Séoul, Corée du Sud | AFP | mardi 13/08/2024 - La Corée du Nord connait une vague de chaleur "féroce" avec des prévisions de températures allant jusqu'à 37°C, a annoncé l'agence météorogique officielle, alors que son voisin du Sud est aussi en proie à de fortes chaleurs.
"Des chaleurs sévères allant de 33 à 37°C sont attendues dans plusieurs régions, c'est pour cela que nous avions prévu une vigilance canicule jusqu'au 14 août", a annoncé mardi à l'AFP Kim Kwang Hyok, un responsable du centre public d'hydrométéorologie nord-coréen.
Son agence "s'attache à prévoir les vagues de chaleur féroces et à (...) informer les zones touchées pour qu'elles puissent prendre les mesures nécessaires", a ajouté Kim Kwang Hyok.
La région nord du pays, limitrophe avec la Chine, a récemment été touchée par de grandes inondations, et des médias locaux ont décrit les efforts des autorités pour atténuer l'impact d'"une météo anormale et désastreuse".
De l'autre coté de la frontière, en Corée du sud, l'agence nationale de météo a enregistré, lundi, une température maximale de 38,7°C à Yeoju, dans la province de Gyeonggi (nord).
Le ministre de l’Intérieur a annoncé mardi que 21 personnes étaient possiblement décédées des suites de vagues de chaleur dans le pays depuis le début de l'année.
La région est aussi soumise au phénomène de la "nuit tropicale" qui fait que les températures ne descendent que rarement en dessous de 25 degrés la nuit. Le pays a enchainé 22 jours de suite avec ce phénomène, constituant la troisième plus longue série depuis que les relevés météo existent.
Dans ce contexte, la Corée du Sud a connu lundi un record de consommation d’électricité lié à l'utilisation de la climatisation et des ventilateurs. Leurs voisins du Nord en sont eux souvent privés et doivent, en plus, faire face à des coupures d’électricité.
"Même dans la capitale Pyongyang, dans la région la plus riche du pays, seulement 0,1% des habitants pourraient utiliser une climatisation s'ils en avaient", décrit Ahn Chan-il, directeur de l'Institut mondial d'études sur la Corée du nord.
Le chercheur pense donc que le bilan humain de cette vague de chaleur dans le Nord pourrait être bien plus élevé que dans le Sud, bien que les autorités de Pyongyang ne donnent pas de chiffres précis.
Concernant les récentes inondations qui ont touché la Corée du nord, les médias sud-coréens estiment que 1.500 personnes seraient mortes ou portées disparues.
En réaction à ses chiffres, le leader nord-coréen, Kim Jung-Un, a évoqué la semaine dernière "une grave provocation envers les personnes victimes de ces inondations", et qu'"elles allaient toutes bien".
"Des chaleurs sévères allant de 33 à 37°C sont attendues dans plusieurs régions, c'est pour cela que nous avions prévu une vigilance canicule jusqu'au 14 août", a annoncé mardi à l'AFP Kim Kwang Hyok, un responsable du centre public d'hydrométéorologie nord-coréen.
Son agence "s'attache à prévoir les vagues de chaleur féroces et à (...) informer les zones touchées pour qu'elles puissent prendre les mesures nécessaires", a ajouté Kim Kwang Hyok.
La région nord du pays, limitrophe avec la Chine, a récemment été touchée par de grandes inondations, et des médias locaux ont décrit les efforts des autorités pour atténuer l'impact d'"une météo anormale et désastreuse".
De l'autre coté de la frontière, en Corée du sud, l'agence nationale de météo a enregistré, lundi, une température maximale de 38,7°C à Yeoju, dans la province de Gyeonggi (nord).
Le ministre de l’Intérieur a annoncé mardi que 21 personnes étaient possiblement décédées des suites de vagues de chaleur dans le pays depuis le début de l'année.
La région est aussi soumise au phénomène de la "nuit tropicale" qui fait que les températures ne descendent que rarement en dessous de 25 degrés la nuit. Le pays a enchainé 22 jours de suite avec ce phénomène, constituant la troisième plus longue série depuis que les relevés météo existent.
Dans ce contexte, la Corée du Sud a connu lundi un record de consommation d’électricité lié à l'utilisation de la climatisation et des ventilateurs. Leurs voisins du Nord en sont eux souvent privés et doivent, en plus, faire face à des coupures d’électricité.
"Même dans la capitale Pyongyang, dans la région la plus riche du pays, seulement 0,1% des habitants pourraient utiliser une climatisation s'ils en avaient", décrit Ahn Chan-il, directeur de l'Institut mondial d'études sur la Corée du nord.
Le chercheur pense donc que le bilan humain de cette vague de chaleur dans le Nord pourrait être bien plus élevé que dans le Sud, bien que les autorités de Pyongyang ne donnent pas de chiffres précis.
Concernant les récentes inondations qui ont touché la Corée du nord, les médias sud-coréens estiment que 1.500 personnes seraient mortes ou portées disparues.
En réaction à ses chiffres, le leader nord-coréen, Kim Jung-Un, a évoqué la semaine dernière "une grave provocation envers les personnes victimes de ces inondations", et qu'"elles allaient toutes bien".