Tahiti, le 26 décembre 2024 - Les fêtes de fin d'année, marquées par des repas copieux et une consommation excessive d'alcool, peuvent laisser des traces sur notre organisme. Pour se remettre en forme, pas de solution miracle ou des régimes draconiens. Une hydratation suffisante et un retour progressif à une alimentation équilibrée sont efficaces pour retrouver rapidement son bien-être.
Les fêtes de fin d'année sont souvent synonymes de moments de convivialité, mais aussi de repas gargantuesques, d’alcool à flots et de sédentarité. Les conséquences sur notre corps peuvent être nombreuses : maux de tête, nausées, fatigue intense... Les excès liés à ces festivités peuvent laisser des traces, mais pas de panique ! Si aucune solution miracle n'existe pour effacer ces excès en un clin d'œil, il n’est pas nécessaire de se tourner vers des régimes draconiens pour s’en remettre.
Retour à l’équilibre sans se punir
Il est tentant de vouloir éliminer rapidement les excès alimentaires après les fêtes. Mais selon Hélène Thual Roscol, diététicienne à Papeete, la clé réside dans la modération et l’adaptation, non dans les restrictions sévères : “Je ne préconise pas forcément de régime ou de programme spécifiques. Si les gens se rendent compte qu'ils ont trop mangé, c’est déjà un bon début. Dans ce cas, il suffit d'ajuster légèrement ses apports caloriques dans les jours qui suivent. L'idée est de réduire la consommation de graisses, de sucres et de sel, tout en mangeant en quantités plus petites.”
Ainsi, il n’est pas question de se plier à un régime drastique, mais de retrouver progressivement un équilibre alimentaire. Une approche douce et raisonnée, sans tomber dans l'excès inverse, car un jeûne trop sévère après les festivités pourrait avoir l'effet contraire. “Trop de restrictions peuvent provoquer un choc pour le corps, qui va alors tenter de se protéger en stockant encore plus. Il est important de retrouver ses apports caloriques habituels pour que le corps puisse se réguler naturellement et gérer les excès”, explique une autre diététicienne.
L’hydratation : l’alliée indispensable contre les excès d'alcool
Outre les repas trop copieux, les fêtes sont aussi marquées par une consommation élevée d'alcool. Si l’euphorie de la fête laisse place à des maux de tête et une bouche sèche le lendemain, l’hydratation devient alors la solution la plus simple et la plus efficace pour soulager ces symptômes. Hélène Thual Roscol conseille de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour. Car si l'exercice physique ou une douche froide peuvent procurer une sensation d'amélioration, ils n'accélèrent pas le processus d'élimination du foie. “Boire de l'eau, régulièrement et en grande quantité, apparaît comme le seul remède efficace, car la consommation d'alcool entraîne une déshydratation rapide – un litre d'eau perdu pour quatre verres d'alcool – qui amplifie certains des symptômes de la gueule de bois comme les maux de tête”, explique le site internet Allo Docteurs.
Bien que des remèdes comme l'aspirine ou l'ibuprofène soient souvent tentants pour lutter contre la gueule de bois, ils ne sont pas sans risques. Ces médicaments peuvent provoquer des brûlures d’estomac ou des reflux acides lorsqu'ils sont pris après une consommation d’alcool. Les experts recommandent donc de privilégier l’hydratation et, si besoin, des médicaments spécifiques pour favoriser la digestion, comme le citrate de bétaïne ou le bicarbonate de soude.
Un mois de sobriété pour se régénérer ?
Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin dans leur démarche de rétablissement, le Dry January, ou “janvier sobre” en français, peut être un défi intéressant. Cette campagne de santé publique invite les participants à s’abstenir d'alcool pendant tout le mois de janvier. Cette initiative est l’occasion pour beaucoup de se “remettre à zéro”, de prendre une pause dans leur consommation d’alcool et de repartir sur de bonnes bases. En plus des bienfaits immédiats sur la santé, cette période de sobriété permet souvent de mieux apprécier les bienfaits d’un corps sain et d’une routine équilibrée.
Les fêtes de fin d'année sont souvent synonymes de moments de convivialité, mais aussi de repas gargantuesques, d’alcool à flots et de sédentarité. Les conséquences sur notre corps peuvent être nombreuses : maux de tête, nausées, fatigue intense... Les excès liés à ces festivités peuvent laisser des traces, mais pas de panique ! Si aucune solution miracle n'existe pour effacer ces excès en un clin d'œil, il n’est pas nécessaire de se tourner vers des régimes draconiens pour s’en remettre.
Retour à l’équilibre sans se punir
Il est tentant de vouloir éliminer rapidement les excès alimentaires après les fêtes. Mais selon Hélène Thual Roscol, diététicienne à Papeete, la clé réside dans la modération et l’adaptation, non dans les restrictions sévères : “Je ne préconise pas forcément de régime ou de programme spécifiques. Si les gens se rendent compte qu'ils ont trop mangé, c’est déjà un bon début. Dans ce cas, il suffit d'ajuster légèrement ses apports caloriques dans les jours qui suivent. L'idée est de réduire la consommation de graisses, de sucres et de sel, tout en mangeant en quantités plus petites.”
Ainsi, il n’est pas question de se plier à un régime drastique, mais de retrouver progressivement un équilibre alimentaire. Une approche douce et raisonnée, sans tomber dans l'excès inverse, car un jeûne trop sévère après les festivités pourrait avoir l'effet contraire. “Trop de restrictions peuvent provoquer un choc pour le corps, qui va alors tenter de se protéger en stockant encore plus. Il est important de retrouver ses apports caloriques habituels pour que le corps puisse se réguler naturellement et gérer les excès”, explique une autre diététicienne.
L’hydratation : l’alliée indispensable contre les excès d'alcool
Outre les repas trop copieux, les fêtes sont aussi marquées par une consommation élevée d'alcool. Si l’euphorie de la fête laisse place à des maux de tête et une bouche sèche le lendemain, l’hydratation devient alors la solution la plus simple et la plus efficace pour soulager ces symptômes. Hélène Thual Roscol conseille de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour. Car si l'exercice physique ou une douche froide peuvent procurer une sensation d'amélioration, ils n'accélèrent pas le processus d'élimination du foie. “Boire de l'eau, régulièrement et en grande quantité, apparaît comme le seul remède efficace, car la consommation d'alcool entraîne une déshydratation rapide – un litre d'eau perdu pour quatre verres d'alcool – qui amplifie certains des symptômes de la gueule de bois comme les maux de tête”, explique le site internet Allo Docteurs.
Bien que des remèdes comme l'aspirine ou l'ibuprofène soient souvent tentants pour lutter contre la gueule de bois, ils ne sont pas sans risques. Ces médicaments peuvent provoquer des brûlures d’estomac ou des reflux acides lorsqu'ils sont pris après une consommation d’alcool. Les experts recommandent donc de privilégier l’hydratation et, si besoin, des médicaments spécifiques pour favoriser la digestion, comme le citrate de bétaïne ou le bicarbonate de soude.
Un mois de sobriété pour se régénérer ?
Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin dans leur démarche de rétablissement, le Dry January, ou “janvier sobre” en français, peut être un défi intéressant. Cette campagne de santé publique invite les participants à s’abstenir d'alcool pendant tout le mois de janvier. Cette initiative est l’occasion pour beaucoup de se “remettre à zéro”, de prendre une pause dans leur consommation d’alcool et de repartir sur de bonnes bases. En plus des bienfaits immédiats sur la santé, cette période de sobriété permet souvent de mieux apprécier les bienfaits d’un corps sain et d’une routine équilibrée.