Lisbonne, Portugal | AFP | mardi 07/08/2018 - Un feu de forêt qui fait rage depuis cinq jours dans le sud du Portugal menaçait mardi la ville touristique de Monchique, dans l'Algarve, malgré la mobilisation de moyens sans précédent dans ce pays habitué aux incendies.
Alors que les prévisions font état de "vents importants dans les prochaines heures", le ministre de l'Intérieur Eduardo Cabrito a annoncé que la coordination des secours se ferait désormais au "niveau national" ce qui "permettra une plus grande mobilisation de moyens".
Un millier de pompiers, une centaine de soldats, plus de 340 véhicules, 16 aéronefs - 11 bombardiers d'eau et cinq hélicoptères - étaient engagés mardi en milieu de journée dans l'opération. "Des effectifs sans précédent dans ce genre d'opération", a souligné le ministre lors d'une conférence de presse.
L'incendie, qui s'est déclaré vendredi, a jusqu'à présent fait 30 blessés, dont un grave, une femme de 76 ans, selon le dernier bilan de la protection civile.
Dans la nuit de lundi à mardi, quelque 250 personnes ont été évacuées de villages voisins de Monchique, une localité de 6.000 habitants à 164 kilomètres au sud de Lisbonne, situé au pied d'une chaîne de montagne qui porte le même nom.
Dans les environs de Monchique "nous avons des maisons très dispersées, ce qui oblige à un travail préventif d'évacuation", a expliqué Rui André, maire de Monchique.
Après avoir annoncé que 95% du périmètre de l'incendie était "sous contrôle", les autorités ont reconnu lundi soir que la situation s'était aggravée en raison des vents.
La chaîne de montagne de Monchique, avec son point culminant à un peu plus de 900 mètres, est une destination prisée des randonneurs et sa station thermale, au milieu d'une forêt d'eucalyptus et de pins, attire de nombreux vacanciers.
Les incendies ont déjà entraîné l'évacuation dans la nuit de dimanche des occupants d'un hôtel 5 étoiles, sur les hauteurs de cette chaîne de montagne. Ces vacanciers, parmi lesquels de nombreux britanniques, ont été relogés dans deux établissements voisins.
Dans la nuit de lundi à mardi, les flammes, qui ont déjà ravagé plus de 15.000 hectares de forêt, se sont approchées de Monchique, laissant derrière elles un paysage noirci avec des voitures calcinées et quelques maisons incendiées.
Les flammes sont passées à environ 500 mètres d'une caserne des pompiers et d'un couvent du XVIIe siècle. L'incendie a également endommagé une quarantaine de kilomètres de ligne électriques.
Quelque 17 localités se sont retrouvées sans électricité, soit en raison des dégâts provoqués par l'incendie, soit parce que l'alimentation avait été coupée par mesure de sécurité, a indiqué un responsable de Energias de Portugal (EDP).
Les représentants des pompiers ont critiqué le manque de coordination des secours.
"J'ai parlé avec l'un de mes collègues qui se trouve en Algarve à combattre les incendies et il m'a dit que c'était une désorganisation totale. Sur certains aspects, personne ne se comprend", a déclaré Fernando Curto, président de l'association nationale des pompiers professionnels à la Radio Renasceneça.
Malgré un impressionnant dispositif mis en place cette année pour éviter les drames de 2017, quand deux vagues d'incendies avaient fait 114 morts, le feu continue de "détruire des habitations" et de menacer un "périmètre urbain", ont affirmé l'Association nationale des pompiers professionnels (ANPB) et le syndicat des pompiers professionnels (SNPB) dans un communiqué commun.
Les pompiers ont demandé à rapidement rencontrer le ministre de l'Intérieur. Celui-ci leur a répondu : "nous ne faisons pas de bilan au milieu d'une bataille. Notre priorité actuellement est de combattre cet incendie".
Les feux de forêt touchent également l'Espagne voisine. Dans la région de Valence, un incendie qui a déjà dévasté près de 1.500 hectares a obligé à déplacer 2.500 personnes dans la nuit de lundi à mardi. Là aussi les pompiers sont appuyés par des avions et des hélicoptères.
Alors que les prévisions font état de "vents importants dans les prochaines heures", le ministre de l'Intérieur Eduardo Cabrito a annoncé que la coordination des secours se ferait désormais au "niveau national" ce qui "permettra une plus grande mobilisation de moyens".
Un millier de pompiers, une centaine de soldats, plus de 340 véhicules, 16 aéronefs - 11 bombardiers d'eau et cinq hélicoptères - étaient engagés mardi en milieu de journée dans l'opération. "Des effectifs sans précédent dans ce genre d'opération", a souligné le ministre lors d'une conférence de presse.
L'incendie, qui s'est déclaré vendredi, a jusqu'à présent fait 30 blessés, dont un grave, une femme de 76 ans, selon le dernier bilan de la protection civile.
Dans la nuit de lundi à mardi, quelque 250 personnes ont été évacuées de villages voisins de Monchique, une localité de 6.000 habitants à 164 kilomètres au sud de Lisbonne, situé au pied d'une chaîne de montagne qui porte le même nom.
Dans les environs de Monchique "nous avons des maisons très dispersées, ce qui oblige à un travail préventif d'évacuation", a expliqué Rui André, maire de Monchique.
Après avoir annoncé que 95% du périmètre de l'incendie était "sous contrôle", les autorités ont reconnu lundi soir que la situation s'était aggravée en raison des vents.
La chaîne de montagne de Monchique, avec son point culminant à un peu plus de 900 mètres, est une destination prisée des randonneurs et sa station thermale, au milieu d'une forêt d'eucalyptus et de pins, attire de nombreux vacanciers.
Les incendies ont déjà entraîné l'évacuation dans la nuit de dimanche des occupants d'un hôtel 5 étoiles, sur les hauteurs de cette chaîne de montagne. Ces vacanciers, parmi lesquels de nombreux britanniques, ont été relogés dans deux établissements voisins.
Dans la nuit de lundi à mardi, les flammes, qui ont déjà ravagé plus de 15.000 hectares de forêt, se sont approchées de Monchique, laissant derrière elles un paysage noirci avec des voitures calcinées et quelques maisons incendiées.
Les flammes sont passées à environ 500 mètres d'une caserne des pompiers et d'un couvent du XVIIe siècle. L'incendie a également endommagé une quarantaine de kilomètres de ligne électriques.
Quelque 17 localités se sont retrouvées sans électricité, soit en raison des dégâts provoqués par l'incendie, soit parce que l'alimentation avait été coupée par mesure de sécurité, a indiqué un responsable de Energias de Portugal (EDP).
Les représentants des pompiers ont critiqué le manque de coordination des secours.
"J'ai parlé avec l'un de mes collègues qui se trouve en Algarve à combattre les incendies et il m'a dit que c'était une désorganisation totale. Sur certains aspects, personne ne se comprend", a déclaré Fernando Curto, président de l'association nationale des pompiers professionnels à la Radio Renasceneça.
Malgré un impressionnant dispositif mis en place cette année pour éviter les drames de 2017, quand deux vagues d'incendies avaient fait 114 morts, le feu continue de "détruire des habitations" et de menacer un "périmètre urbain", ont affirmé l'Association nationale des pompiers professionnels (ANPB) et le syndicat des pompiers professionnels (SNPB) dans un communiqué commun.
Les pompiers ont demandé à rapidement rencontrer le ministre de l'Intérieur. Celui-ci leur a répondu : "nous ne faisons pas de bilan au milieu d'une bataille. Notre priorité actuellement est de combattre cet incendie".
Les feux de forêt touchent également l'Espagne voisine. Dans la région de Valence, un incendie qui a déjà dévasté près de 1.500 hectares a obligé à déplacer 2.500 personnes dans la nuit de lundi à mardi. Là aussi les pompiers sont appuyés par des avions et des hélicoptères.