Tokyo, Japon | AFP | vendredi 17/08/2017 - Le chef d'état-major inter-armées américain a insisté vendredi, à l'adresse de la Corée du Nord, sur la force de l'alliance avec le Japon, disant les Etats-Unis prêts à défendre l'archipel en cas d'attaque.
Le général Joe Dunford, en visite à Tokyo à l'issue d'une tournée en Asie, s'est entretenu avec son homologue japonais, Katsutoshi Kawano, avant de rencontrer le Premier ministre, Shinzo Abe.
Ce déplacement intervient après les provocations militaires de Pyongyang qui a menacé de tirer des missiles à proximité de l'île américaine de Guam, dans le Pacifique, survolant au passage l'archipel nippon.
"Je pense que nous avons clairement fait comprendre à la Corée du Nord et au reste de la région qu'une attaque sur l'un d'entre nous équivalait à une attaque contre nos deux pays", a déclaré Joe Dunford. "Et ceci est très, très important dans le cadre de la dissuasion nucléaire".
Le plus haut gradé de l'armée américaine a rappelé "l'engagement indéfectible" des Etats-Unis pour la sécurité de leur allié japonais, déjà réaffirmé la veille par le nouvel ambassadeur à Tokyo, Bill Hagerty, ainsi que lors de la réunion 2+2 à Washington entre les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays.
Mais une telle insistance sur l'importance de l'alliance est aussi une manière implicite d'appeler Tokyo à tenir pleinement son rôle. Jeudi, M. Hagerty avait souhaité "une plus grande implication du Japon, et plus de responsabilité et d'autorité du Japon".
"Nous apprécions le fait que le président Donald Trump ait clairement dit que toutes les options étaient sur la table pour protéger l'alliance", a de son côté répondu Shinzo Abe.
Ce dernier ne s'est pas davantage avancé sur le rôle du Japon, bien qu'il ait plusieurs fois dans le passé évoqué la menace nord-coréenne pour faire voter une loi très controversée renforçant les prérogatives des forces d'autodéfense (nom de l'armée japonaise). Il n'avait alors pas hésité à réinterpréter la Constitution pacifiste japonaise, faute d'avoir pu l'amender jusqu'à présent.
Le général Joe Dunford, en visite à Tokyo à l'issue d'une tournée en Asie, s'est entretenu avec son homologue japonais, Katsutoshi Kawano, avant de rencontrer le Premier ministre, Shinzo Abe.
Ce déplacement intervient après les provocations militaires de Pyongyang qui a menacé de tirer des missiles à proximité de l'île américaine de Guam, dans le Pacifique, survolant au passage l'archipel nippon.
"Je pense que nous avons clairement fait comprendre à la Corée du Nord et au reste de la région qu'une attaque sur l'un d'entre nous équivalait à une attaque contre nos deux pays", a déclaré Joe Dunford. "Et ceci est très, très important dans le cadre de la dissuasion nucléaire".
Le plus haut gradé de l'armée américaine a rappelé "l'engagement indéfectible" des Etats-Unis pour la sécurité de leur allié japonais, déjà réaffirmé la veille par le nouvel ambassadeur à Tokyo, Bill Hagerty, ainsi que lors de la réunion 2+2 à Washington entre les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays.
Mais une telle insistance sur l'importance de l'alliance est aussi une manière implicite d'appeler Tokyo à tenir pleinement son rôle. Jeudi, M. Hagerty avait souhaité "une plus grande implication du Japon, et plus de responsabilité et d'autorité du Japon".
"Nous apprécions le fait que le président Donald Trump ait clairement dit que toutes les options étaient sur la table pour protéger l'alliance", a de son côté répondu Shinzo Abe.
Ce dernier ne s'est pas davantage avancé sur le rôle du Japon, bien qu'il ait plusieurs fois dans le passé évoqué la menace nord-coréenne pour faire voter une loi très controversée renforçant les prérogatives des forces d'autodéfense (nom de l'armée japonaise). Il n'avait alors pas hésité à réinterpréter la Constitution pacifiste japonaise, faute d'avoir pu l'amender jusqu'à présent.