PARIS, 14 juin 2012 (AFP) - Le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) s'est inquiété jeudi des conséquences économiques sur la filière de l'interdiction progressive des rejets décidée par les Européens dans le cadre de la réforme de la Politique commune de la pêche (PCP).
Le Comité a dénoncé dans un communiqué une politique "de tous les dangers pour la pêche française".
"Cette mesure risque de mettre en difficulté certaines flottilles, en raison de l'âge moyen des navires, et de l'impossibilité technique de répondre à cette nouvelle exigence", estime-t-il.
La pratique des "rejets" consiste pour les pêcheurs à passer par dessus bord des poissons non commercialisables.
Au terme de négociations acharnées, les ministres européens réunis à Luxembourg ont trouvé mercredi un accord a minima qui renonce à son interdiction immédiate mais prévoit une mise en oeuvre progressive d'ici 2018 ou 2019, selon un calendrier qui reste à négocier avec le Parlement européen.
L'interdiction des rejets est particulièrement critiquée par les pêcheurs français qui partent pour plusieurs jours en mer et seraient ainsi obligés de remplir leurs cales de poisson invendable. Ces prises secondaires, une fois débarquées, pourrait être transformées par exemple en farines de poisson.
Le CNPEM déplore aussi le lobbying de certaines ONG et ses conséquences économiques catastrophiques.
Les ONG environnementales estiment qu'environ 1,3 million de tonnes de poisson mort sont rejetées chaque année à la mer. La Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas et les pays scandinaves sont favorables à la mesure de zéro rejet proposée par Bruxelles.
Reconnaissant les efforts déployés par le ministre délégué à l'Economie maritime lors de cette négociation, le CNPEM exprime sa volonté de promouvoir "une politique pragmatique et réaliste" auprès des parlementaires européens "basée sur une amélioration de la sélectivité et une modernisation de la flotte".
Le Comité a dénoncé dans un communiqué une politique "de tous les dangers pour la pêche française".
"Cette mesure risque de mettre en difficulté certaines flottilles, en raison de l'âge moyen des navires, et de l'impossibilité technique de répondre à cette nouvelle exigence", estime-t-il.
La pratique des "rejets" consiste pour les pêcheurs à passer par dessus bord des poissons non commercialisables.
Au terme de négociations acharnées, les ministres européens réunis à Luxembourg ont trouvé mercredi un accord a minima qui renonce à son interdiction immédiate mais prévoit une mise en oeuvre progressive d'ici 2018 ou 2019, selon un calendrier qui reste à négocier avec le Parlement européen.
L'interdiction des rejets est particulièrement critiquée par les pêcheurs français qui partent pour plusieurs jours en mer et seraient ainsi obligés de remplir leurs cales de poisson invendable. Ces prises secondaires, une fois débarquées, pourrait être transformées par exemple en farines de poisson.
Le CNPEM déplore aussi le lobbying de certaines ONG et ses conséquences économiques catastrophiques.
Les ONG environnementales estiment qu'environ 1,3 million de tonnes de poisson mort sont rejetées chaque année à la mer. La Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas et les pays scandinaves sont favorables à la mesure de zéro rejet proposée par Bruxelles.
Reconnaissant les efforts déployés par le ministre délégué à l'Economie maritime lors de cette négociation, le CNPEM exprime sa volonté de promouvoir "une politique pragmatique et réaliste" auprès des parlementaires européens "basée sur une amélioration de la sélectivité et une modernisation de la flotte".