Saint-Denis, France | AFP | mercredi 07/10/2020 - Les Bleus ont offert un cocktail d'expérience et d'insouciance fatal aux Ukrainiens (7-1), mercredi en amical à Saint-Denis, avec Olivier Giroud capitaine exemplaire pour sa 100e sélection d'une jeune garde aux dents longues à l'image d'Eduardo Camavinga, buteur prodige à 17 ans.
Dans son jardin du Stade de France, où l'histoire d'amour avec les Bleus a débuté en 2011, Giroud a enfilé le brassard de capitaine en même temps que le costume de deuxième meilleur buteur tricolore de l'histoire, qu'il a chipé à l'ancien propriétaire Michel Platini d'un doublé en première période (24e, 34e).
Pour ce tour de chauffe avant de recevoir le Portugal de Cristiano Ronaldo, dimanche en Ligue des nations, Didier Deschamps avait aligné une équipe principalement de "coiffeurs" (remplaçants) et de jeunes pousses, encadré par le doyen Steve Mandanda (35 ans) dans les buts et l'inamovible Giroud, donc, associé à Anthony Martial en attaque.
En excluant Giroud et ses 34 ans, les Bleus présents au coup d'envoi comptaient un peu plus de 16 sélections en moyenne au compteur, un chiffre que les jeunes Dayot Upamecano (21 ans), Houssem Aouar (22 ans) et Eduardo Camavinga (17 ans) ont fortement tiré vers le bas.
Le bijou de Camavinga
Les jeunes promesses ont bien lancé le sprint d'octobre auquel le sélectionneur est confronté, avec ses trois matches en une semaine. Ils ont su rendre au patron des champions du monde la confiance accordée, en même temps que ravir le millier de spectateurs (partenaires de la FFF, club des supporters et familles des joueurs) présents en tribune.
"Je suis très satisfait. Cela m'a permis de gérer l'ensemble du groupe, de répartir le temps de jeu", a savouré Deschamps sur TF1, ravi d'avoir vu ses joueurs "être efficaces" malgré la rotation. "Il y a beaucoup de points positifs".
Upamecano s'est en effet montré plus solide que lors de ses deux premières sorties de septembre, Aouar a multiplié les initiatives pour sa première apparition dans le groupe France et Camavinga a donné un peu plus d'épaisseur à son image de phénomène, d'un premier but sous le maillot bleu qui a lancé le festival offensif.
Comme un symbole, le milieu de Rennes a mis à profit une tête de Giroud repoussée par le gardien pour devenir, à 17 ans et 10 mois, le plus jeune buteur français de l'après-guerre. Et quel but! Dos à la cage ukrainienne, il a logé le ballon dans les filets d'un subtil retourné (9e), arrachant un large sourire au sélectionneur.
Mandanda blessé, Pogba de retour
La satisfaction de Deschamps s'est prolongée avec le doublé de son attaquant fétiche, d'une frappe lointaine enroulée du gauche (24e) puis d'une tête plongeante (34e) en exploitant un tir d'Aouar repoussé par le gardien.
Le jeune milieu de l'OL s'est montré à son avantage, un mois après un test positif au Covid-19 qui l'avait contraint de renoncer à une première convocation. Il a tenté sa chance de loin, trouvé le petit filet (45e) et tiré avec application les corners, comme celui qui a débouché sur le but contre-son-camp de Mykolenko (39e).
Tout n'a pas été parfait malgré tout, notamment en seconde période où la machine bleue s'est quelque peu grippée.
Les Ukrainiens, bien qu'affaiblis ces derniers jours par une flopée de blessures et de contaminations au Covid-19, ont retrouvé des forces et de la confiance par Tsygankov, buteur (53e) une minute avant qu'Oleksandr Zubkov ne trouve le poteau droit de Mike Maignan (1re sélection), successeur à la pause de Mandanda, gêné physiquement.
En première période, le gardien de l'OM a aussi connu des frayeurs, mais il a su s'imposer (21e, 41e, 42e) devant les hommes d'Andriy Shevchenko, l'ancien Ballon d'or à la tête de la "Zbirna" depuis 2016.
Du côté de Deschamps, la rencontre aura eu le mérite d'offrir du temps de jeu aux petits nouveaux, de relancer des remplaçants comme Corentin Tolisso, buteur (65e), et de lancer après la pause Raphaël Varane, Wissam Ben Yedder et Paul Pogba, plus vu sous le maillot bleu depuis juin 2019. Entrés également en seconde période, Kylian Mbappé (82e) et Antoine Griezmann (89e) y sont allés de leur but.
Les Bleus disposent désormais de quatre jours pour préparer la revanche contre le Portugal, leur bourreau en finale de l'Euro-2016 dans ce même Stade de France.
Dans son jardin du Stade de France, où l'histoire d'amour avec les Bleus a débuté en 2011, Giroud a enfilé le brassard de capitaine en même temps que le costume de deuxième meilleur buteur tricolore de l'histoire, qu'il a chipé à l'ancien propriétaire Michel Platini d'un doublé en première période (24e, 34e).
Pour ce tour de chauffe avant de recevoir le Portugal de Cristiano Ronaldo, dimanche en Ligue des nations, Didier Deschamps avait aligné une équipe principalement de "coiffeurs" (remplaçants) et de jeunes pousses, encadré par le doyen Steve Mandanda (35 ans) dans les buts et l'inamovible Giroud, donc, associé à Anthony Martial en attaque.
En excluant Giroud et ses 34 ans, les Bleus présents au coup d'envoi comptaient un peu plus de 16 sélections en moyenne au compteur, un chiffre que les jeunes Dayot Upamecano (21 ans), Houssem Aouar (22 ans) et Eduardo Camavinga (17 ans) ont fortement tiré vers le bas.
Le bijou de Camavinga
Les jeunes promesses ont bien lancé le sprint d'octobre auquel le sélectionneur est confronté, avec ses trois matches en une semaine. Ils ont su rendre au patron des champions du monde la confiance accordée, en même temps que ravir le millier de spectateurs (partenaires de la FFF, club des supporters et familles des joueurs) présents en tribune.
"Je suis très satisfait. Cela m'a permis de gérer l'ensemble du groupe, de répartir le temps de jeu", a savouré Deschamps sur TF1, ravi d'avoir vu ses joueurs "être efficaces" malgré la rotation. "Il y a beaucoup de points positifs".
Upamecano s'est en effet montré plus solide que lors de ses deux premières sorties de septembre, Aouar a multiplié les initiatives pour sa première apparition dans le groupe France et Camavinga a donné un peu plus d'épaisseur à son image de phénomène, d'un premier but sous le maillot bleu qui a lancé le festival offensif.
Comme un symbole, le milieu de Rennes a mis à profit une tête de Giroud repoussée par le gardien pour devenir, à 17 ans et 10 mois, le plus jeune buteur français de l'après-guerre. Et quel but! Dos à la cage ukrainienne, il a logé le ballon dans les filets d'un subtil retourné (9e), arrachant un large sourire au sélectionneur.
Mandanda blessé, Pogba de retour
La satisfaction de Deschamps s'est prolongée avec le doublé de son attaquant fétiche, d'une frappe lointaine enroulée du gauche (24e) puis d'une tête plongeante (34e) en exploitant un tir d'Aouar repoussé par le gardien.
Le jeune milieu de l'OL s'est montré à son avantage, un mois après un test positif au Covid-19 qui l'avait contraint de renoncer à une première convocation. Il a tenté sa chance de loin, trouvé le petit filet (45e) et tiré avec application les corners, comme celui qui a débouché sur le but contre-son-camp de Mykolenko (39e).
Tout n'a pas été parfait malgré tout, notamment en seconde période où la machine bleue s'est quelque peu grippée.
Les Ukrainiens, bien qu'affaiblis ces derniers jours par une flopée de blessures et de contaminations au Covid-19, ont retrouvé des forces et de la confiance par Tsygankov, buteur (53e) une minute avant qu'Oleksandr Zubkov ne trouve le poteau droit de Mike Maignan (1re sélection), successeur à la pause de Mandanda, gêné physiquement.
En première période, le gardien de l'OM a aussi connu des frayeurs, mais il a su s'imposer (21e, 41e, 42e) devant les hommes d'Andriy Shevchenko, l'ancien Ballon d'or à la tête de la "Zbirna" depuis 2016.
Du côté de Deschamps, la rencontre aura eu le mérite d'offrir du temps de jeu aux petits nouveaux, de relancer des remplaçants comme Corentin Tolisso, buteur (65e), et de lancer après la pause Raphaël Varane, Wissam Ben Yedder et Paul Pogba, plus vu sous le maillot bleu depuis juin 2019. Entrés également en seconde période, Kylian Mbappé (82e) et Antoine Griezmann (89e) y sont allés de leur but.
Les Bleus disposent désormais de quatre jours pour préparer la revanche contre le Portugal, leur bourreau en finale de l'Euro-2016 dans ce même Stade de France.