La candidature de Mahinui a été invalidée ce mardi.
ARUE, le 27/06/2017 - Le 7ème congrès de la CSTP-FO s'est tenu ce mardi dans un grand hôtel de la Côte Est. Au menu, le bilan des actions menées ces trois dernières années, mais surtout l'élection du nouveau secrétaire général de la confédération. Si Angélo Frébault a été élu avec 128 voix, son adversaire Mahinui Temarii n'en restera pas là. Celui-ci et les délégués syndicaux qui le soutiennent, se réuniront la semaine prochaine pour déterminer la marche à suivre pour ces prochains jours. On sait déjà que des plaintes pourraient être déposées.
Il attendait ce jour depuis trois ans, mais en une fraction de secondes tout s'est écroulé. Mahinui Temarii n'a pas pu se mesurer à Angélo Frébault pour prendre la tête du syndicat le plus représentatif en Polynésie française, la CSTP-FO.
Sa candidature a en effet été invalidée par Michelle Biaggi, secrétaire confédérale chargée de l’outre-mer au sein de Force Ouvrière. "C'est un problème de respect des statuts, et quand on défend des salariés. On ne peut pas être président d'un parti politique et en même temps gérant de société. Je lui ai demandé de se mettre en conformité, nous avions déjà eu le même problème il y a 3 ans et il fait semblant d'ignorer. Donc, le même problème revenait cette année et j'ai invalidé sa candidature avec l'aval du bureau confédéral de Jean-Claude Mailly", déclare la présidente de séance.
"Je ne pense pas que cette décision ait été téléguidée depuis la France parce que je crois en FO France et je connais Jean-Claude Mailly. Mais par contre, cette dame est tombée sous le charme de l'ancien secrétaire général et c'est lui qui a manigancé tout ça", rajoute Mahinui Temarii.
"On m'a obligé à retirer mon nom parce que FO ne me soutiendrait pas. Lorsqu'une personne se présente à une élection, cela veut dire qu'il est soutenu par un groupe de personnes, et ce n'est pas un groupe de politiciens, comme ils le disent. Mais c'est un groupe de syndicats qui télécommande tout afin que je sorte", se défend l'ancien secrétaire général adjoint.
Pour la trentaine de délégués syndicaux qui soutient Mahinui Temarii, cette élection n'a pas lieu d'être. "Il y avait les candidatures d'Angélo Frébault et de Mahinui Temarii qui ont été validée par une commission restreinte de la CSTP-FO, cette même décision a été validée de nouveau par le conseil fédéral de la CSTP-FO. On apprend aujourd'hui, qu'une dame qui arrive de France nous dit : non on n'accepte pas la candidature de Mahinui. Je ne suis pas d'accord avec elle, ce n'est pas passé au vote, elle n'a le soutien de personne. Donc, cette décision aurait dû se faire aux urnes, il y aurait dû y avoir Mahinui et Angélo. Peu importe le résultat, on respecte ce qui sort des urnes", précise Viviane.
Certains délégués syndicaux ont même l'intention de créer un nouveau syndicat. "Nous allons nous réunir la semaine prochaine pour voir ce que nous ferons. Il y aura des dépôts de plainte. D'abord contre le congrès qui n'est pas correct, puis sur le bilan que nous n'acceptons pas", explique Mahinui Temarii.
En effet, les réfractaires n'ont pas dit leur dernier mot. Ils rejettent aussi le bilan financier qui a été présenté durant le congrès. "Concernant l'acquisition du futur bâtiment aux enchères, à hauteur de 46 millions de francs, nous n'acceptons pas ce qui nous a été présenté. Ce local a été financé par tous les adhérents au travers de leurs cotisations", raconte Mahinui Temarii.
De son côté, le nouveau secrétaire général appelle son adversaire et ancien coéquipier à revenir à la raison. "Nous avons travaillé ensemble avec Mahinui, depuis 20 ans. Nous avons été ensemble secrétaires adjoints de Patrick Galenon durant ces années. Et je lui dirai de continuer avec nous dans cette famille qui est la plus représentative de la Polynésie, la CSTP-FO. Sortir de la CSTP-FO pour se reconstituer en n'ayant pas de représentativité réelle en Polynésie française, serait un risque. Il faut penser à la masse salariale, à ceux qui sont derrière lui. Mais néanmoins, la porte est toujours ouverte, il fait toujours partie de la CSTP-FO", souligne Angélo Frébault.
"Les adhérents ne lui appartiennent pas. Donc, la porte est ouverte pour que tout le monde revienne", termine Michelle Biaggi.
Il attendait ce jour depuis trois ans, mais en une fraction de secondes tout s'est écroulé. Mahinui Temarii n'a pas pu se mesurer à Angélo Frébault pour prendre la tête du syndicat le plus représentatif en Polynésie française, la CSTP-FO.
Sa candidature a en effet été invalidée par Michelle Biaggi, secrétaire confédérale chargée de l’outre-mer au sein de Force Ouvrière. "C'est un problème de respect des statuts, et quand on défend des salariés. On ne peut pas être président d'un parti politique et en même temps gérant de société. Je lui ai demandé de se mettre en conformité, nous avions déjà eu le même problème il y a 3 ans et il fait semblant d'ignorer. Donc, le même problème revenait cette année et j'ai invalidé sa candidature avec l'aval du bureau confédéral de Jean-Claude Mailly", déclare la présidente de séance.
"Je ne pense pas que cette décision ait été téléguidée depuis la France parce que je crois en FO France et je connais Jean-Claude Mailly. Mais par contre, cette dame est tombée sous le charme de l'ancien secrétaire général et c'est lui qui a manigancé tout ça", rajoute Mahinui Temarii.
"On m'a obligé à retirer mon nom parce que FO ne me soutiendrait pas. Lorsqu'une personne se présente à une élection, cela veut dire qu'il est soutenu par un groupe de personnes, et ce n'est pas un groupe de politiciens, comme ils le disent. Mais c'est un groupe de syndicats qui télécommande tout afin que je sorte", se défend l'ancien secrétaire général adjoint.
Pour la trentaine de délégués syndicaux qui soutient Mahinui Temarii, cette élection n'a pas lieu d'être. "Il y avait les candidatures d'Angélo Frébault et de Mahinui Temarii qui ont été validée par une commission restreinte de la CSTP-FO, cette même décision a été validée de nouveau par le conseil fédéral de la CSTP-FO. On apprend aujourd'hui, qu'une dame qui arrive de France nous dit : non on n'accepte pas la candidature de Mahinui. Je ne suis pas d'accord avec elle, ce n'est pas passé au vote, elle n'a le soutien de personne. Donc, cette décision aurait dû se faire aux urnes, il y aurait dû y avoir Mahinui et Angélo. Peu importe le résultat, on respecte ce qui sort des urnes", précise Viviane.
Certains délégués syndicaux ont même l'intention de créer un nouveau syndicat. "Nous allons nous réunir la semaine prochaine pour voir ce que nous ferons. Il y aura des dépôts de plainte. D'abord contre le congrès qui n'est pas correct, puis sur le bilan que nous n'acceptons pas", explique Mahinui Temarii.
En effet, les réfractaires n'ont pas dit leur dernier mot. Ils rejettent aussi le bilan financier qui a été présenté durant le congrès. "Concernant l'acquisition du futur bâtiment aux enchères, à hauteur de 46 millions de francs, nous n'acceptons pas ce qui nous a été présenté. Ce local a été financé par tous les adhérents au travers de leurs cotisations", raconte Mahinui Temarii.
De son côté, le nouveau secrétaire général appelle son adversaire et ancien coéquipier à revenir à la raison. "Nous avons travaillé ensemble avec Mahinui, depuis 20 ans. Nous avons été ensemble secrétaires adjoints de Patrick Galenon durant ces années. Et je lui dirai de continuer avec nous dans cette famille qui est la plus représentative de la Polynésie, la CSTP-FO. Sortir de la CSTP-FO pour se reconstituer en n'ayant pas de représentativité réelle en Polynésie française, serait un risque. Il faut penser à la masse salariale, à ceux qui sont derrière lui. Mais néanmoins, la porte est toujours ouverte, il fait toujours partie de la CSTP-FO", souligne Angélo Frébault.
"Les adhérents ne lui appartiennent pas. Donc, la porte est ouverte pour que tout le monde revienne", termine Michelle Biaggi.
Angélo Frébault a été élu avec 128 voix.
Mécontents, Mahinui et sa base se réuniront la semaine prochaine.