WASHINGTON, 27 février 2012 (AFP) - La réduction des glaces dans l'océan arctique dû au réchauffement pourrait expliquer les hivers fortement enneigés et très froids de ces dernières années dans certaines parties de l'hémisphère nord, selon des chercheurs américains dont les travaux sont publiés lundi.
Depuis que la superficie de la banquise est tombée à un niveau record en 2007, des chutes de neiges nettement plus abondantes que la normale ont été observées dans de vastes régions nord américaines, du continent européen et de la Chine, soulignent-ils.
Durant les hivers 2009-2010 et 2010-2011, l'hémisphère nord a enregistré sa deuxième et troisième plus fortes accumulations de neige dans les annales.
Les données recueillies de 1979 --début des observations par satellites-- à 2010 montrent une diminution d'un million de km2 de la superficie des glaces de l'océan arctique en automne soit 29,4% de sa surface et l'équivalent de deux fois la France, précisent les scientifiques de l'Institut de Technology de Géorgie (sud-est).
Cette diminution des glaces arctiques a correspondu à une couverture neigeuse hivernale nettement plus élevée que la normale dans le nord-est des Etats-Unis, le nord-ouest et le centre de l'Europe ainsi que le nord de la Chine, ajoutent-ils.
"Notre étude démontre que la diminution des glaces de l'océan arctique est liée à des changements dans le circulation atmosphérique de l'hémisphère nord en hiver", souligne Judith Curry, présidente de l'Ecole des sciences atmosphériques et de la Terre à l'Institut de Technology de Géorgie et principal auteur de cette communication.
Ces travaux paraissent dans la version en ligne des Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datée du 27 février 2012.
js/sj
Depuis que la superficie de la banquise est tombée à un niveau record en 2007, des chutes de neiges nettement plus abondantes que la normale ont été observées dans de vastes régions nord américaines, du continent européen et de la Chine, soulignent-ils.
Durant les hivers 2009-2010 et 2010-2011, l'hémisphère nord a enregistré sa deuxième et troisième plus fortes accumulations de neige dans les annales.
Les données recueillies de 1979 --début des observations par satellites-- à 2010 montrent une diminution d'un million de km2 de la superficie des glaces de l'océan arctique en automne soit 29,4% de sa surface et l'équivalent de deux fois la France, précisent les scientifiques de l'Institut de Technology de Géorgie (sud-est).
Cette diminution des glaces arctiques a correspondu à une couverture neigeuse hivernale nettement plus élevée que la normale dans le nord-est des Etats-Unis, le nord-ouest et le centre de l'Europe ainsi que le nord de la Chine, ajoutent-ils.
"Notre étude démontre que la diminution des glaces de l'océan arctique est liée à des changements dans le circulation atmosphérique de l'hémisphère nord en hiver", souligne Judith Curry, présidente de l'Ecole des sciences atmosphériques et de la Terre à l'Institut de Technology de Géorgie et principal auteur de cette communication.
Ces travaux paraissent dans la version en ligne des Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datée du 27 février 2012.
js/sj