Paris, France | AFP | jeudi 28/01/2021 - Face à la prolifération de masques jetables, il faut encourager le tri, créer des filières de recyclage et relocaliser la production en Europe et en France, préconisent jeudi deux députés au terme d'une mission parlementaire.
Danielle Brulebois (LREM) et Gérard Leseul (SOC) se sont penchés sur le sujet depuis la mi-décembre. Il en ressort que l'usage de masques pour lutter contre la propagation du Covid-19 a entraîné entre "40.000 et 100.000 tonnes de déchets non recyclés en 2020 en France", a indiqué la rapporteure. "Il est de notre devoir de nous pencher sur les conséquences écologiques de ce port du masque", a-t-elle souligné.
Le problème se pose pour les masques chirurgicaux, devenus un objet grand public, mais aussi certains masques en tissu qui contiennent des polymères, a-t-elle souligné. Ils sont source de pollution car produits à base de pétrole, souvent importés de Chine, ils émettent des nano-plastiques quand ils se dégradent dans la nature et même quand ils sont jetés correctement à la poubelle, l'incinération ou l'enfouissement ne sont pas des solutions satisfaisantes, selon les députés.
"Ce qu'il faut, c'est encourager à recycler", a insisté Danielle Brulebois, qui constate que "le recyclage des masques n'a pas constitué une priorité, ni pour les pouvoirs publics, ni pour les collectivités".
Pour Gérard Leseul, une première mesure est de "promouvoir l'utilisation des masques réutilisables pour le grand public" afin de limiter les déchets. La possibilité de laver les masques chirurgicaux "constitue aussi une piste intéressante", a complété Danielle Brulebois.
Les députés se sont penchés sur des initiatives menées en France, comme à Tours où des bornes de collecte pour les masques chirurgicaux et en tissu ont été mises en place, avec à la clé deux tonnes de masques collectés et des créations d'emplois.
Ils proposent d'instaurer des points de collecte dédiés, de mettre en place des filières de recyclage en circuit court qui bénéficieraient d'aides publiques et de relocaliser la fabrication en Europe et en France.
Danielle Brulebois (LREM) et Gérard Leseul (SOC) se sont penchés sur le sujet depuis la mi-décembre. Il en ressort que l'usage de masques pour lutter contre la propagation du Covid-19 a entraîné entre "40.000 et 100.000 tonnes de déchets non recyclés en 2020 en France", a indiqué la rapporteure. "Il est de notre devoir de nous pencher sur les conséquences écologiques de ce port du masque", a-t-elle souligné.
Le problème se pose pour les masques chirurgicaux, devenus un objet grand public, mais aussi certains masques en tissu qui contiennent des polymères, a-t-elle souligné. Ils sont source de pollution car produits à base de pétrole, souvent importés de Chine, ils émettent des nano-plastiques quand ils se dégradent dans la nature et même quand ils sont jetés correctement à la poubelle, l'incinération ou l'enfouissement ne sont pas des solutions satisfaisantes, selon les députés.
"Ce qu'il faut, c'est encourager à recycler", a insisté Danielle Brulebois, qui constate que "le recyclage des masques n'a pas constitué une priorité, ni pour les pouvoirs publics, ni pour les collectivités".
Pour Gérard Leseul, une première mesure est de "promouvoir l'utilisation des masques réutilisables pour le grand public" afin de limiter les déchets. La possibilité de laver les masques chirurgicaux "constitue aussi une piste intéressante", a complété Danielle Brulebois.
Les députés se sont penchés sur des initiatives menées en France, comme à Tours où des bornes de collecte pour les masques chirurgicaux et en tissu ont été mises en place, avec à la clé deux tonnes de masques collectés et des créations d'emplois.
Ils proposent d'instaurer des points de collecte dédiés, de mettre en place des filières de recyclage en circuit court qui bénéficieraient d'aides publiques et de relocaliser la fabrication en Europe et en France.