Créteil, France | AFP | mardi 01/08/2017 - La justice a validé mardi le vote sur les statuts de La République en marche (REM), contesté par des militants protestant contre un manque de démocratie dans le parti d'Emmanuel Macron, mais a ordonné de prolonger la consultation pendant 15 jours.
Les plaignants, rassemblés au sein du collectif "La Démocratie en Marche", s'attaquaient aux statuts en disant s'appuyer sur un "vice de forme". Ils réclamaient l'annulation du vote des adhérents sur le texte, qui a eu lieu du 23 au 30 juillet, car le parti n'avait pas respecté un délai d'un mois entre la convocation des adhérents et le scrutin.
Lancé le 6 avril 2016 depuis sa ville natale d'Amiens par M. Macron, alors ministre de l'Economie, le mouvement En Marche! a engagé sa transformation en parti La République en marche depuis la victoire de son fondateur à la présidentielle, suivie de la majorité absolue conquise aux législatives.
La demande des contestataires a été rejetée par le TGI de Créteil, qui a décidé de valider le vote tout en prolongeant la consultation de 15 jours, selon un extrait de la décision consulté par l'AFP.
La chambre des référés du tribunal ordonne "la prorogation de la date de la fin de la consultation d'un nouveau délai de 15 jours à compter de la diffusion de la présente ordonnance" sur le site de la REM. Le parti, qui devait dévoiler mardi les résultats du scrutin, va donc devoir attendre.
Au-delà de ce point formel, les contestataires dénonçaient surtout le fonctionnement du mouvement, pas assez démocratique à leurs yeux. Les statuts proposés "cantonnent les adhérents à un rôle de supporteur et les excluent de la gouvernance aussi bien locale que nationale" du parti, estime le collectif.
Il reproche par exemple au texte soumis au vote de verrouiller le "Conseil" de la REM, le principal organe de décision du parti, chargé d'élire la majorité des membres du bureau exécutif et de déterminer ses principales orientations politiques. Les statuts prévoient qu'il soit composé aux trois quarts de membres de droit ou désignés par la direction (ministres REM, élus, référents...) et pour un dernier quart d'adhérents tirés au sort.
Autres griefs de certains "marcheurs" : l'absence de processus électif pour désigner les référents territoriaux du mouvement (ils sont nommés par le bureau exécutif) et les candidats REM aux différentes élections.
De son côté, l'état-major du parti assume ces choix. Les statuts ont été pensés pour refuser "la structuration en courants" et empêcher la constitution de "baronnies locales", ont récemment dit ses membres.
Les plaignants, rassemblés au sein du collectif "La Démocratie en Marche", s'attaquaient aux statuts en disant s'appuyer sur un "vice de forme". Ils réclamaient l'annulation du vote des adhérents sur le texte, qui a eu lieu du 23 au 30 juillet, car le parti n'avait pas respecté un délai d'un mois entre la convocation des adhérents et le scrutin.
Lancé le 6 avril 2016 depuis sa ville natale d'Amiens par M. Macron, alors ministre de l'Economie, le mouvement En Marche! a engagé sa transformation en parti La République en marche depuis la victoire de son fondateur à la présidentielle, suivie de la majorité absolue conquise aux législatives.
La demande des contestataires a été rejetée par le TGI de Créteil, qui a décidé de valider le vote tout en prolongeant la consultation de 15 jours, selon un extrait de la décision consulté par l'AFP.
La chambre des référés du tribunal ordonne "la prorogation de la date de la fin de la consultation d'un nouveau délai de 15 jours à compter de la diffusion de la présente ordonnance" sur le site de la REM. Le parti, qui devait dévoiler mardi les résultats du scrutin, va donc devoir attendre.
Au-delà de ce point formel, les contestataires dénonçaient surtout le fonctionnement du mouvement, pas assez démocratique à leurs yeux. Les statuts proposés "cantonnent les adhérents à un rôle de supporteur et les excluent de la gouvernance aussi bien locale que nationale" du parti, estime le collectif.
Il reproche par exemple au texte soumis au vote de verrouiller le "Conseil" de la REM, le principal organe de décision du parti, chargé d'élire la majorité des membres du bureau exécutif et de déterminer ses principales orientations politiques. Les statuts prévoient qu'il soit composé aux trois quarts de membres de droit ou désignés par la direction (ministres REM, élus, référents...) et pour un dernier quart d'adhérents tirés au sort.
Autres griefs de certains "marcheurs" : l'absence de processus électif pour désigner les référents territoriaux du mouvement (ils sont nommés par le bureau exécutif) et les candidats REM aux différentes élections.
De son côté, l'état-major du parti assume ces choix. Les statuts ont été pensés pour refuser "la structuration en courants" et empêcher la constitution de "baronnies locales", ont récemment dit ses membres.