Tahiti, le 20 novembre 2024 - Dans le cadre de la journée mondiale de la BPCO, une journée de tests a été organisée à la mairie de Papeete. L’occasion de sensibiliser le public pour dépister au plus tôt cette maladie due, dans 80% des cas, au tabagisme.
Tania travaille à la mairie de Papeete où des professionnels de santé ont passé la journée à recevoir le public dans le cadre de la journée mondiale de la BPCO.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire chronique due, dans la grande majorité des cas, au tabagisme (80% des cas). Elle a un fort impact sur la qualité de vie des patients. Deux tiers des fumeurs de plus de 40 ans sont concernés par cette pathologie. “Je profite d’être à côté pour mesurer mon souffle. Je fume et, en ce moment, j’ai des problèmes de respiration. En plus, j’ai eu la grippe il y a quelques jours et j’ai de l’asthme. Comme ça, je saurai”, confie l’employée de mairie.
En entrant, elle a rempli un questionnaire sur son âge, son sexe, sa toux, son essoufflement, le nombre de cigarettes fumées et à quel rythme… Puis, elle s’est entretenue avec une infirmière avant de rencontrer un médecin. “On est là pour dégrossir la situation, faire un premier point”, détaille Virginie, l’infirmière.
Réagir au plus vite, toucher le plus de monde
Sur la base des réponses au questionnaire et des résultats de mesure du souffle, elle a fourni au public des éléments de réponse personnalisés. “En général, il faut huit à neuf mois avant de pouvoir obtenir un rendez-vous chez un pneumologue, alors les gens sont réticents à s’y rendre alors qu’il faut réagir au plus vite !”, insiste l’infirmière rappelant que “la maladie tue. Elle sera bientôt la 3e cause de mortalité dans le monde”.
Elle constate que nombreux sont les fumeurs qui considèrent comme normal de tousser ou d’être essoufflés, mettant ces symptômes sur le compte du tabagisme alors qu’ils sont les signes d’une maladie. La BPCO n’est pas curable, les symptômes ne font que s’aggraver avec le temps si rien n’est fait (arrêt du tabac, traitement pour soulager). “On est là pour toucher un maximum de gens le plus tôt possible.”
Tania travaille à la mairie de Papeete où des professionnels de santé ont passé la journée à recevoir le public dans le cadre de la journée mondiale de la BPCO.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire chronique due, dans la grande majorité des cas, au tabagisme (80% des cas). Elle a un fort impact sur la qualité de vie des patients. Deux tiers des fumeurs de plus de 40 ans sont concernés par cette pathologie. “Je profite d’être à côté pour mesurer mon souffle. Je fume et, en ce moment, j’ai des problèmes de respiration. En plus, j’ai eu la grippe il y a quelques jours et j’ai de l’asthme. Comme ça, je saurai”, confie l’employée de mairie.
En entrant, elle a rempli un questionnaire sur son âge, son sexe, sa toux, son essoufflement, le nombre de cigarettes fumées et à quel rythme… Puis, elle s’est entretenue avec une infirmière avant de rencontrer un médecin. “On est là pour dégrossir la situation, faire un premier point”, détaille Virginie, l’infirmière.
Réagir au plus vite, toucher le plus de monde
Sur la base des réponses au questionnaire et des résultats de mesure du souffle, elle a fourni au public des éléments de réponse personnalisés. “En général, il faut huit à neuf mois avant de pouvoir obtenir un rendez-vous chez un pneumologue, alors les gens sont réticents à s’y rendre alors qu’il faut réagir au plus vite !”, insiste l’infirmière rappelant que “la maladie tue. Elle sera bientôt la 3e cause de mortalité dans le monde”.
Elle constate que nombreux sont les fumeurs qui considèrent comme normal de tousser ou d’être essoufflés, mettant ces symptômes sur le compte du tabagisme alors qu’ils sont les signes d’une maladie. La BPCO n’est pas curable, les symptômes ne font que s’aggraver avec le temps si rien n’est fait (arrêt du tabac, traitement pour soulager). “On est là pour toucher un maximum de gens le plus tôt possible.”