Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 14/06/2018 - La Nouvelle-Zélande a annoncé vendredi qu'elle allait imposer une taxe spéciale aux touristes étrangers pour faire face à sa popularité croissante et financer le développement de ses infrastructures.
Le nombre de touristes visitant le pays de 4,5 millions d'habitants a augmenté de près d'un tiers ces trois dernières années, à 3,8 millions dans les 12 mois écoulés en avril.
"Cette croissance rapide a des conséquences sur les coûts et la disponibilité des infrastructures publiques", a dit le ministre du Tourisme Kelvin Davis.
"De nombreuses régions ont du mal à faire face et ont un besoin urgent d'infrastructures améliorées, des toilettes publiques aux parkings".
A partir de la mi-2019, une taxe de 25 à 35 dollars néo-zélandais (15 à 21 euros) sera imposée aux touristes étrangers, qui se verront aussi infliger à compter de novembre prochain une hausse de leurs frais de visas et d’immigration.
Les Australiens et les habitants de la plupart des pays du forum des Iles Pacifiques seront exemptés.
Le tourisme est un des piliers de l'économie néo-zélandaise. La première année, le gouvernement espère récolter jusqu'à 80 millions de dollars néo-zélandais qui financeront pour moitié les infrastructures et pour moitié des mesures de protection de l'environnement.
M. Davis a démenti que ces mesures puissent dissuader les gens de visiter la Nouvelle-Zélande.
"Si l'on compare ces frais additionnels au coût du voyage pour quelqu'un qui vient, disons des Etats-Unis, soit environ 1.200 dollars néo-zélandais, cela ne fera pas une grande différence", a-t-il dit.
D'après des données publiées en septembre par Tourism New Zealand, l'organisation chargée de promouvoir l'industrie du tourisme, 35% des Néo-Zélandais estiment que les "visiteurs internationaux mettent trop de pression" sur le pays, contre 18% en décembre 2015. Une grande majorité de Néo-Zélandais soutiennent cependant l'industrie touristique.
Dans de nombreuses destinations touristiques de la planète, les habitants du cru sont de plus en plus exaspérés par les conséquences de la fréquentation touristique, qui bénéficie à l'économie locale mais fait décoller le coût de la vie.
Le boom des locations saisonnières de type Airbnb a fait grimper les prix de l'immobilier, évinçant de certains quartiers les classes populaires mais aussi certaines classes moyennes.
Certains se plaignent aussi que la facture des transports publics ou du nettoyage des lieux publics fréquentés par des hordes de touristes soit acquittée par le contribuable.
Dans les endroits saturés en permanence, comme Barcelone ou Venise, des mouvements antitouristes ont vu le jour.
Des villes comme Dubrovnik imposent des quotas de fréquentation. A Paris ou Tokyo, les locations touristiques sont encadrées pour limiter le nombre de nuitées.
Le nombre de touristes visitant le pays de 4,5 millions d'habitants a augmenté de près d'un tiers ces trois dernières années, à 3,8 millions dans les 12 mois écoulés en avril.
"Cette croissance rapide a des conséquences sur les coûts et la disponibilité des infrastructures publiques", a dit le ministre du Tourisme Kelvin Davis.
"De nombreuses régions ont du mal à faire face et ont un besoin urgent d'infrastructures améliorées, des toilettes publiques aux parkings".
A partir de la mi-2019, une taxe de 25 à 35 dollars néo-zélandais (15 à 21 euros) sera imposée aux touristes étrangers, qui se verront aussi infliger à compter de novembre prochain une hausse de leurs frais de visas et d’immigration.
Les Australiens et les habitants de la plupart des pays du forum des Iles Pacifiques seront exemptés.
Le tourisme est un des piliers de l'économie néo-zélandaise. La première année, le gouvernement espère récolter jusqu'à 80 millions de dollars néo-zélandais qui financeront pour moitié les infrastructures et pour moitié des mesures de protection de l'environnement.
M. Davis a démenti que ces mesures puissent dissuader les gens de visiter la Nouvelle-Zélande.
"Si l'on compare ces frais additionnels au coût du voyage pour quelqu'un qui vient, disons des Etats-Unis, soit environ 1.200 dollars néo-zélandais, cela ne fera pas une grande différence", a-t-il dit.
D'après des données publiées en septembre par Tourism New Zealand, l'organisation chargée de promouvoir l'industrie du tourisme, 35% des Néo-Zélandais estiment que les "visiteurs internationaux mettent trop de pression" sur le pays, contre 18% en décembre 2015. Une grande majorité de Néo-Zélandais soutiennent cependant l'industrie touristique.
Dans de nombreuses destinations touristiques de la planète, les habitants du cru sont de plus en plus exaspérés par les conséquences de la fréquentation touristique, qui bénéficie à l'économie locale mais fait décoller le coût de la vie.
Le boom des locations saisonnières de type Airbnb a fait grimper les prix de l'immobilier, évinçant de certains quartiers les classes populaires mais aussi certaines classes moyennes.
Certains se plaignent aussi que la facture des transports publics ou du nettoyage des lieux publics fréquentés par des hordes de touristes soit acquittée par le contribuable.
Dans les endroits saturés en permanence, comme Barcelone ou Venise, des mouvements antitouristes ont vu le jour.
Des villes comme Dubrovnik imposent des quotas de fréquentation. A Paris ou Tokyo, les locations touristiques sont encadrées pour limiter le nombre de nuitées.