Aux îles Sous-le-Vent, il y aura 342 bénévoles mobilisés. Ils seront reconnaissables à leur tee-shirt et à leur badge.
PAPEETE, le 23 février 2017. La nouvelle campagne pour la POD (prise observée directe) afin de lutter contre la filariose démarre le 1er mars. Pour la première année, elle ne concernera que les habitants des îles Sous-le-Vent et des Marquises Sud.
La campagne 2017 pour la POD (prise observée directe) afin de lutter contre la filariose démarre le 1er mars, elle durera jusqu'à fin avril. Pour la première année, la POD ne concernera que les habitants des îles Sous-le-Vent et des Marquises et les personnes étant amenées à se rendre souvent dans ces îles.
La population résidant à Tahiti, Moorea et aux Tuamotu-Gambier n'aura pas à avaler les comprimés antifilariens sauf cas particuliers (agriculteurs, personnes habitant dans les vallées reculées, résidents de la zone urbaine qui travaillent ou se rendent régulièrement en zone rurale ou dans les archipels). Les élèves internes originaires des îles Sous-le-Vent et des Marquises Sud et qui sont scolarisés à Tahiti ou Moorea pourront prendre leur comprimés contre la filariose dans leur établissement scolaire.
Nouveauté cette année : pour la zone urbaine, il n'y aura pas de distribution systématique dans les écoles ni dans les communautés religieuses.
La distribution des comprimés de DEC Esai, qui a remplacé la Notézine en 2015, sera supervisée par des professionnels de santé et/ou des bénévoles spécifiquement formés.
C'est donc la première année qu'il n'y a pas de prise observée directe systématique sur l'ensemble de Tahiti et Moorea. Ce changement de stratégie sanitaire résulte d'un constat que la maladie, diffusée par le moustique Aedes Polynesiensis, a largement reculé. Depuis 2014, des études ont montré que les précédentes campagnes de la POD depuis 2010 avaient été très efficaces.
Une enquête menée auprès des enfants ayant reçu leurs doses de comprimés antifilariens durant les cinq ans précédents en milieu scolaire (sur Tahiti et Moorea) a montré de bons résultats : un seul enfant à Moorea a été contrôlé positif. De manière plus globale en Polynésie française, la prévalence de l'antigénémie est inférieure à 1 % à l'exception des îles Sous-le-Vent et des Marquises Sud. Aux Marquises et aux îles Sous-le-Vent, le taux de prévalence est respectivement de 1.8 et 1.9 %. C'est pourquoi la stratégie de lutte contre la filariose change cette année.
La campagne 2017 pour la POD (prise observée directe) afin de lutter contre la filariose démarre le 1er mars, elle durera jusqu'à fin avril. Pour la première année, la POD ne concernera que les habitants des îles Sous-le-Vent et des Marquises et les personnes étant amenées à se rendre souvent dans ces îles.
La population résidant à Tahiti, Moorea et aux Tuamotu-Gambier n'aura pas à avaler les comprimés antifilariens sauf cas particuliers (agriculteurs, personnes habitant dans les vallées reculées, résidents de la zone urbaine qui travaillent ou se rendent régulièrement en zone rurale ou dans les archipels). Les élèves internes originaires des îles Sous-le-Vent et des Marquises Sud et qui sont scolarisés à Tahiti ou Moorea pourront prendre leur comprimés contre la filariose dans leur établissement scolaire.
Nouveauté cette année : pour la zone urbaine, il n'y aura pas de distribution systématique dans les écoles ni dans les communautés religieuses.
La distribution des comprimés de DEC Esai, qui a remplacé la Notézine en 2015, sera supervisée par des professionnels de santé et/ou des bénévoles spécifiquement formés.
C'est donc la première année qu'il n'y a pas de prise observée directe systématique sur l'ensemble de Tahiti et Moorea. Ce changement de stratégie sanitaire résulte d'un constat que la maladie, diffusée par le moustique Aedes Polynesiensis, a largement reculé. Depuis 2014, des études ont montré que les précédentes campagnes de la POD depuis 2010 avaient été très efficaces.
Une enquête menée auprès des enfants ayant reçu leurs doses de comprimés antifilariens durant les cinq ans précédents en milieu scolaire (sur Tahiti et Moorea) a montré de bons résultats : un seul enfant à Moorea a été contrôlé positif. De manière plus globale en Polynésie française, la prévalence de l'antigénémie est inférieure à 1 % à l'exception des îles Sous-le-Vent et des Marquises Sud. Aux Marquises et aux îles Sous-le-Vent, le taux de prévalence est respectivement de 1.8 et 1.9 %. C'est pourquoi la stratégie de lutte contre la filariose change cette année.
L'île de Huahine plus touchée
Aux îles Sous-le-Vent, les autorités sanitaires sont surtout inquiets pour Huahine, qu'elles jugent être dans une situation "préoccupante". Plus de cas ont été repérés sur cette île, les autorités sanitaires vont donc particulièrement renforcer leur lutte sur cette île.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'il n'est plus besoin d'avaler de comprimés antifilariens à partir du moment où la prévalence de la maladie n'atteint pas plus de 1% de la population. Dans deux ans, la Direction de la Santé fera de nouveaux prélèvements aux îles Sous-le-Vent et aux Marquises pour savoir si la prise observée directe doit se poursuivre ou non.
Le plus souvent asymptomatique, la forme la plus grave et la plus spectaculaire de la filariose lymphatique provoque l'éléphantiasis des membres après plusieurs années.
Plus d'infos sur Facebook : POD 2017
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'il n'est plus besoin d'avaler de comprimés antifilariens à partir du moment où la prévalence de la maladie n'atteint pas plus de 1% de la population. Dans deux ans, la Direction de la Santé fera de nouveaux prélèvements aux îles Sous-le-Vent et aux Marquises pour savoir si la prise observée directe doit se poursuivre ou non.
Le plus souvent asymptomatique, la forme la plus grave et la plus spectaculaire de la filariose lymphatique provoque l'éléphantiasis des membres après plusieurs années.
Plus d'infos sur Facebook : POD 2017
C'est quoi la filariose ?
La filariose de Bancroft est une maladie provoquée par un ver parasite, Wuchereria bancrofti, transmis par des moustiques vecteurs sous la forme de minuscules larves (larves infectantes). Elles circulent dans le sang et atteignent les voies lymphatiques pour se transformer en 4 à 6 mois en filaires adultes (macrofilaires). Les adultes mâles et femelles s’accouplent et donnent naissance à des microfilaires qui passent dans le sang et iront infecter d'autres personnes par l’intermédiaire des moustiques.
En Polynésie française, le principal moustique vecteur est Aedes polynesiensis. Il se reproduit dans les eaux stagnantes à l'intérieur de récipients naturels (trous d'arbre, de crabes, cocos coupées) ou plus rarement artificiels (pneus, boîtes vides). La plupart des personnes infectées par la filariose lymphatique (FL) restent asymptomatiques. Les symptômes tels que l’hydrocèle et l’éléphantiasis des membres ne surviennent qu’après plusieurs années. Les filaires entraînent une dilatation des vaisseaux lymphatiques qui sont responsables de l’augmentation de volume des membres ou des parties génitales masculines. L’évolution est marquée par des épisodes douloureux des parties atteintes.
En Polynésie française, le principal moustique vecteur est Aedes polynesiensis. Il se reproduit dans les eaux stagnantes à l'intérieur de récipients naturels (trous d'arbre, de crabes, cocos coupées) ou plus rarement artificiels (pneus, boîtes vides). La plupart des personnes infectées par la filariose lymphatique (FL) restent asymptomatiques. Les symptômes tels que l’hydrocèle et l’éléphantiasis des membres ne surviennent qu’après plusieurs années. Les filaires entraînent une dilatation des vaisseaux lymphatiques qui sont responsables de l’augmentation de volume des membres ou des parties génitales masculines. L’évolution est marquée par des épisodes douloureux des parties atteintes.