La validité du vote de la semaine dernière ne sera examinée que si ce vote est contesté.
PAPEETE, le 26 avril 2018. Le duo Urima-Temarii a déposé cette semaine le résultat du vote de la semaine dernière au tribunal du travail, au procureur et à l'inspection du travail. Ceux-ci ont enregistré le document mais n'ont pas examiné sa validité. Le 16 mai, le tribunal civil examinera le recours de Mahinui Temarii qui avait vu sa candidature invalidée lors du dernier congrès.
La semaine dernière, 29 secrétaires et trésoriers généraux votaient pour élire Jean-Paul Urima secrétaire général par intérim de la CSTP-FO. Mais ce vote est-il légitime ? Vous vous souvenez qu'en mars dernier le secrétaire général de la CSTP-FO Angelo Frébault annonçait qu'il se mettait en retrait du syndicat et qu'il appelait à voter Tahoera'a Huira'atira aux élections territoriales. Depuis, il est officiellement apparu en position de candidat éligible sur la liste orange.
Pour le clan Jean-Paul Urima-Mahinui Temarii, l'implication d'Angélo Frébault le rend "démissionnaire d'office". Mais du côté de Patrick Galenon et Mireille Duval, l'analyse est différente. Sans lettre de démission, pas de démission selon eux. "Le statut n'interdit en effet pas de se porter candidat à une élection", martèle-t-on dans les bureaux de la CSTP-FO.
Le duo Urima-Temarii a néanmoins déposé cette semaine le résultat du vote au tribunal du travail, au procureur et à l'inspection du travail. Ceux-ci ont bien reçu les documents mais ils ne les ont pas validés, insiste chacun d'entre eux. En clair, ce n'est pas leur rôle de valider le vote. Leur rôle est juste de l'enregistrer. Un peu comme une caisse d'enregistrement. La validité du vote ne sera examinée que si ce vote est contesté. Ce qui devrait être fait "dès que nous aurons reçu le procès-verbal du vote", souligne Patrick Galenon.
L'entourage de Patrick Galenon et Mireille Duval rappelle que Jean-Paul Urima, secrétaire général de la Force revendicatrice des agents de l'administration du Pays (FRAAP), a de plus été radié en tant que membre adhérent de la CSTP-FO en début d'année en raison de "propos injurieux". "Les adhérents de la CSTP-FO peuvent être radiés par le bureau confédéral mais, par contre, le secrétaire général d'une fédération affiliée à la CSTP-FO ne peut pas être radié par le bureau confédéral. Celui-ci ne peut que radier la confédération en elle-même", conteste Mahinui Temarii, qui ne cache pas son souhait de se présenter à l'élection du secrétaire général lors du prochain congrès.
En attendant, une délégation de la CSTP-FO, conduite par la secrétaire générale adjointe Mireille Duval, est partie en métropole participer au congrès de Force ouvrière.
Le comité confédéral de la CSTP-FO doit se réunir le 17 mai pour désigner un secrétaire général par intérim. Ensuite, avant la fin de l'année, d'ici trois à six mois un congrès pour élire un nouveau secrétaire général devrait se tenir. "Nous devons suivre le règle de FO si nous souhaitons continuer à être affilié. Si on perdait cette affiliation ce serait dramatique", souligne-t-il.
Le tribunal civil se penchera sur le congrès de l'an dernier le 16 mai. Pour rappel, la candidature de Mahinui Temarii avait été invalidée. "C'est un problème de respect des statuts, et quand on défend des salariés, on ne peut pas être président d'un parti politique et en même temps gérant de société", avait indiqué Michelle Biaggi, secrétaire confédérale chargée de l’outre-mer au sein de Force Ouvrière. En effet, Mahinui Temarii était alors président… du Parti des travailleurs.
La semaine dernière, 29 secrétaires et trésoriers généraux votaient pour élire Jean-Paul Urima secrétaire général par intérim de la CSTP-FO. Mais ce vote est-il légitime ? Vous vous souvenez qu'en mars dernier le secrétaire général de la CSTP-FO Angelo Frébault annonçait qu'il se mettait en retrait du syndicat et qu'il appelait à voter Tahoera'a Huira'atira aux élections territoriales. Depuis, il est officiellement apparu en position de candidat éligible sur la liste orange.
Pour le clan Jean-Paul Urima-Mahinui Temarii, l'implication d'Angélo Frébault le rend "démissionnaire d'office". Mais du côté de Patrick Galenon et Mireille Duval, l'analyse est différente. Sans lettre de démission, pas de démission selon eux. "Le statut n'interdit en effet pas de se porter candidat à une élection", martèle-t-on dans les bureaux de la CSTP-FO.
Le duo Urima-Temarii a néanmoins déposé cette semaine le résultat du vote au tribunal du travail, au procureur et à l'inspection du travail. Ceux-ci ont bien reçu les documents mais ils ne les ont pas validés, insiste chacun d'entre eux. En clair, ce n'est pas leur rôle de valider le vote. Leur rôle est juste de l'enregistrer. Un peu comme une caisse d'enregistrement. La validité du vote ne sera examinée que si ce vote est contesté. Ce qui devrait être fait "dès que nous aurons reçu le procès-verbal du vote", souligne Patrick Galenon.
L'entourage de Patrick Galenon et Mireille Duval rappelle que Jean-Paul Urima, secrétaire général de la Force revendicatrice des agents de l'administration du Pays (FRAAP), a de plus été radié en tant que membre adhérent de la CSTP-FO en début d'année en raison de "propos injurieux". "Les adhérents de la CSTP-FO peuvent être radiés par le bureau confédéral mais, par contre, le secrétaire général d'une fédération affiliée à la CSTP-FO ne peut pas être radié par le bureau confédéral. Celui-ci ne peut que radier la confédération en elle-même", conteste Mahinui Temarii, qui ne cache pas son souhait de se présenter à l'élection du secrétaire général lors du prochain congrès.
En attendant, une délégation de la CSTP-FO, conduite par la secrétaire générale adjointe Mireille Duval, est partie en métropole participer au congrès de Force ouvrière.
Le comité confédéral de la CSTP-FO doit se réunir le 17 mai pour désigner un secrétaire général par intérim. Ensuite, avant la fin de l'année, d'ici trois à six mois un congrès pour élire un nouveau secrétaire général devrait se tenir. "Nous devons suivre le règle de FO si nous souhaitons continuer à être affilié. Si on perdait cette affiliation ce serait dramatique", souligne-t-il.
Le tribunal civil se penchera sur le congrès de l'an dernier le 16 mai. Pour rappel, la candidature de Mahinui Temarii avait été invalidée. "C'est un problème de respect des statuts, et quand on défend des salariés, on ne peut pas être président d'un parti politique et en même temps gérant de société", avait indiqué Michelle Biaggi, secrétaire confédérale chargée de l’outre-mer au sein de Force Ouvrière. En effet, Mahinui Temarii était alors président… du Parti des travailleurs.