Patrice Guirao en vidéo conférence de presse depuis Nouméa où il réside.
PAPEETE, mercredi 23 janvier 2013. A la genèse de ce projet littéraire, les aventures d’Al Dorsey, enquêteur privé né dans la tête de Patrice Guirao devaient s’accomplir sur une trilogie, dont le 3e tome vient juste d’être publié Au Vent des Îles. Mais, deux autres volumes sont déjà en préparation.
Parolier de chanteurs célèbres de la variété française (Johnny Halliday, Florent Pagny, Pascal Obispo, Art Mengo entre autres) ou de comédies musicales à succès (Les Dix Commandements, le Roi Soleil, Cléopâtre, Mozart), Patrice Guirao s’est mis, sur le tard, à l’écriture de romans : le premier ayant été publié en 2009. Son choix stylistique s’est porté sur le polar, non pas tant pour créer des enquêtes policières alambiquées que pour y instiller une atmosphère, son regard amusé et tendre sur une société. Celle du Tahiti de la fin des années 1970 à 1980. Dans ces années-là, l’auteur était lycéen à Paul Gauguin, puis aiguilleur du ciel à Faa’a. «Ecrire ces romans c’est une manière de rendre hommage à ce pays où j’ai vécu 40 ans. C’est un regard tendre et comique, un côté canaille dans le sens gentil du terme. C’est aussi un moyen de placer tout ce qui tend à disparaître doucement de cet environnement : les trucks, les mamas près du marché de Papeete. Je me sers de mes propres souvenirs de cette époque et j’y mêle des éléments d’aujourd’hui : Internet et le téléphone portable» précise Patrice Guirao en visio conférence depuis Nouméa, où il vit aujourd’hui.
A travers sa galerie de personnages, c’est toute la mixité de la société polynésienne que traversent les aventures d’Al Dorsey, détective privé, (métis Tahitien/Farani) en mal d’affaires à traiter, mais qui se fourre tout seul dans les problèmes. Dans ce 3e opus, intitulé Si tu nous regardes, on retrouve les piliers des deux épisodes précédents : Toti, Sando, Al, Mamie Gyani, et bien entendu quelques cadavres, pour poser le décor. Et visiblement l’auteur a pris autant de plaisir à l’écrire, que ses lecteurs en trouvent à le lire. Aussi, le format de la trilogie est-il en train d’exploser. «J’aime beaucoup mes personnages, ça me fait plaisir de les voir réagir aux situations dans lesquelles ils se trouvent embarqués. Chacun des volumes se ferme sur une impasse. Le jeu est celui-ci : comment je vais les sortir de là ?». Patrice Guirao a déjà deux autres aventures programmées pour Al Dorsey, dont les titres formeront une phrase complète «Crois-le ! Lyao-ly, Si tu nous regardes, Tu vois, Rien n’est perdu». A ce jeu de cadavre exquis par titre interposé, Patrice Guirao peut même pousser plus loin encore sa trilogie. Laquelle pourrait devenir à terme pentalogie, hexalogie, heptalogie et pourquoi pas une décalogie ? Tant que Tahiti l’inspirera, rien ne semble pouvoir arrêter Patrice Guirao : ça tombe bien, on en redemande.
Parolier de chanteurs célèbres de la variété française (Johnny Halliday, Florent Pagny, Pascal Obispo, Art Mengo entre autres) ou de comédies musicales à succès (Les Dix Commandements, le Roi Soleil, Cléopâtre, Mozart), Patrice Guirao s’est mis, sur le tard, à l’écriture de romans : le premier ayant été publié en 2009. Son choix stylistique s’est porté sur le polar, non pas tant pour créer des enquêtes policières alambiquées que pour y instiller une atmosphère, son regard amusé et tendre sur une société. Celle du Tahiti de la fin des années 1970 à 1980. Dans ces années-là, l’auteur était lycéen à Paul Gauguin, puis aiguilleur du ciel à Faa’a. «Ecrire ces romans c’est une manière de rendre hommage à ce pays où j’ai vécu 40 ans. C’est un regard tendre et comique, un côté canaille dans le sens gentil du terme. C’est aussi un moyen de placer tout ce qui tend à disparaître doucement de cet environnement : les trucks, les mamas près du marché de Papeete. Je me sers de mes propres souvenirs de cette époque et j’y mêle des éléments d’aujourd’hui : Internet et le téléphone portable» précise Patrice Guirao en visio conférence depuis Nouméa, où il vit aujourd’hui.
A travers sa galerie de personnages, c’est toute la mixité de la société polynésienne que traversent les aventures d’Al Dorsey, détective privé, (métis Tahitien/Farani) en mal d’affaires à traiter, mais qui se fourre tout seul dans les problèmes. Dans ce 3e opus, intitulé Si tu nous regardes, on retrouve les piliers des deux épisodes précédents : Toti, Sando, Al, Mamie Gyani, et bien entendu quelques cadavres, pour poser le décor. Et visiblement l’auteur a pris autant de plaisir à l’écrire, que ses lecteurs en trouvent à le lire. Aussi, le format de la trilogie est-il en train d’exploser. «J’aime beaucoup mes personnages, ça me fait plaisir de les voir réagir aux situations dans lesquelles ils se trouvent embarqués. Chacun des volumes se ferme sur une impasse. Le jeu est celui-ci : comment je vais les sortir de là ?». Patrice Guirao a déjà deux autres aventures programmées pour Al Dorsey, dont les titres formeront une phrase complète «Crois-le ! Lyao-ly, Si tu nous regardes, Tu vois, Rien n’est perdu». A ce jeu de cadavre exquis par titre interposé, Patrice Guirao peut même pousser plus loin encore sa trilogie. Laquelle pourrait devenir à terme pentalogie, hexalogie, heptalogie et pourquoi pas une décalogie ? Tant que Tahiti l’inspirera, rien ne semble pouvoir arrêter Patrice Guirao : ça tombe bien, on en redemande.
A SAVOIR
Si tu nous regardes de Patrice Guirao
Edition : Au Vent des îles
Collection : Noir Pacifique
Prix : 2350 Fcfp
La couverture du roman (comme pour le précédent) est une illustration réalisée par le dessinateur de BD tahitien Steven Lejeune.
Pour commander ce livre en ligne cliquer ici
Si tu nous regardes de Patrice Guirao
Edition : Au Vent des îles
Collection : Noir Pacifique
Prix : 2350 Fcfp
La couverture du roman (comme pour le précédent) est une illustration réalisée par le dessinateur de BD tahitien Steven Lejeune.
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