La servitude actuelle ne facilite pas l'accès des riverains et des services extérieurs.
TAUTIRA, le 1er février 2018 - Les habitants de ce secteur de Tautira attendent la réalisation de cette nouvelle route depuis plus de 30 ans. Elle sera construite à flanc de montagne, comme l'imaginait l'ancien ministre de l’Équipement, James Salmon. Selon l'actuel ministre, les travaux devraient enfin démarrer dans le second semestre 2018.
"Ça fait longtemps qu'on se bat pour que ce projet voie le jour", déclare Raphael Toofa, président de l'association des riverains du Fenua 'aihere, Te Hono Autahi no Ataaroa i Tautira.
Les propriétaires des terres ont déjà donné leur accord pour vendre leurs parcelles au Pays. "Certains sont décédés aujourd'hui et ils n'ont pas encore vu la concrétisation de ce projet", poursuit Raphael Toofa.
Lors de son déplacement à Tautira, ce jeudi, le ministre Luc Faatau s'est entretenu avec certains riverains du Fenua 'aihere. Selon le ministre, les travaux devraient démarrer dans le second semestre 2018. "C'est une bonne chose pour nous, et si c'est du blabla, je bloquerai l'accès au Fenua 'aihere", prévient Raphael Toofa.
Si ce projet est important pour les 600 habitants du Fenua 'aihere, c'est avant tout pour faire face aux mauvaises conditions météorologiques. "Nous nous retrouvons sous les eaux". Mais ce n'est pas tout : "Même pour les médecins qui empruntent notre servitude, ce n'est pas évident pour eux. Pareil pour les ambulances et nos épiceries ambulantes. Ce sont les habitants du fenua aihere qui doivent se débrouiller pour aller chercher leur nourriture jusqu'à l'épicerie", lâche le président de l'association Te Hono Autahi no Ataaroa i Tautira. Le transport des enfants est également un problème pour les riverains.
Sur place, on y retrouve deux lotissements sociaux, un Centre pour jeunes adolescents (CJA), des habitations, et un cimetière qui devrait voir le jour plus tard. La situation ne peut plus durer ainsi pour les riverains, puisque certaines habitations ont même été désertées suite notamment à ce problème d'accès. Alors que "c'est au Fenua 'aihere que l'on retrouve tous les secteurs qui pourraient développer notre commune, tels que l'agriculture, la pêche…", indique Raphael Toofa.
Après les échanges avec le ministre, jeudi, les riverains se disent plutôt satisfaits. "La semaine prochaine, des camions viendront pour remplir les trous de notre servitude, afin de la rendre plus praticable, en attendant le lancement des travaux de la future route", confie Raphael Toofa.
"Ça fait longtemps qu'on se bat pour que ce projet voie le jour", déclare Raphael Toofa, président de l'association des riverains du Fenua 'aihere, Te Hono Autahi no Ataaroa i Tautira.
Les propriétaires des terres ont déjà donné leur accord pour vendre leurs parcelles au Pays. "Certains sont décédés aujourd'hui et ils n'ont pas encore vu la concrétisation de ce projet", poursuit Raphael Toofa.
Lors de son déplacement à Tautira, ce jeudi, le ministre Luc Faatau s'est entretenu avec certains riverains du Fenua 'aihere. Selon le ministre, les travaux devraient démarrer dans le second semestre 2018. "C'est une bonne chose pour nous, et si c'est du blabla, je bloquerai l'accès au Fenua 'aihere", prévient Raphael Toofa.
Si ce projet est important pour les 600 habitants du Fenua 'aihere, c'est avant tout pour faire face aux mauvaises conditions météorologiques. "Nous nous retrouvons sous les eaux". Mais ce n'est pas tout : "Même pour les médecins qui empruntent notre servitude, ce n'est pas évident pour eux. Pareil pour les ambulances et nos épiceries ambulantes. Ce sont les habitants du fenua aihere qui doivent se débrouiller pour aller chercher leur nourriture jusqu'à l'épicerie", lâche le président de l'association Te Hono Autahi no Ataaroa i Tautira. Le transport des enfants est également un problème pour les riverains.
Sur place, on y retrouve deux lotissements sociaux, un Centre pour jeunes adolescents (CJA), des habitations, et un cimetière qui devrait voir le jour plus tard. La situation ne peut plus durer ainsi pour les riverains, puisque certaines habitations ont même été désertées suite notamment à ce problème d'accès. Alors que "c'est au Fenua 'aihere que l'on retrouve tous les secteurs qui pourraient développer notre commune, tels que l'agriculture, la pêche…", indique Raphael Toofa.
Après les échanges avec le ministre, jeudi, les riverains se disent plutôt satisfaits. "La semaine prochaine, des camions viendront pour remplir les trous de notre servitude, afin de la rendre plus praticable, en attendant le lancement des travaux de la future route", confie Raphael Toofa.
Zoom sur le projet
Le fenua aihere reste aujourd’hui difficile d’accès en raison d’absence de routes valables. Il a été imaginé une solution de chaussée avec une emprise d’environ 12m passant à flanc de montagne.
Le projet concerne la création d’une route entre TAUTIRA (embranchement situé au PK 17.15 sur la RT3) vers le FENUA AIHERE à travers les lieux dits VAIAMO VAIPOHE ET TURA. La création de ce tracé (de longueur : 2100 mètres et d’emprise : 12 mètres en moyenne) nécessite de franchir sur environ 400 mètres une zone marécageuse de tarodière, et à réaliser un terrassement côté montagne sur environ 600 mètres sur un secteur potentiellement rocheux. Cet aménagement permettra de relier la RT3 jusqu’à l’élevage de crevettes en desservant au passage le lotissement Papatea.
La traversée des tarodières va poser des problèmes d’assainissement et de stabilité des remblais routiers. Il conviendra de chercher des solutions dans la suite des études. La route intègrera également les accès aux divers lotissements et habitation situés le long du tracé.
L’emprise foncière pour ce projet est assez importante.
Estimation prévisionnelle des travaux : Environ 700 millions de francs hors foncier
Le projet concerne la création d’une route entre TAUTIRA (embranchement situé au PK 17.15 sur la RT3) vers le FENUA AIHERE à travers les lieux dits VAIAMO VAIPOHE ET TURA. La création de ce tracé (de longueur : 2100 mètres et d’emprise : 12 mètres en moyenne) nécessite de franchir sur environ 400 mètres une zone marécageuse de tarodière, et à réaliser un terrassement côté montagne sur environ 600 mètres sur un secteur potentiellement rocheux. Cet aménagement permettra de relier la RT3 jusqu’à l’élevage de crevettes en desservant au passage le lotissement Papatea.
La traversée des tarodières va poser des problèmes d’assainissement et de stabilité des remblais routiers. Il conviendra de chercher des solutions dans la suite des études. La route intègrera également les accès aux divers lotissements et habitation situés le long du tracé.
L’emprise foncière pour ce projet est assez importante.
Estimation prévisionnelle des travaux : Environ 700 millions de francs hors foncier