Le groupe a passé dix jours au Real World Studio de Peter Gabriel, en Angleterre. Des studios qui ont vu passé les plus grandes stars planétaires de la musique de Rihanna, à Beyonce en passant par Muse. Crédit : Tikahiri
PAPEETE, le 26 octobre 2018 - Le groupe paumotu de rock signe son retour cette année avec un cinquième album studio, entièrement enregistré en Angleterre, dans les mythiques studios Real World de Peter Gabriel. En attendant la sortie de l'album, prévue début décembre, le groupe a dévoilé ce jeudi un premier titre intitulé "Te maru o Havaiki".
Plus de trois ans que les fans du groupe l'attendent. Le groupe de rock paumotu Tikahiri signe son retour cette année avec un cinquième album studio. 15 chansons inédites, dont 3 en paumotu, et le reste en anglais. Des titres enregistrés en Angleterre, dans les mythiques studios Real World de Peter Gabriel, en août dernier. Des studios qui ont vu passé les plus grandes stars planétaires de la musique de Rihanna, à Beyonce en passant par Muse. Rien que ça. "Enregistrer là-bas dans ces conditions, c'était comme décrocher le saint Graal. C'est le must", s'est réjoui Stéphane Rossoni, batteur du groupe.
"Au Real Word Studio, les mecs techniquement sont supers au point, ce sont tous des artistes. Ils ont côtoyé les plus grands", confie Aroma Salmon, leader du groupe. Avant d'ajouter, "les studios sont situés dans un superbe cadre. Sur place on était déconnecté de tout, mais en même temps connecté avec les équipes sur place. C’était presque de la détente de travailler dans ces conditions. Tous les capteurs étaient ouverts."
Le groupe passe ainsi dix jours sur place, et enregistre donc 15 chansons. Le mixage a ensuite été confié au groupe de pop américain The Dandy Warhols, avec lequel les Tikahiri avaient partagé l'affiche lors du Black Woodstock en Nouvelle Calédonie. "On a tout de suite accroché, et depuis on ne s'est plus quitté. Ils ont ensuite insisté pour mixer notre album, et j'en suis très heureux. C'est un groupe dont je suis vraiment fan. J'adore leur musique, et le son qu'ils ont. J'adore leur vibs, un peu discothèque, rock, et en même temps on ressent une certaine douceur aussi", indique Aroma Salmon.
Plus de trois ans que les fans du groupe l'attendent. Le groupe de rock paumotu Tikahiri signe son retour cette année avec un cinquième album studio. 15 chansons inédites, dont 3 en paumotu, et le reste en anglais. Des titres enregistrés en Angleterre, dans les mythiques studios Real World de Peter Gabriel, en août dernier. Des studios qui ont vu passé les plus grandes stars planétaires de la musique de Rihanna, à Beyonce en passant par Muse. Rien que ça. "Enregistrer là-bas dans ces conditions, c'était comme décrocher le saint Graal. C'est le must", s'est réjoui Stéphane Rossoni, batteur du groupe.
"Au Real Word Studio, les mecs techniquement sont supers au point, ce sont tous des artistes. Ils ont côtoyé les plus grands", confie Aroma Salmon, leader du groupe. Avant d'ajouter, "les studios sont situés dans un superbe cadre. Sur place on était déconnecté de tout, mais en même temps connecté avec les équipes sur place. C’était presque de la détente de travailler dans ces conditions. Tous les capteurs étaient ouverts."
Le groupe passe ainsi dix jours sur place, et enregistre donc 15 chansons. Le mixage a ensuite été confié au groupe de pop américain The Dandy Warhols, avec lequel les Tikahiri avaient partagé l'affiche lors du Black Woodstock en Nouvelle Calédonie. "On a tout de suite accroché, et depuis on ne s'est plus quitté. Ils ont ensuite insisté pour mixer notre album, et j'en suis très heureux. C'est un groupe dont je suis vraiment fan. J'adore leur musique, et le son qu'ils ont. J'adore leur vibs, un peu discothèque, rock, et en même temps on ressent une certaine douceur aussi", indique Aroma Salmon.
"ON A AUSSI UN COTE PLUS DOUX"
Et donc en attendant de pouvoir savourer cet album, qui devrait sortir début décembre, les fans du groupe peuvent découvrir depuis ce jeudi le premier extrait de cet album, Te maru o Havaiki diffusé sur les ondes de deux radios du fenua. Un titre plus pop, avec des sonorités locales. Un style assez éloigné de ce que le groupe avait l'habitude de proposer.
Aroma Salmon explique, "pour toucher un public plus large il faut choisir un morceau qui soit plus accessible. Mais après on n'est pas juste des destroyers. On a aussi un côté plus doux, et puis on a pris un peu de bouteille. Et c'est vrai que l'on ait plus apaisé qu'avant."
Et pour cette fin d'année 2018, et pour 2019 le groupe a pas mal de projet dans ses cartons. "Il y a plusieurs clips en préparation. Nous on est un peu foufou, et puis on adore les clips. Et c'est ce qui nous a fait sortir de l'ordinaire par rapport à nos images, donc on en fera pas mal. A côté de ça on prévoit des live, une tournée, et des participations à des festivals", confie Aroma Salmon.
Les Tikahiri sont bel et bien de retour.
Aroma Salmon explique, "pour toucher un public plus large il faut choisir un morceau qui soit plus accessible. Mais après on n'est pas juste des destroyers. On a aussi un côté plus doux, et puis on a pris un peu de bouteille. Et c'est vrai que l'on ait plus apaisé qu'avant."
Et pour cette fin d'année 2018, et pour 2019 le groupe a pas mal de projet dans ses cartons. "Il y a plusieurs clips en préparation. Nous on est un peu foufou, et puis on adore les clips. Et c'est ce qui nous a fait sortir de l'ordinaire par rapport à nos images, donc on en fera pas mal. A côté de ça on prévoit des live, une tournée, et des participations à des festivals", confie Aroma Salmon.
Les Tikahiri sont bel et bien de retour.
PAROLE A
Aroma Salmon, leader et chanteur du groupe Tikahiri
"Cette chanson raconte comment l'homme se comporte face aux éléments"
Quelle est la signification de cette chanson ?
Te maru o Havaiki, ça se traduit par l'ombre de Havaiki. Havaiki qui est également l'ancien nom de Fakarava, dont on est originaire avec mon frère. Dans le morceau, Havaiki est le nom d'une pirogue construit selon les méthodes ancestrales, une façon de revenir à l'époque de nos anciens. Et cette pirogue dans la chanson est face aux éléments. Il y a tout d'abord le mara'amu. Dans le deuxième chapitre elle est face au maoke, le vent du nord. Après c'est le toerau, le vent d'ouest, nord-ouest. Cette chanson raconte comment l'homme se comporte face à ses éléments. Cette chanson c'est aussi une rétrospection de soi-même aussi, avec tout ce qui peut se passer à l'intérieur de nous.
Comment tu as composé ce titre ?
Je compose la majorité des titres à Fakarava. Et quand je suis assis là-bas sous le pakokota, je prends une vieille guitare qui a plus de 30 ans. Elle a un son particulier, qui est terrible, mais qui un son particulier, et authentique. Je suis face au vent, aux éléments, et il y a quelque chose de spéciale qui se produit. Les paroles viennent ensuite toute seule. Je vois des images et j'écris juste ce que je vois. Ce titre a été bouclé en dix minutes je crois. Et quand ça ne vient pas je ne force rien.
Quels sont les futurs projets du groupe ?
On a plusieurs clips en préparation. Nous on est un peu foufou, et puis on adore les clips. Et c'est ce qui nous a fait connaître donc on en fera pas mal. On est en train de mettre en place avec le groupe une tournée, des participations à des festivals, avec quelque chose qui se prépare notamment en Asie du sud. Ca a toujours été quelque chose d'important pour nous d'enchainer les gros festivals, avec un bus à l'effigie du groupe.
"Cette chanson raconte comment l'homme se comporte face aux éléments"
Quelle est la signification de cette chanson ?
Te maru o Havaiki, ça se traduit par l'ombre de Havaiki. Havaiki qui est également l'ancien nom de Fakarava, dont on est originaire avec mon frère. Dans le morceau, Havaiki est le nom d'une pirogue construit selon les méthodes ancestrales, une façon de revenir à l'époque de nos anciens. Et cette pirogue dans la chanson est face aux éléments. Il y a tout d'abord le mara'amu. Dans le deuxième chapitre elle est face au maoke, le vent du nord. Après c'est le toerau, le vent d'ouest, nord-ouest. Cette chanson raconte comment l'homme se comporte face à ses éléments. Cette chanson c'est aussi une rétrospection de soi-même aussi, avec tout ce qui peut se passer à l'intérieur de nous.
Comment tu as composé ce titre ?
Je compose la majorité des titres à Fakarava. Et quand je suis assis là-bas sous le pakokota, je prends une vieille guitare qui a plus de 30 ans. Elle a un son particulier, qui est terrible, mais qui un son particulier, et authentique. Je suis face au vent, aux éléments, et il y a quelque chose de spéciale qui se produit. Les paroles viennent ensuite toute seule. Je vois des images et j'écris juste ce que je vois. Ce titre a été bouclé en dix minutes je crois. Et quand ça ne vient pas je ne force rien.
Quels sont les futurs projets du groupe ?
On a plusieurs clips en préparation. Nous on est un peu foufou, et puis on adore les clips. Et c'est ce qui nous a fait connaître donc on en fera pas mal. On est en train de mettre en place avec le groupe une tournée, des participations à des festivals, avec quelque chose qui se prépare notamment en Asie du sud. Ca a toujours été quelque chose d'important pour nous d'enchainer les gros festivals, avec un bus à l'effigie du groupe.
PRATIQUE
Le titre Te maru o Havaiki, sera disponible gratuitement ce samedi en podcast sur www.radio1.pf et sur les pages Facebook Radio1 Tahiti et Tiare FM.