Tahiti, le 3 juin 2023 – Ce samedi, la gendarmerie pour la Polynésie française a lancé la première journée de son programme de classe préparatoire au concours de sous-officiers (CPSO). Ce dispositif visant à promouvoir l'égalité des chances va permettre à 7 jeunes issus de milieux défavorisés, de préparer avec un formateur, chaque samedi pendant 15 semaines, le concours de sous-officiers.
La gendarmerie pour la Polynésie française a lancé, ce samedi, la première journée de son programme de classe préparatoire au concours de sous-officiers (CPSO). Ce dispositif, mis en place pour la première fois en Polynésie, s'inscrit dans le cadre de l'égalité des chances, puisqu'il s'adresse à des jeunes, entre 18 et 25 ans, provenant de milieux défavorisés. Samedi matin, les sept jeunes sélectionnés, sur plus de cinquante dossiers, ont d'ores et déjà commencé à plancher. Au programme de cette première journée, une présentation de la gendarmerie et un test rédactionnel. "Ce dispositif a été créé par le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie afin d'aider certains jeunes", a expliqué le superviseur de cette formation, Benoît Garrigue. "Pour être sélectionnés, les candidats ont dû répondre à certains critères sociaux : bénéficier d'une bourse d'études du second degré, être issu d'une famille dont le plafond de revenus ne dépasse pas une certaine somme ou pour ceux qui ne sont pas étudiants, être issu d'un quartier ou d'une zone défavorisée. Bien sûr, il est également nécessaire d'avoir eu son baccalauréat, qui est un prérequis obligatoire pour passer le concours." La formation se fera tous les samedis, pendant quinze semaines.
Aide au concours
Si un dispositif pareil existe, c'est bien car le concours de sous-officiers est complexe. Il se décompose en trois parties. La première épreuve, en septembre prochain, est écrite et évalue le niveau de culture générale. Il est d'ailleurs obligatoire de la réussir pour participer aux deux phases restantes, qui sont les oraux et le sport. "Jusqu'en septembre, les candidats vont travailler pour réussir la phase une, c'est seulement après qu'on travaillera le reste", a détaillé le maréchal des logis-chef Anthony Doucet, qui est en charge du recrutement. "C'est vraiment important d'avoir pu développer ce dispositif et de permettre à des jeunes d'avoir l'opportunité de mieux réussir, surtout s'ils souhaitent faire partie de la famille de la gendarmerie."
Si les jeunes vont passer le concours en Polynésie, les affectations sont, elles, destinées à l'Hexagone. "Ça sera des affectations vers la métropole, il faut dire les choses clairement. Après, il y a bien sûr la possibilité de revenir en Polynésie au bout d'un certain nombre d'années", a ajouté le maréchal des logis-chef. "J'en suis la preuve vivante, car j'ai servi 15 ans en métropole avant de pouvoir demander un retour au fenua". "De plus les Polynésiens sont très appréciés au niveau national, de par leur sens du devoir et leur motivation", a-t-il conclu.
La gendarmerie pour la Polynésie française a lancé, ce samedi, la première journée de son programme de classe préparatoire au concours de sous-officiers (CPSO). Ce dispositif, mis en place pour la première fois en Polynésie, s'inscrit dans le cadre de l'égalité des chances, puisqu'il s'adresse à des jeunes, entre 18 et 25 ans, provenant de milieux défavorisés. Samedi matin, les sept jeunes sélectionnés, sur plus de cinquante dossiers, ont d'ores et déjà commencé à plancher. Au programme de cette première journée, une présentation de la gendarmerie et un test rédactionnel. "Ce dispositif a été créé par le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie afin d'aider certains jeunes", a expliqué le superviseur de cette formation, Benoît Garrigue. "Pour être sélectionnés, les candidats ont dû répondre à certains critères sociaux : bénéficier d'une bourse d'études du second degré, être issu d'une famille dont le plafond de revenus ne dépasse pas une certaine somme ou pour ceux qui ne sont pas étudiants, être issu d'un quartier ou d'une zone défavorisée. Bien sûr, il est également nécessaire d'avoir eu son baccalauréat, qui est un prérequis obligatoire pour passer le concours." La formation se fera tous les samedis, pendant quinze semaines.
Aide au concours
Si un dispositif pareil existe, c'est bien car le concours de sous-officiers est complexe. Il se décompose en trois parties. La première épreuve, en septembre prochain, est écrite et évalue le niveau de culture générale. Il est d'ailleurs obligatoire de la réussir pour participer aux deux phases restantes, qui sont les oraux et le sport. "Jusqu'en septembre, les candidats vont travailler pour réussir la phase une, c'est seulement après qu'on travaillera le reste", a détaillé le maréchal des logis-chef Anthony Doucet, qui est en charge du recrutement. "C'est vraiment important d'avoir pu développer ce dispositif et de permettre à des jeunes d'avoir l'opportunité de mieux réussir, surtout s'ils souhaitent faire partie de la famille de la gendarmerie."
Si les jeunes vont passer le concours en Polynésie, les affectations sont, elles, destinées à l'Hexagone. "Ça sera des affectations vers la métropole, il faut dire les choses clairement. Après, il y a bien sûr la possibilité de revenir en Polynésie au bout d'un certain nombre d'années", a ajouté le maréchal des logis-chef. "J'en suis la preuve vivante, car j'ai servi 15 ans en métropole avant de pouvoir demander un retour au fenua". "De plus les Polynésiens sont très appréciés au niveau national, de par leur sens du devoir et leur motivation", a-t-il conclu.
Tehererava, 19 ans, participante au programme : "C'est un métier qui me passionnait plus jeune".
Pourquoi as-tu décidé de participer à ce dispositif ?
"J'ai vu l'annonce sur la page Facebook de la gendarmerie. Et je voulais rentrer dans la gendarmerie, car c'est un métier qui me passionnait plus jeune. Et grâce à cette formation, je vais pouvoir approfondir mes connaissances pour passer le concours de sous-officiers, que ce soit au niveau de la rédaction ou au niveau sportif. Car il paraît que les examens sont très durs."
Tu es vouée à partir en métropole si tu réussis le concours. Cela ne t'effraye pas ?
"Si, ça me fait forcément un peu peur de partir, mais je le fais également pour mes parents, qui souhaitent que je trouve un travail et que je réussisse mon avenir. Si je réussis, je n'aurai aucune hésitation, car c'est également l'occasion de découvrir la métropole, de sortir de la Polynésie et de vivre d'autres aventures."
"J'ai vu l'annonce sur la page Facebook de la gendarmerie. Et je voulais rentrer dans la gendarmerie, car c'est un métier qui me passionnait plus jeune. Et grâce à cette formation, je vais pouvoir approfondir mes connaissances pour passer le concours de sous-officiers, que ce soit au niveau de la rédaction ou au niveau sportif. Car il paraît que les examens sont très durs."
Tu es vouée à partir en métropole si tu réussis le concours. Cela ne t'effraye pas ?
"Si, ça me fait forcément un peu peur de partir, mais je le fais également pour mes parents, qui souhaitent que je trouve un travail et que je réussisse mon avenir. Si je réussis, je n'aurai aucune hésitation, car c'est également l'occasion de découvrir la métropole, de sortir de la Polynésie et de vivre d'autres aventures."