Paris, France | AFP | vendredi 22/11/2024 - La Fédération française de football (FFF) a rejeté la requête du Paris SG de réexaminer l'injonction de la Ligue de football professionnel (LFP) à payer 55 millions d'euros de salaires et primes impayés à son ancien joueur Kylian Mbappé, a appris l'AFP de source proche du dossier vendredi.
La demande auprès du Comité exécutif de la FFF a été transmise un jour trop tard par le PSG, selon la même source, alors que le club disposait de 10 jours pour l'effectuer à compter de la décision de la commission paritaire d'appel de la LFP en faveur du joueur, le 25 octobre.
Le PSG, qui a été notifié de cette décision vendredi matin, ne s'attendait pas à une issue en sa faveur auprès du ComEx. Il y avait peu de chances que ce dernier désavoue une décision motivée par deux commissions juridiques successives de la LFP. Mais ce rejet pour une raison de forme constitue une surprise.
Saisie par Kylian Mbappé, qui réclame 55 millions d'euros de salaires impayés et autres primes au club de la capitale, la commission juridique de la LFP avait préconisé en septembre une médiation. Mais, face au refus du joueur, elle s'était résolue dans la foulée à demander au PSG de payer cette somme sous huitaine.
Le PSG avait alors interjeté un appel, rejeté, avant de se tourner vers le Comité exécutif de la FFF.
Un recours de principe puisque la direction du club a confié à plusieurs reprises en privé, ces dernières semaines, que le conflit devrait probablement se terminer devant les prud'hommes, si Kylian Mbappé décidait de les saisir.
En attendant, le club a théoriquement à sa disposition des recours devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et devant un tribunal administratif. Sollicité par l'AFP vendredi midi, le PSG n'a pas dévoilé ses intentions. Mais jusque-là, il a cherché à aller au bout des procédures.
Le conflit trouve son origine dans le statut d'un accord passé au cœur du mois d'août 2023 entre l'attaquant et la direction du club.
Le capitaine de l'Equipe de France était alors mis à l'écart du groupe pour avoir refusé de prolonger au PSG. Cette prolongation aurait garanti au club de toucher l'argent d'un transfert alors que Mbappé s'est finalement engagé libre cet été avec le Real Madrid.
Dans cet accord, le joueur s'engageait à renoncer à 55 millions de primes diverses s'il venait à partir libre en fin de saison.
Mais la validité de cet accord, que le joueur lui-même avait évoqué publiquement face aux journalistes en janvier, est contestée par le camp de la star.
La demande auprès du Comité exécutif de la FFF a été transmise un jour trop tard par le PSG, selon la même source, alors que le club disposait de 10 jours pour l'effectuer à compter de la décision de la commission paritaire d'appel de la LFP en faveur du joueur, le 25 octobre.
Le PSG, qui a été notifié de cette décision vendredi matin, ne s'attendait pas à une issue en sa faveur auprès du ComEx. Il y avait peu de chances que ce dernier désavoue une décision motivée par deux commissions juridiques successives de la LFP. Mais ce rejet pour une raison de forme constitue une surprise.
Saisie par Kylian Mbappé, qui réclame 55 millions d'euros de salaires impayés et autres primes au club de la capitale, la commission juridique de la LFP avait préconisé en septembre une médiation. Mais, face au refus du joueur, elle s'était résolue dans la foulée à demander au PSG de payer cette somme sous huitaine.
Le PSG avait alors interjeté un appel, rejeté, avant de se tourner vers le Comité exécutif de la FFF.
Un recours de principe puisque la direction du club a confié à plusieurs reprises en privé, ces dernières semaines, que le conflit devrait probablement se terminer devant les prud'hommes, si Kylian Mbappé décidait de les saisir.
En attendant, le club a théoriquement à sa disposition des recours devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et devant un tribunal administratif. Sollicité par l'AFP vendredi midi, le PSG n'a pas dévoilé ses intentions. Mais jusque-là, il a cherché à aller au bout des procédures.
Le conflit trouve son origine dans le statut d'un accord passé au cœur du mois d'août 2023 entre l'attaquant et la direction du club.
Le capitaine de l'Equipe de France était alors mis à l'écart du groupe pour avoir refusé de prolonger au PSG. Cette prolongation aurait garanti au club de toucher l'argent d'un transfert alors que Mbappé s'est finalement engagé libre cet été avec le Real Madrid.
Dans cet accord, le joueur s'engageait à renoncer à 55 millions de primes diverses s'il venait à partir libre en fin de saison.
Mais la validité de cet accord, que le joueur lui-même avait évoqué publiquement face aux journalistes en janvier, est contestée par le camp de la star.