HONIARA, dimanche 12 juillet 2015 (Flash d’Océanie) – Le cyclone Raquel, qui a frappé les îles Salomon en milieu de semaine, a fait au moins un mort (un homme écrasé par un arbre abattu par les vents violents sur l’île de Choiseul, proche de Bougainville) et huit disparus, selon les premiers bilans établis par les autorités locales.
Les huit disparus sont des personnes qui avaient pris la mer à bord d’une petite embarcation à moteur, alors que la mer était démontée du fait de l’approche de ce cyclone.
Par ailleurs, toujours selon les premières estimations, près d’une centaine de maisons et bâtiment, ainsi que de nombreuses cultures vivrières, ont été endommagés à des degrés divers, rapporte la radio nationale SIBC, citant le centre national de gestion des urgences.
Ce cyclone de catégorie un sur l’échelle de Saffir-Simpson (qui comporte cinq gradations) a été particulièrement remarquable dans la mesure où il s’est formé bien en-dehors de la saison cyclonique dans cette partie du globe, où ce genre de phénomènes frappe typiquement entre les mois de novembre et de mai, chaque année.
Raquel a finalement été rétrogradée en dépression tropicale jeudi 9 juillet 2015, alors qu’il perdait rapidement de sa puissance au-dessus de la Mer de Corail.
Le passage de ce cyclone a forcé les autorités salomonaises à reporter de quelques jours les célébrations du 37ème anniversaire de l’indépendance de cet archipel mélanésien, ancienne colonie britannique.
Les principales cérémonies ont pu finalement avoir lieu le vendredi 10 juillet 2015 dans la capitale Honiara.
Raquel s’était formé début juillet au-dessus des îles Salomon, à une période de l’année particulièrement inhabituelle.
Raquel avait d’abord emprunté une direction Sud-ouest avec en son centre des vents d’une puissance atteignant déjà en rafales les 100 kilomètres heure et un potentiel de gain de puissance pouvant dépasser les 130 kilomètres heure.
« anomalie climatologique »
Les îles Salomon sont situées au Sud de l’Équateur et, dans cet hémisphère, la saison des cyclones commencer vers le mois de novembre et se termine habituellement au plus tard en mai.
Les météorologues de la région, y compris ceux basés à Hawaii au centre d’alerte de la marine, ont qualifié cet événement de « hors normes » et d’ « anomalie climatologique ».
Seules quelques occurrences, dans les archives de cette partie du Pacifique, font état de dépressions en juin ou juillet, aux îles Salomon et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
« Mais dans cette région, on n’a jamais vu de système tropical complètement développé en cyclone. C’est la première fois », a déclaré mercredi Georgina Griffiths, météorologue au service national de la Nouvelle-Zélande.
Le 13 mars 2015, le cyclone Pam, classé en catégorie maximale 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, a frappé l’archipel de Vanuatu, causant une douzaine de victimes et d’énormes dégâts matériels.
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Les huit disparus sont des personnes qui avaient pris la mer à bord d’une petite embarcation à moteur, alors que la mer était démontée du fait de l’approche de ce cyclone.
Par ailleurs, toujours selon les premières estimations, près d’une centaine de maisons et bâtiment, ainsi que de nombreuses cultures vivrières, ont été endommagés à des degrés divers, rapporte la radio nationale SIBC, citant le centre national de gestion des urgences.
Ce cyclone de catégorie un sur l’échelle de Saffir-Simpson (qui comporte cinq gradations) a été particulièrement remarquable dans la mesure où il s’est formé bien en-dehors de la saison cyclonique dans cette partie du globe, où ce genre de phénomènes frappe typiquement entre les mois de novembre et de mai, chaque année.
Raquel a finalement été rétrogradée en dépression tropicale jeudi 9 juillet 2015, alors qu’il perdait rapidement de sa puissance au-dessus de la Mer de Corail.
Le passage de ce cyclone a forcé les autorités salomonaises à reporter de quelques jours les célébrations du 37ème anniversaire de l’indépendance de cet archipel mélanésien, ancienne colonie britannique.
Les principales cérémonies ont pu finalement avoir lieu le vendredi 10 juillet 2015 dans la capitale Honiara.
Raquel s’était formé début juillet au-dessus des îles Salomon, à une période de l’année particulièrement inhabituelle.
Raquel avait d’abord emprunté une direction Sud-ouest avec en son centre des vents d’une puissance atteignant déjà en rafales les 100 kilomètres heure et un potentiel de gain de puissance pouvant dépasser les 130 kilomètres heure.
« anomalie climatologique »
Les îles Salomon sont situées au Sud de l’Équateur et, dans cet hémisphère, la saison des cyclones commencer vers le mois de novembre et se termine habituellement au plus tard en mai.
Les météorologues de la région, y compris ceux basés à Hawaii au centre d’alerte de la marine, ont qualifié cet événement de « hors normes » et d’ « anomalie climatologique ».
Seules quelques occurrences, dans les archives de cette partie du Pacifique, font état de dépressions en juin ou juillet, aux îles Salomon et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
« Mais dans cette région, on n’a jamais vu de système tropical complètement développé en cyclone. C’est la première fois », a déclaré mercredi Georgina Griffiths, météorologue au service national de la Nouvelle-Zélande.
Le 13 mars 2015, le cyclone Pam, classé en catégorie maximale 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, a frappé l’archipel de Vanuatu, causant une douzaine de victimes et d’énormes dégâts matériels.
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