talabot, un parc de plusieurs hectares connu pour ses splendides villas et desservi par plusieurs petites rues réglementées.
L'accès au parc est gardé - en permanence - par des vigiles privés. Grilles métalliques imposantes, impossible d'entrer sans y avoir été invité. Plusieurs camions de police stationnent également sur l'avenue bordant le parc.
M. Macron a porté plainte contre un photographe qui se serait montré pressant, en dépit des mises en garde du service de sécurité du président, a indiqué mardi l'Elysée.
"De temps en temps, il sort (...) et ce photographe journaliste l'a suivi à plusieurs reprises à moto. La sécurité lui a demandé à plusieurs reprises de ne pas le faire, il a continué, parfois à ses risques et périls", a expliqué le service de communication de l'Elysée.
"Dimanche, il s'est introduit sur la propriété privée, ce qui a conduit à un dépôt de plainte" pour "harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée", a-t-on précisé, confirmant une information du magazine VSD. La plainte a été déposée "au nom du président", souligne-t-on.
D'après VSD, le photographe a été retenu environ six heures en garde à vue dimanche dans un commissariat de Marseille.
Selon une source policière à Marseille, il se trouvait à l'entrée du parc Talabot lors de son interpellation et a été relâché à l'issue des vérifications d'usage.
- Pas fréquent -
L'Elysée a en revanche démenti toute pression sur des équipes de télévision postées devant la maison qu'occupe le couple Macron. "Ce n'est pas du tout notre manière de travailler", souligne-t-on, en dépit des tensions entre M. Macron et une partie des médias depuis son élection en mai.
Qu'un chef de l'Etat, lui-même protégé de poursuites durant son mandat par son immunité présidentielle, porte plainte n'est pas fréquent. C'est ainsi une première depuis le début de son quinquennat pour M. Macron.
François Hollande n'avait pas intenté d'actions en justice durant son quinquennat. L'actrice Julie Gayet avait elle attaqué en justice le magazine people Voici qui avait publié en 2014 des photos d'elle et du chef de l'Etat dans l'enceinte de l'Elysée.
Son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, avait lui porté plainte à plusieurs reprises. En 2008, il avait ainsi intenté une action contre la compagnie aérienne Ryanair pour avoir utilisé son image et celle de Carla Bruni dans une publicité.
Il avait aussi porté plainte contre le Nouvel Observateur: l'hebdomadaire avait affirmé qu'il avait envoyé un SMS à son ex-épouse, Cécilia, lui proposant d'annuler son mariage avec Carla Bruni.
Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements généraux, avait eu droit lui aussi à une plainte après la publication dans la presse d'extraits de ses carnets secrets selon lesquels M. Sarkozy avait reçu de l'argent d'un homme d'affaires.