Manille, Philippines | AFP | vendredi 21/07/2017 - Le président des Philippines Rodrigo Duterte a répondu vendredi à l'invitation à la Maison Blanche de son homologue américain Donald Trump en affirmant qu'il ne se rendrait jamais aux Etats-Unis, un pays qu'il trouve "nul".
"A aucun moment au cours de mon mandat, ou même après, je ne me rendrai en Amérique", a déclaré le chef de l'Etat philippin à des journalistes.
"J'ai vu l'Amérique et c'est nul. Ils commettent de nombreuses violations des droits de l'homme", a-t-il ajouté.
M. Duterte a lui-même essuyé de nombreuses critiques de l'étranger pour la sanglante guerre qu'il a déclenchée contre le narcotrafic dans l'archipel.
Au plan bilatéral, les relations entre Manille et Washington se sont dégradées depuis l'arrivée au pouvoir il y a un an de M. Duterte qui se dit "socaliste" et a réorienté sa diplomatie en direction de Pékin et de Moscou.
Pourtant, en avril le président américain Donald Trump avait invité son homologue philippin à Washington. A l'époque, M. Duterte n'avait pas confirmé sa venue, mettant en avant un agenda chargé.
Mais sa charge contre les Etats-Unis est aussi une réponse à une audition organisée la veille par une Commission des droits de l'homme du Congrès américain au sujet de la guerre qu'il livre aux trafiquants.
Le représentant démocrate James McGovern y a affirmé que le président philippin n'aurait jamis dû être invité à Washington et qu'il serait en tête des manifestations contre sa venue si d'aventure M. Duterte se rendait aux Etats-Unis.
"Qu'est ce qui pousse ce type à croire que j'irai en Amérique?", lui a répondu le président philippin vendredi.
Ancienne colonie américaine (1898-1946), les Philippines ont des relations culturelles et économiques très fortes avec les Etats-Unis. Les deux pays sont aussi liés par un traité de défense mutuelle et les forces américaines assistent depuis des années les Philippins dans diverses tâches liées à la sécurité de l'archipel.
"A aucun moment au cours de mon mandat, ou même après, je ne me rendrai en Amérique", a déclaré le chef de l'Etat philippin à des journalistes.
"J'ai vu l'Amérique et c'est nul. Ils commettent de nombreuses violations des droits de l'homme", a-t-il ajouté.
M. Duterte a lui-même essuyé de nombreuses critiques de l'étranger pour la sanglante guerre qu'il a déclenchée contre le narcotrafic dans l'archipel.
Au plan bilatéral, les relations entre Manille et Washington se sont dégradées depuis l'arrivée au pouvoir il y a un an de M. Duterte qui se dit "socaliste" et a réorienté sa diplomatie en direction de Pékin et de Moscou.
Pourtant, en avril le président américain Donald Trump avait invité son homologue philippin à Washington. A l'époque, M. Duterte n'avait pas confirmé sa venue, mettant en avant un agenda chargé.
Mais sa charge contre les Etats-Unis est aussi une réponse à une audition organisée la veille par une Commission des droits de l'homme du Congrès américain au sujet de la guerre qu'il livre aux trafiquants.
Le représentant démocrate James McGovern y a affirmé que le président philippin n'aurait jamis dû être invité à Washington et qu'il serait en tête des manifestations contre sa venue si d'aventure M. Duterte se rendait aux Etats-Unis.
"Qu'est ce qui pousse ce type à croire que j'irai en Amérique?", lui a répondu le président philippin vendredi.
Ancienne colonie américaine (1898-1946), les Philippines ont des relations culturelles et économiques très fortes avec les Etats-Unis. Les deux pays sont aussi liés par un traité de défense mutuelle et les forces américaines assistent depuis des années les Philippins dans diverses tâches liées à la sécurité de l'archipel.