Paris, France | AFP | mardi 02/10/2018 - Les fans du monde entier, d'Hollywood Boulevard à Erevan, pleurent mardi la disparition à l'âge de 94 ans de Charles Aznavour, monument de la chanson française, qui mérite pour beaucoup un hommage à la hauteur de son talent.
En France, la question d'un hommage national se pose. L'ancien président François Hollande et des parlementaires vont dans ce sens, gardant en tête l'hommage cette fois-ci populaire rendu l'an dernier à Johnny Hallyday, qui avait réuni des centaines de milliers de personnes dans Paris.
"Aucune décision n'a été prise par la famille à ce stade", ont fait savoir mardi à l'AFP les deux attachées de presse du chanteur, décédé "de mort naturelle", à la suite d'une "défaillance cardio-respiratoire", d'après l'autopsie réalisée dans la matinée.
La ministre de la Culture Françoise Nyssen a estimé que "la France doit lui rendre un grand hommage", sans plus de précisions. La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, veut de son côté proposer aux élus qu'un lieu de la capitale porte le nom de Charles Aznavour.
Alors que les détails sur ses funérailles ne sont pas connus, les hommages spontanés continuent d'affluer, de ses pairs comme d'anonymes, émus par celui qui a su trouver les mots comme personne pour parler du temps qui passe ou de l'homosexualité.
À Los Angeles, les fans sont venus se recueillir sur son étoile et déposer des fleurs dès lundi tandis qu'à Paris, la tour Eiffel s'est illuminée couleur or, en hommage à cette étoile de la chanson, également acteur dans 80 films.
Sa disparition soudaine tant le chanteur fourmillait de projets (il devait se produire fin octobre à Bruxelles puis à Paris et ne cessait d'écrire des chansons), faisait sans surprise la une de tous les journaux en France.
Même le quotidien sportif L'Équipe y est allé de son hommage en garnissant ses pages de titres qui sont autant de références aux chansons d'Aznavour, preuve que ses chansons ont transcendé les époques et les générations, à l'image d'"Emmenez-nous" ou "Formidable!".
C'est en Arménie, la terre de ses parents, que l'émotion est particulièrement vive. Né Charles Varenagh Aznavourian à Paris en 1924, le chanteur était l'un des représentants les plus symboliques de la diaspora d'Arménie, pays avec lequel il a entretenu des liens étroits tout au long de sa vie, en particulier après le terrible séisme de décembre 1988.
Il se rendait souvent à Erevan pour honorer la mémoire des victimes du génocide arménien, et devait y retourner dans quelques jours, avec le président Macron pour le sommet de la Francophonie mi-octobre.
Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, prévoit d'organiser "un jour de deuil national" le jour des funérailles, qui devraient probablement se dérouler en France, peut-être à Monfort-l'Amaury (Yvelines) où Charles Aznavour avait fait construire un caveau. Là où ses parents et son fils Patrick, cueilli dans la vingtaine, sont enterrés.
Le chanteur s'est éteint lundi à son domicile des Alpilles, dans le sud-est de la France où il aimait tant se reposer.
Inépuisable, le chanteur aux plus de 70 ans de carrière avait repris la scène en septembre avec deux concerts au Japon.
Ces derniers mois pourtant, il avait dû annuler quelques représentations. D'abord en avril à Saint-Pétersbourg, victime d'un tour de reins. Puis en mai, en raison d'une fracture de l'humérus gauche, après une chute.
Marié à trois reprises, Charles Aznavour laisse derrière lui sa femme, la discrète Ulla, avec laquelle il a vécu plus de cinquante ans et cinq enfants.
En France, la question d'un hommage national se pose. L'ancien président François Hollande et des parlementaires vont dans ce sens, gardant en tête l'hommage cette fois-ci populaire rendu l'an dernier à Johnny Hallyday, qui avait réuni des centaines de milliers de personnes dans Paris.
"Aucune décision n'a été prise par la famille à ce stade", ont fait savoir mardi à l'AFP les deux attachées de presse du chanteur, décédé "de mort naturelle", à la suite d'une "défaillance cardio-respiratoire", d'après l'autopsie réalisée dans la matinée.
La ministre de la Culture Françoise Nyssen a estimé que "la France doit lui rendre un grand hommage", sans plus de précisions. La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, veut de son côté proposer aux élus qu'un lieu de la capitale porte le nom de Charles Aznavour.
Alors que les détails sur ses funérailles ne sont pas connus, les hommages spontanés continuent d'affluer, de ses pairs comme d'anonymes, émus par celui qui a su trouver les mots comme personne pour parler du temps qui passe ou de l'homosexualité.
- Etoile à Hollywood -
Outre-Atlantique, où on le qualifiait de "Sinatra français", Liza Minelli a salué la mémoire d'un "mentor", tandis que Lenny Kravitz évoquait un "gentleman" de la chanson. Sur Twitter, Elton John a dit son "honneur" d'avoir chanté avec lui, une version anglaise d'"Hier encore".À Los Angeles, les fans sont venus se recueillir sur son étoile et déposer des fleurs dès lundi tandis qu'à Paris, la tour Eiffel s'est illuminée couleur or, en hommage à cette étoile de la chanson, également acteur dans 80 films.
Sa disparition soudaine tant le chanteur fourmillait de projets (il devait se produire fin octobre à Bruxelles puis à Paris et ne cessait d'écrire des chansons), faisait sans surprise la une de tous les journaux en France.
Même le quotidien sportif L'Équipe y est allé de son hommage en garnissant ses pages de titres qui sont autant de références aux chansons d'Aznavour, preuve que ses chansons ont transcendé les époques et les générations, à l'image d'"Emmenez-nous" ou "Formidable!".
C'est en Arménie, la terre de ses parents, que l'émotion est particulièrement vive. Né Charles Varenagh Aznavourian à Paris en 1924, le chanteur était l'un des représentants les plus symboliques de la diaspora d'Arménie, pays avec lequel il a entretenu des liens étroits tout au long de sa vie, en particulier après le terrible séisme de décembre 1988.
Il se rendait souvent à Erevan pour honorer la mémoire des victimes du génocide arménien, et devait y retourner dans quelques jours, avec le président Macron pour le sommet de la Francophonie mi-octobre.
- Deuil national en Arménie -
Pour lui rendre hommage, un livre de condoléances devait être mis à disposition des Arméniens au centre Aznavour dans la capitale du pays, selon la famille sur les réseaux sociaux. "Vous pouvez déposer des fleurs, des bougies, et laisser un message".Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, prévoit d'organiser "un jour de deuil national" le jour des funérailles, qui devraient probablement se dérouler en France, peut-être à Monfort-l'Amaury (Yvelines) où Charles Aznavour avait fait construire un caveau. Là où ses parents et son fils Patrick, cueilli dans la vingtaine, sont enterrés.
Le chanteur s'est éteint lundi à son domicile des Alpilles, dans le sud-est de la France où il aimait tant se reposer.
Inépuisable, le chanteur aux plus de 70 ans de carrière avait repris la scène en septembre avec deux concerts au Japon.
Ces derniers mois pourtant, il avait dû annuler quelques représentations. D'abord en avril à Saint-Pétersbourg, victime d'un tour de reins. Puis en mai, en raison d'une fracture de l'humérus gauche, après une chute.
Marié à trois reprises, Charles Aznavour laisse derrière lui sa femme, la discrète Ulla, avec laquelle il a vécu plus de cinquante ans et cinq enfants.