Berlin, Allemagne | AFP | vendredi 01/06/2018 - Le Parquet allemand a demandé vendredi l'extradition de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont vers l'Espagne, qui veut le juger pour rébellion et détournement de fonds à la suite de sa tentative avortée de déclaration d'indépendance.
"Le parquet général estime légale la demande de remise de Carles Puigdemont" à l'Espagne pour ces deux chefs d'accusation, a-t-il indiqué dans un communiqué.
La décision finale doit revenir au tribunal compétent du Schleswig-Holstein, dans le nord du pays, qui s'est montré jusqu'ici très sceptique sur la validité de ces chefs d'accusation au regard du droit allemand.
Aucune date précise n'a été fixée pour cette décision qui devrait toutefois intervenir dans les jours ou les semaines à venir.
Carles Puigdemont, ancien président régional de Catalogne, a été arrêté fin mars dans le nord de l'Allemagne en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne. Il s'est installé à Berlin après avoir été remis en liberté sous contrôle judiciaire par la justice allemande dans l'attente que son cas soit tranché.
Pour le parquet allemand, tant l'accusation de détournements de fonds que celle de rébellion lors de la déclaration d'indépendance à l'automne dernier sont justifiées.
"Les éléments fournis par les autorités espagnoles montrent clairement que les violences en Catalogne peuvent être attribuées à l'individu recherché", dit le communiqué du Parquet, favorable à une mise en détention de M. Puigdemont dans l'attente de son extradition.
Mais le tribunal régional du Schleswig-Holstein a déjà refusé par deux fois des demandes du parquet d'incarcérer M. Puigdemont. Il avait ordonné en avril la remise en liberté de la figure centrale de l'indépendantisme catalan.
Ce tribunal, qui aura le dernier mot, a laissé entendre jusqu'ici qu'il n'était pas convaincu par les accusations de rébellion. Reste à savoir s'il changera au final son jugement ou s'il autorisera ou non une remise de M. Puigdemont pour les accusations moins graves de détournements de fonds publics.
Après la déclaration d'indépendance avortée de la Catalogne le 27 octobre, qui avait entraîné la mise sous tutelle de la région par le gouvernement central espagnol et la destitution en bloc du gouvernement de M. Puigdemont, ce dernier s'était exilé en Belgique. Il a récemment renoncé à diriger la région dans l'espoir de sortir la Catalogne de l'impasse politique avec Madrid.
"Le parquet général estime légale la demande de remise de Carles Puigdemont" à l'Espagne pour ces deux chefs d'accusation, a-t-il indiqué dans un communiqué.
La décision finale doit revenir au tribunal compétent du Schleswig-Holstein, dans le nord du pays, qui s'est montré jusqu'ici très sceptique sur la validité de ces chefs d'accusation au regard du droit allemand.
Aucune date précise n'a été fixée pour cette décision qui devrait toutefois intervenir dans les jours ou les semaines à venir.
Carles Puigdemont, ancien président régional de Catalogne, a été arrêté fin mars dans le nord de l'Allemagne en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne. Il s'est installé à Berlin après avoir été remis en liberté sous contrôle judiciaire par la justice allemande dans l'attente que son cas soit tranché.
Pour le parquet allemand, tant l'accusation de détournements de fonds que celle de rébellion lors de la déclaration d'indépendance à l'automne dernier sont justifiées.
"Les éléments fournis par les autorités espagnoles montrent clairement que les violences en Catalogne peuvent être attribuées à l'individu recherché", dit le communiqué du Parquet, favorable à une mise en détention de M. Puigdemont dans l'attente de son extradition.
Mais le tribunal régional du Schleswig-Holstein a déjà refusé par deux fois des demandes du parquet d'incarcérer M. Puigdemont. Il avait ordonné en avril la remise en liberté de la figure centrale de l'indépendantisme catalan.
Ce tribunal, qui aura le dernier mot, a laissé entendre jusqu'ici qu'il n'était pas convaincu par les accusations de rébellion. Reste à savoir s'il changera au final son jugement ou s'il autorisera ou non une remise de M. Puigdemont pour les accusations moins graves de détournements de fonds publics.
Après la déclaration d'indépendance avortée de la Catalogne le 27 octobre, qui avait entraîné la mise sous tutelle de la région par le gouvernement central espagnol et la destitution en bloc du gouvernement de M. Puigdemont, ce dernier s'était exilé en Belgique. Il a récemment renoncé à diriger la région dans l'espoir de sortir la Catalogne de l'impasse politique avec Madrid.