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Le Président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, Roch Wamytan, reçu à la Présidence (communiqué)


Le Président de la Polynésie française, Gaston FLOSSE, a accueilli, lundi, en fin de journée, une délégation du Congrès de Nouvelle-Calédonie, menée par son président, Roch WAMYTAN.
La délégation néo-calédonienne est présente en Polynésie française notamment pour mettre en œuvre un partenariat entre l’Assemblée de Polynésie française et le Congrès calédonien. Ce partenariat doit se concrétiser par la signature d’une convention jeudi 5 décembre à l’Assemblée de Polynésie française.

Avant même la signature de cette convention, le Président de la Polynésie française et le président du Congrès calédonien ont pu évoquer, lors d’un long entretien lundi 2 décembre 2013 à la présidence, toutes les perspectives de partenariat et de développement intéressant à la fois la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. Les deux hommes se connaissent bien et de longue date. Chacun a pu évoquer sa vision des relations avec la France, tournée vers un processus d’indépendance pour Roch WAMYTAN, tandis que le Président Gaston FLOSSE a rappelé la volonté de la Polynésie française de demeurer au sein de la République tout en se gouvernant librement et démocratiquement ; volonté consacrée dans le statut d’autonomie élargie de 2004. Pour autant, ces divergences n’empêchent pas de partager les expériences dans de nombreux domaines, ni de travailler ensemble.

Roch WAMYTAN a expliqué son projet de création d’une organisation régionale, similaire à l’OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole), qui permettrait d’enrayer la chute du cours du nickel, la principale richesse de la Nouvelle-Calédonie. Cette chute menace aujourd’hui l’emploi et le développement de la Nouvelle Calédonie.

Il a aussi été question des liens culturels forts existant entre les deux pays et des flux de population, puisqu’une importante communauté polynésienne est établie en Nouvelle-Calédonie. De jeunes Polynésiens peuvent ainsi être tentés par des expériences professionnelles en Nouvelle-Calédonie, et ils sont nombreux à y avoir tenté leur chance ces dernières années.
Le président du Congrès a aussi évoqué la volonté d’avoir une « stratégie commune » entre la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie pour défendre les intérêts de nos deux Pays auprès du gouvernement central comme auprès des instances de l’Union Européenne.

Rédigé par () le Mercredi 4 Décembre 2013 à 08:43 | Lu 969 fois