Crédit JORGE GUERRERO / AFP
Paris, France | AFP | lundi 12/08/2024 - Près de 50.000 personnes sont mortes en Europe à cause de la chaleur en 2023, un niveau qui s'établit dans la fourchette haute de la décennie écoulée, selon une étude annuelle sur le sujet publiée lundi.
"Nous estimons que 47.690 morts (...) ont été liées à la chaleur en 2023, une mortalité qui s'établit en deuxième position pour la période 2015-2023 après l'année 2022", résume cette étude publiée dans la revue Nature Medicine.
Réalisée chaque année par les équipes de l'Institut de Barcelone pour la Santé Globale (ISGlobal), ce travail avait conclu l'an dernier que la chaleur avait été particulièrement meurtrière en 2022 avec plus de 60.000 décès en Europe.
La précision de ces chiffres doit toutefois être relativisée. Pour 2023, les chercheurs estiment que le nombre de morts est très probablement compris entre près de 30.000 et un peu plus de 65.000.
Il faut surtout en retenir que la chaleur a continué à faire beaucoup de morts - principalement chez les plus âgés - en 2023, dont l'été avait été le deuxième plus chaud jamais enregistré en Europe.
Ces épisodes de forte chaleur, dont la fréquence est exacerbée par le réchauffement climatique, ont logiquement surtout plombé le taux de mortalité des pays du sud de l'Europe (Grèce, Italie...) mais ont aussi affecté des régions plus inhabituelles comme les pays baltes.
En France, l'étude attribue environ 3.500 morts à la chaleur, soit un peu moins que le bilan donné par l'agence Santé publique France voici quelques mois.
L'étude, qui compile des données sur 35 pays, estime par ailleurs, que les morts auraient été encore plus nombreuses sans mesure adéquate de la part des Etats pour répondre à la chaleur.
Comme le rappellent ses auteurs, de nombreux pays européens ont pris la mesure du danger lors de la canicule de 2003. On estime que celle-ci a tué 70.000 personnes en Europe, même s'il est difficile de comparer précisément ce chiffre avec les estimations sur la période actuelle, pour des raisons de méthodologie.
Les auteurs voient dans cette baisse de la mortalité un effet positif des plans de préparation à la chaleur désormais en vigueur, même s'ils jugent que ces politiques ne peuvent se suffire à elles-mêmes et devront nécessairement s'accompagner de mesures plus volontaristes en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
"Nous estimons que 47.690 morts (...) ont été liées à la chaleur en 2023, une mortalité qui s'établit en deuxième position pour la période 2015-2023 après l'année 2022", résume cette étude publiée dans la revue Nature Medicine.
Réalisée chaque année par les équipes de l'Institut de Barcelone pour la Santé Globale (ISGlobal), ce travail avait conclu l'an dernier que la chaleur avait été particulièrement meurtrière en 2022 avec plus de 60.000 décès en Europe.
La précision de ces chiffres doit toutefois être relativisée. Pour 2023, les chercheurs estiment que le nombre de morts est très probablement compris entre près de 30.000 et un peu plus de 65.000.
Il faut surtout en retenir que la chaleur a continué à faire beaucoup de morts - principalement chez les plus âgés - en 2023, dont l'été avait été le deuxième plus chaud jamais enregistré en Europe.
Ces épisodes de forte chaleur, dont la fréquence est exacerbée par le réchauffement climatique, ont logiquement surtout plombé le taux de mortalité des pays du sud de l'Europe (Grèce, Italie...) mais ont aussi affecté des régions plus inhabituelles comme les pays baltes.
En France, l'étude attribue environ 3.500 morts à la chaleur, soit un peu moins que le bilan donné par l'agence Santé publique France voici quelques mois.
L'étude, qui compile des données sur 35 pays, estime par ailleurs, que les morts auraient été encore plus nombreuses sans mesure adéquate de la part des Etats pour répondre à la chaleur.
Comme le rappellent ses auteurs, de nombreux pays européens ont pris la mesure du danger lors de la canicule de 2003. On estime que celle-ci a tué 70.000 personnes en Europe, même s'il est difficile de comparer précisément ce chiffre avec les estimations sur la période actuelle, pour des raisons de méthodologie.
Les auteurs voient dans cette baisse de la mortalité un effet positif des plans de préparation à la chaleur désormais en vigueur, même s'ils jugent que ces politiques ne peuvent se suffire à elles-mêmes et devront nécessairement s'accompagner de mesures plus volontaristes en matière de lutte contre le réchauffement climatique.