"Quand un enfant vit quelque chose de pénible, la solution n'est pas de lui donner un objet tout de suite, mais de lui donner de la présence, de l'attention", a déclaré le professeur Jean-Yves Haez, président du conseil scientifique de l'Institut fédératif des addictions comportementales de l'Université catholique de Louvain.
"Il ne faut pas tout de suite lui donner un médicament, ou une tétine", a-t-il précisé, lors de la conférence de presse d'ouverture du Congrès, qui se déroule à Nantes du 6 au 8 octobre sur le thème "Prévenir et traiter les addictions sans drogue: un défi sociétal".
"C'est pendant l'enfance que se construisent les modalités relationnelles qui vont s'appliquer à l'âge adulte", a pour sa part souligné le professeur Raphaële Miljkovitch, de l'Université Paris X.
"Nous vivons dans une société qui cumule une offre de consommation extrêmement importante et un très fort individualisme: l'honnête homme du XXIe siècle doit être capable de toujours faire, seul, le bon choix, face à une multitude de possibilités, de perspectives", a souligné le professeur Jean-Luc Vénisse, président du Congrès d'addictologie.
"Il existe désormais une remise en question de ce modèle du toujours plus vite, toujours plus de service, avec le développement d'une certaine +écologie relationnelle+" plus qualitative, a ajouté Jean-Luc Vénisse, par ailleurs membre du service d'addictologie du centre hospitalier universitaire de Nantes.
"Il ne faut pas tout de suite lui donner un médicament, ou une tétine", a-t-il précisé, lors de la conférence de presse d'ouverture du Congrès, qui se déroule à Nantes du 6 au 8 octobre sur le thème "Prévenir et traiter les addictions sans drogue: un défi sociétal".
"C'est pendant l'enfance que se construisent les modalités relationnelles qui vont s'appliquer à l'âge adulte", a pour sa part souligné le professeur Raphaële Miljkovitch, de l'Université Paris X.
"Nous vivons dans une société qui cumule une offre de consommation extrêmement importante et un très fort individualisme: l'honnête homme du XXIe siècle doit être capable de toujours faire, seul, le bon choix, face à une multitude de possibilités, de perspectives", a souligné le professeur Jean-Luc Vénisse, président du Congrès d'addictologie.
"Il existe désormais une remise en question de ce modèle du toujours plus vite, toujours plus de service, avec le développement d'une certaine +écologie relationnelle+" plus qualitative, a ajouté Jean-Luc Vénisse, par ailleurs membre du service d'addictologie du centre hospitalier universitaire de Nantes.