BERLIN, 11 janvier 2012 (AFP) - La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mercredi la fin d'un projet-pilote d'utilisation de biocarburant sur certains vols, qui n'aura pas de suite tant que les matières premières nécessaires ne font pas l'objet d'une production à grande échelle.
L'expérience, à l'oeuvre depuis juillet dernier, "a eu un résultat positif, à partir duquel nous voulons continuer à travailler", a déclaré lors d'une conférence téléphonique Joachim Buse, responsable du projet.
Mais cela ne sera pas pour tout suite. "L'objectif est d'arriver à un prix (du carburant) sur la base duquel nous pouvons travailler", a-t-il dit, ce qui ne sera possible que quand la production atteindra une masse critique.
Dans un premier temps, Lufthansa, première compagnie européenne, va donc se concentrer sur des projets de coopération dans les pays producteurs, en Afrique et en Asie essentiellement, pour stimuler la production.
Ces six derniers mois, Lufthansa a opéré quatre vols par jour entre les villes allemandes de Hambourg (nord) et Francfort (ouest) où l'un des deux réacteurs était alimenté pour 50% par du carburant biosynthétique à base d'huiles végétales. Pour l'essentiel, il s'agissait d'huile de jatropha, une plante cultivée en Indonésie.
Le projet, d'un coût de 6,6 millions d'euros dont une partie subventionnée par le gouvernement allemand, a permis d'économiser 1.500 tonnes de dioxyde de carbone, pour 1.187 vols, et a démontré la compatibilité technique du carburant. Il se conclue jeudi, avec un vol de Francfort à Washington pour écouler le carburant qui reste.
D'autres compagnies, Air Japan ou Air New Zealand par exemple, ont réalisé des expériences dans ce domaine, mais Lufthansa se targue d'être la première à avoir introduit du biocarburant dans son plan de vol.
La compagnie avait évoqué par le passé un objectif d'alimentation de tous ses vols avec du biocarburant, à hauteur de 5% à 10%, à l'horizon 2020. M. Buse s'est montré plus vague mercredi, refusant de s'engager sur une date.
Lors de son projet-pilote, et à l'avenir, Lufthansa veut utiliser des matières végétales qui ne soient pas en concurrence avec des cultures alimentaires. Les biocarburants sont accusés par leurs détracteurs d'empiéter sur les cultures destinées à l'alimentation, ce qui aggraverait les problèmes de faim dans certaines régions du monde.
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L'expérience, à l'oeuvre depuis juillet dernier, "a eu un résultat positif, à partir duquel nous voulons continuer à travailler", a déclaré lors d'une conférence téléphonique Joachim Buse, responsable du projet.
Mais cela ne sera pas pour tout suite. "L'objectif est d'arriver à un prix (du carburant) sur la base duquel nous pouvons travailler", a-t-il dit, ce qui ne sera possible que quand la production atteindra une masse critique.
Dans un premier temps, Lufthansa, première compagnie européenne, va donc se concentrer sur des projets de coopération dans les pays producteurs, en Afrique et en Asie essentiellement, pour stimuler la production.
Ces six derniers mois, Lufthansa a opéré quatre vols par jour entre les villes allemandes de Hambourg (nord) et Francfort (ouest) où l'un des deux réacteurs était alimenté pour 50% par du carburant biosynthétique à base d'huiles végétales. Pour l'essentiel, il s'agissait d'huile de jatropha, une plante cultivée en Indonésie.
Le projet, d'un coût de 6,6 millions d'euros dont une partie subventionnée par le gouvernement allemand, a permis d'économiser 1.500 tonnes de dioxyde de carbone, pour 1.187 vols, et a démontré la compatibilité technique du carburant. Il se conclue jeudi, avec un vol de Francfort à Washington pour écouler le carburant qui reste.
D'autres compagnies, Air Japan ou Air New Zealand par exemple, ont réalisé des expériences dans ce domaine, mais Lufthansa se targue d'être la première à avoir introduit du biocarburant dans son plan de vol.
La compagnie avait évoqué par le passé un objectif d'alimentation de tous ses vols avec du biocarburant, à hauteur de 5% à 10%, à l'horizon 2020. M. Buse s'est montré plus vague mercredi, refusant de s'engager sur une date.
Lors de son projet-pilote, et à l'avenir, Lufthansa veut utiliser des matières végétales qui ne soient pas en concurrence avec des cultures alimentaires. Les biocarburants sont accusés par leurs détracteurs d'empiéter sur les cultures destinées à l'alimentation, ce qui aggraverait les problèmes de faim dans certaines régions du monde.
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