SYDNEY, 30 oct 2012 (AFP) - L'étude du cerveau des requins a montré qu'il présentait certaines similitudes avec celui des êtres humains, permettant d'envisager de nouvelles méthodes répulsives, en particulier visuelles, afin de protéger les baigneurs, ont annoncé mardi des scientifiques australiens.
A l'origine de l'immense majorité des attaques mortelles en Australie, "les grands requins blancs possèdent un cerveau dont de larges parties sont associées à la perception visuelle, ce qui implique donc qu'ils seraient beaucoup plus réceptifs aux répulsifs (...) visuels" que d'autres espèces, a expliqué à l'AFP Kara Yopak, chercheuse à l'université d'Australie occidentale.
La plupart des répulsifs actuellement utilisés sont des ondes électromagnétiques qui ciblent les capteurs sensoriels présents sur le museau du requin, une technique efficace mais qui ne fonctionne pas dans toutes les conditions.
Un simple marqueur visuel apposé sur une combinaison de plongée ou une planche de surf pourrait en revanche s'avérer dissuasif selon cette étude sur "Le système nerveux des poissons cartilagineux" publiée dans la revue "Brain, Behavior and Evolution".
"Un requin peut reconnaître visuellement un poisson de mer venimeux et fuir, par exemple, et nous pouvons utiliser cette information pour trouver une réponse" aux attaques sur les baigneurs, a souligné Mme Yopak.
Les autorités australiennes ont annoncé le mois dernier un plan de 6,85 millions de dollars australiens (5,4 millions d'euros) contre les attaques de requins sous la forme de missions de destruction de spécimens dangereux et de fonds pour la recherche.
Cinq personnes sont mortes dans des attaques de requin sur la côte occidentale australienne au cours des douze derniers mois. La majorité des attaques mortelles proviennent de requins blancs, dont la taille peut atteindre les six mètres.
ajc-gab/dac
A l'origine de l'immense majorité des attaques mortelles en Australie, "les grands requins blancs possèdent un cerveau dont de larges parties sont associées à la perception visuelle, ce qui implique donc qu'ils seraient beaucoup plus réceptifs aux répulsifs (...) visuels" que d'autres espèces, a expliqué à l'AFP Kara Yopak, chercheuse à l'université d'Australie occidentale.
La plupart des répulsifs actuellement utilisés sont des ondes électromagnétiques qui ciblent les capteurs sensoriels présents sur le museau du requin, une technique efficace mais qui ne fonctionne pas dans toutes les conditions.
Un simple marqueur visuel apposé sur une combinaison de plongée ou une planche de surf pourrait en revanche s'avérer dissuasif selon cette étude sur "Le système nerveux des poissons cartilagineux" publiée dans la revue "Brain, Behavior and Evolution".
"Un requin peut reconnaître visuellement un poisson de mer venimeux et fuir, par exemple, et nous pouvons utiliser cette information pour trouver une réponse" aux attaques sur les baigneurs, a souligné Mme Yopak.
Les autorités australiennes ont annoncé le mois dernier un plan de 6,85 millions de dollars australiens (5,4 millions d'euros) contre les attaques de requins sous la forme de missions de destruction de spécimens dangereux et de fonds pour la recherche.
Cinq personnes sont mortes dans des attaques de requin sur la côte occidentale australienne au cours des douze derniers mois. La majorité des attaques mortelles proviennent de requins blancs, dont la taille peut atteindre les six mètres.
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