Tahiti, le 5 décembre 2024 – Les bénévoles qui œuvrent pour la jeunesse au travers des associations demandent au Pays plus de reconnaissance, notamment en matière de suivi si ce n’est d’acceptation des dossiers déposés au risque de se décourager.
Plusieurs représentants d’associations étaient présents ce jeudi à la pointe Vénus pour célébrer la journée internationale du bénévolat. Pour la ministre des Sports, de la jeunesse et de la prévention contre la délinquance, Nahema Temarii, ces bénévoles sont “le ciment de la jeunesse et il va falloir […] transmettre cet amour du don de soi […] à cette jeunesse qui évolue dans un univers différent”.
Elle a également rappelé qu’une étude faite en 2001 sur le bénévolat avait quantifié sa valeur pour la collectivité. Sans bénévolat, les actions accomplies cette année-là “aurait coûté deux milliards cent millions de francs” à la Polynésie française, a-t-elle souligné.
Au Fenua, on comptabilise à peu près 9.000 associations de type “loi de 1901” enregistrées à la Direction de la réglementation et des affaires juridiques. “Cela fait une association pour trente habitants […]. Notre population œuvre dans l’ombre, sans reconnaissance, sans chercher à briller, par amour et par passion.” Des bénévoles qui sont un bienfait pour le Pays et que la collectivité “veut” soutenir : ils sont avec les jeunes “H24, 7 jours sur 7, quand nous au Pays nous n’avons pas la capacité de le faire.” C’est pourquoi le conseil des ministres vient d’entériner la création du comité de la vie associative. Son objectif : “Comprendre quels sont les freins et aider à trouver des solutions.”
Plusieurs représentants d’associations étaient présents ce jeudi à la pointe Vénus pour célébrer la journée internationale du bénévolat. Pour la ministre des Sports, de la jeunesse et de la prévention contre la délinquance, Nahema Temarii, ces bénévoles sont “le ciment de la jeunesse et il va falloir […] transmettre cet amour du don de soi […] à cette jeunesse qui évolue dans un univers différent”.
Elle a également rappelé qu’une étude faite en 2001 sur le bénévolat avait quantifié sa valeur pour la collectivité. Sans bénévolat, les actions accomplies cette année-là “aurait coûté deux milliards cent millions de francs” à la Polynésie française, a-t-elle souligné.
Au Fenua, on comptabilise à peu près 9.000 associations de type “loi de 1901” enregistrées à la Direction de la réglementation et des affaires juridiques. “Cela fait une association pour trente habitants […]. Notre population œuvre dans l’ombre, sans reconnaissance, sans chercher à briller, par amour et par passion.” Des bénévoles qui sont un bienfait pour le Pays et que la collectivité “veut” soutenir : ils sont avec les jeunes “H24, 7 jours sur 7, quand nous au Pays nous n’avons pas la capacité de le faire.” C’est pourquoi le conseil des ministres vient d’entériner la création du comité de la vie associative. Son objectif : “Comprendre quels sont les freins et aider à trouver des solutions.”
“On est en train de faire votre boulot”
De son côté, la présidente de SOS suicide, Annie Tuheiava, est engagée depuis quarante ans auprès des associations. Pour elle le constat est grave : “la population en Polynésie est en souffrance.” Elle a profité jeudi de l’événement de la Pointe Vénus pour faire un appel du pied à la jeunesse en quête de nouveaux bénévoles.
Heiva, un jeune bénévole de l’association Jeunesse Manuia de Mahina espère lui aussi que “le bénévolat ne va pas disparaitre”. Mais il regrette qu’il n’y ait pas eu “énormément d’activités et d’animations” pour la célébration de la journée internationale du bénévolat. Il pointe du doigt le fait que les bénévoles n’aient pas été assez mis à l’honneur et que les discours aient surtout porté sur l’organisation de cette journée. Il explique que certains bénévoles comme lui sont fonctionnaires du Pays. Mais, pour participer à de tels événement qui sont à l’agenda du Pays, ils soient contraints de déposer des congés “alors que je viens aussi servir mon pays, je vais mettre en avant la jeunesse comme la Taure’a Moove. C’est dommage. J’espère que ça va changer”.
Teva Renvoyé est, lui aussi, bénévole dans son quartier depuis douze ans. Pour lui tout ce qui est drogue c’est “tolérance zéro”. Lorsqu’il a commencé, il n’a “reçu aucune aide de qui que ce soit”. Depuis deux ans, la commune de Papeete lui vient en aide via des subventions. Pour lui, le nerf de la guerre “les finances” ne sont pas toujours eu rendez-vous, quand ce ne sont pas les dossiers déposés auprès des élus à l’assemblée ou auprès du gouvernement qui restent “au point mort alors que c’est eux qui détiennent les clés” : “Il faut qu’il y ait un suivi et des résultats, c’est cela qui nous rendra fiers, nous les bénévoles, qu’il y ait des résultats au niveau des institutions au risque de décourager les bénévoles. On est en train de faire votre boulot !”
L’an prochain, c’est la commune de Moorea-Maiao qui recevra tous ces bénévoles pour célébrer ensemble la journée internationale en leur honneur.
Heiva, un jeune bénévole de l’association Jeunesse Manuia de Mahina espère lui aussi que “le bénévolat ne va pas disparaitre”. Mais il regrette qu’il n’y ait pas eu “énormément d’activités et d’animations” pour la célébration de la journée internationale du bénévolat. Il pointe du doigt le fait que les bénévoles n’aient pas été assez mis à l’honneur et que les discours aient surtout porté sur l’organisation de cette journée. Il explique que certains bénévoles comme lui sont fonctionnaires du Pays. Mais, pour participer à de tels événement qui sont à l’agenda du Pays, ils soient contraints de déposer des congés “alors que je viens aussi servir mon pays, je vais mettre en avant la jeunesse comme la Taure’a Moove. C’est dommage. J’espère que ça va changer”.
Teva Renvoyé est, lui aussi, bénévole dans son quartier depuis douze ans. Pour lui tout ce qui est drogue c’est “tolérance zéro”. Lorsqu’il a commencé, il n’a “reçu aucune aide de qui que ce soit”. Depuis deux ans, la commune de Papeete lui vient en aide via des subventions. Pour lui, le nerf de la guerre “les finances” ne sont pas toujours eu rendez-vous, quand ce ne sont pas les dossiers déposés auprès des élus à l’assemblée ou auprès du gouvernement qui restent “au point mort alors que c’est eux qui détiennent les clés” : “Il faut qu’il y ait un suivi et des résultats, c’est cela qui nous rendra fiers, nous les bénévoles, qu’il y ait des résultats au niveau des institutions au risque de décourager les bénévoles. On est en train de faire votre boulot !”
L’an prochain, c’est la commune de Moorea-Maiao qui recevra tous ces bénévoles pour célébrer ensemble la journée internationale en leur honneur.