Tahiti, le 3 juin - Moetai Brotherson veut "faire confiance en la jeunesse". C'est l'argument avancé par le président du Pays pour expliquer le maintien de Tevaiti Pomare au ministère de l'Economie et des Finances. Portefeuille inchangé donc pour celui qui a réussi l'exploit de faire voter, annuler puis revoter une loi fiscale en seulement quelques mois.
Pas de grand "bouleversement" dans le gouvernement Brotherson remanié. Aucun nouvel entrant et une simple redistribution des portefeuilles de la vice-présidente sortante, Eliane Tevahitua, remplacée par Chantal Galenon.
"Je veux faire confiance à la jeunesse, je veux faire confiance aux jeunes Polynésiens et c'est dans ce sens-là que Tevaiti Pomare est maintenu dans ses fonctions avec ses portefeuilles". Ce sont les termes employés ce lundi matin par le président du Pays pour justifier son choix de conserver Tevaiti Pomare à l'Economie, aux Finances, au Budget et à l'Energie. Une semi surprise. Si en effet on pouvait s'attendre à ce qu'il soit remplacé après le fiasco de sa loi fiscale, on sait aussi que cela ne se bousculait pas au portillon pour venir lui succéder.
Une loi fiscale qui lui a valu de nombreuses critiques de l'opposition mais aussi de sa propre majorité, sans compter les acteurs économiques premiers concernés. Un texte annulé par le Conseil d'Etat, puis revoté par l'assemblée, avant de faire l'objet d'un nouveau recours toujours en suspens. Pour sa défense et en envoyant au passage un petit tacle à Antony Géros, Moetai Brotherson a tenu à rappeler que "c'est la forme, et donc la procédure utilisée à l'assemblée qui a été invalidée, pas le fond". Le président du Pays et celui de l'assemblée se rejoignent en tout cas sur un point : si d'aventure le Conseil d'Etat venait à invalider ce texte fiscal sur le fond cette fois, ce serait, pensent-ils tous les deux, uniquement que "un ou deux articles". Auquel cas pas d'inquiétude, "on a déjà prévu les corrections qu'il faudra apporter".
Pas de grand "bouleversement" dans le gouvernement Brotherson remanié. Aucun nouvel entrant et une simple redistribution des portefeuilles de la vice-présidente sortante, Eliane Tevahitua, remplacée par Chantal Galenon.
"Je veux faire confiance à la jeunesse, je veux faire confiance aux jeunes Polynésiens et c'est dans ce sens-là que Tevaiti Pomare est maintenu dans ses fonctions avec ses portefeuilles". Ce sont les termes employés ce lundi matin par le président du Pays pour justifier son choix de conserver Tevaiti Pomare à l'Economie, aux Finances, au Budget et à l'Energie. Une semi surprise. Si en effet on pouvait s'attendre à ce qu'il soit remplacé après le fiasco de sa loi fiscale, on sait aussi que cela ne se bousculait pas au portillon pour venir lui succéder.
Une loi fiscale qui lui a valu de nombreuses critiques de l'opposition mais aussi de sa propre majorité, sans compter les acteurs économiques premiers concernés. Un texte annulé par le Conseil d'Etat, puis revoté par l'assemblée, avant de faire l'objet d'un nouveau recours toujours en suspens. Pour sa défense et en envoyant au passage un petit tacle à Antony Géros, Moetai Brotherson a tenu à rappeler que "c'est la forme, et donc la procédure utilisée à l'assemblée qui a été invalidée, pas le fond". Le président du Pays et celui de l'assemblée se rejoignent en tout cas sur un point : si d'aventure le Conseil d'Etat venait à invalider ce texte fiscal sur le fond cette fois, ce serait, pensent-ils tous les deux, uniquement que "un ou deux articles". Auquel cas pas d'inquiétude, "on a déjà prévu les corrections qu'il faudra apporter".