Kiev, Ukraine | AFP | mardi 27/08/2024 - L'Ukraine a essuyé de nouvelles frappes russes qui ont fait au moins cinq morts dans la nuit de lundi à mardi, au lendemain d'une des attaques les plus "massives" depuis le début du conflit.
De son côté, Kiev a revendiqué de nouvelles avancées dans la région frontalière russe de Koursk et la capture de 594 prisonniers depuis le début de son incursion surprise il y a trois semaines.
"Les crimes contre l'humanité ne peuvent être commis en toute impunité", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans un message publié sur les réseaux sociaux mardi à propos des frappes aériennes.
Le décès d'une femme à l'hôpital dans la journée a porté le bilan de ces frappes à cinq morts, selon les autorités. Seize personnes ont été blessées.
Le président ukrainien a aussi déclaré mardi que ses forces avaient notamment eu recours à des avions de chasse F-16 fournis par les Occidentaux pour contrecarrer l'attaque. L'armée ukrainienne dit avoir abattu 60 drones suicide "Shahed" et 5 missiles sur les 91 engins tirés par les Russes.
Lors d'une conférence de presse, Volodymyr Zelensky a aussi répété que le nombre d'appareils reçus par Kiev n'était pas "suffisant".
Dans la nuit de lundi à mardi, une forte explosion a été entendue à Kiev par les journalistes de l'AFP, probablement due à l'interception d'un projectile russe par la défense anti-aérienne.
Séparément, des responsables ukrainiens locaux ont annoncé que cinq civils ont été tués mardi dans les régions de Dnipropetrovsk, Kharkiv et Kherson lors d'attaques de drones et d'artillerie russes.
Lundi, au cours de l'attaque russe la plus massive depuis des semaines, 15 régions d'Ukraine avaient déjà été ciblées par un total de 236 missiles et drones, selon Kiev, qui assure en avoir abattu 201.
Visant essentiellement des infrastructures énergétiques, ces bombardements avaient fait au moins quatre morts et obligé les autorités à imposer des coupures de courant.
Depuis le début l'invasion en février 2022, la Russie bombarde régulièrement ce genre d'infrastructures, forçant les autorités ukrainiennes à rationner l'électricité.
- Nouvelle incursion ukrainienne? -
Mardi matin, le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a par ailleurs dit avoir reçu des informations faisant état d'une nouvelle tentative d'incursion des forces armées ukrainiennes.
"Des informations affirment que l'ennemi essaye de franchir la frontière de la région de Belgorod. Selon le ministère russe de la Défense, la situation à la frontière reste difficile, mais sous contrôle", a indiqué le gouverneur Viatcheslav Gladkov, sur Telegram.
Selon la chaîne Telegram russe MASH, réputée proche des autorités, des militaires ukrainiens essayent d'entrer dans la région via la localité de Nekhotivka.
A la peine sur le front de l'Est face à des troupes russes plus nombreuses et mieux équipées, l'Ukraine a lancé le 6 août une offensive surprise, toujours en cours, sur la région frontalière russe de Koursk, voisine de celle de Belgorod.
Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a déclaré mardi que ses forces avaient réalisé de nouvelles avancées et qu'elles contrôlaient désormais 100 localités sur une superficie de 1.294 km2 dans cette région.
Il a également affirmé que 564 militaires russes avaient été faits prisonniers et que Moscou avait redéployé quelque 30.000 soldats pour tenter de contrer l'incursion ukrainienne.
En visite dans la région, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a souligné mardi le danger posé par la proximité des combats avec la centrale nucléaire de Koursk. "Une centrale nucléaire de ce type si proche du point de contact ou d'un front militaire est un fait extrêmement grave", a déclaré Rafael Grossi.
Avec cette offensive, Kiev veut notamment créer une "zone tampon" pour se protéger des attaques russes et compenser la faible portée de ses munitions. Volodymyr Zelensky appelle régulièrement les Occidentaux à autoriser son pays à utiliser leurs armes à longue portée sur le sol russe, ce qu'ils refusent.
Mardi, il a annoncé que Kiev avait testé avec succès un missile balistique de fabrication nationale.
La Russie continue néanmoins de réaliser des gains réguliers sur le front Est, qui demeure l'épicentre des combats. Elle a revendiqué mardi la capture d'un nouveau village ukrainien, celui d'Orlivka, près de la ville stratégique de Pokrovsk.
De son côté, Kiev a revendiqué de nouvelles avancées dans la région frontalière russe de Koursk et la capture de 594 prisonniers depuis le début de son incursion surprise il y a trois semaines.
"Les crimes contre l'humanité ne peuvent être commis en toute impunité", a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans un message publié sur les réseaux sociaux mardi à propos des frappes aériennes.
Le décès d'une femme à l'hôpital dans la journée a porté le bilan de ces frappes à cinq morts, selon les autorités. Seize personnes ont été blessées.
Le président ukrainien a aussi déclaré mardi que ses forces avaient notamment eu recours à des avions de chasse F-16 fournis par les Occidentaux pour contrecarrer l'attaque. L'armée ukrainienne dit avoir abattu 60 drones suicide "Shahed" et 5 missiles sur les 91 engins tirés par les Russes.
Lors d'une conférence de presse, Volodymyr Zelensky a aussi répété que le nombre d'appareils reçus par Kiev n'était pas "suffisant".
Dans la nuit de lundi à mardi, une forte explosion a été entendue à Kiev par les journalistes de l'AFP, probablement due à l'interception d'un projectile russe par la défense anti-aérienne.
Séparément, des responsables ukrainiens locaux ont annoncé que cinq civils ont été tués mardi dans les régions de Dnipropetrovsk, Kharkiv et Kherson lors d'attaques de drones et d'artillerie russes.
Lundi, au cours de l'attaque russe la plus massive depuis des semaines, 15 régions d'Ukraine avaient déjà été ciblées par un total de 236 missiles et drones, selon Kiev, qui assure en avoir abattu 201.
Visant essentiellement des infrastructures énergétiques, ces bombardements avaient fait au moins quatre morts et obligé les autorités à imposer des coupures de courant.
Depuis le début l'invasion en février 2022, la Russie bombarde régulièrement ce genre d'infrastructures, forçant les autorités ukrainiennes à rationner l'électricité.
- Nouvelle incursion ukrainienne? -
Mardi matin, le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a par ailleurs dit avoir reçu des informations faisant état d'une nouvelle tentative d'incursion des forces armées ukrainiennes.
"Des informations affirment que l'ennemi essaye de franchir la frontière de la région de Belgorod. Selon le ministère russe de la Défense, la situation à la frontière reste difficile, mais sous contrôle", a indiqué le gouverneur Viatcheslav Gladkov, sur Telegram.
Selon la chaîne Telegram russe MASH, réputée proche des autorités, des militaires ukrainiens essayent d'entrer dans la région via la localité de Nekhotivka.
A la peine sur le front de l'Est face à des troupes russes plus nombreuses et mieux équipées, l'Ukraine a lancé le 6 août une offensive surprise, toujours en cours, sur la région frontalière russe de Koursk, voisine de celle de Belgorod.
Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a déclaré mardi que ses forces avaient réalisé de nouvelles avancées et qu'elles contrôlaient désormais 100 localités sur une superficie de 1.294 km2 dans cette région.
Il a également affirmé que 564 militaires russes avaient été faits prisonniers et que Moscou avait redéployé quelque 30.000 soldats pour tenter de contrer l'incursion ukrainienne.
En visite dans la région, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a souligné mardi le danger posé par la proximité des combats avec la centrale nucléaire de Koursk. "Une centrale nucléaire de ce type si proche du point de contact ou d'un front militaire est un fait extrêmement grave", a déclaré Rafael Grossi.
Avec cette offensive, Kiev veut notamment créer une "zone tampon" pour se protéger des attaques russes et compenser la faible portée de ses munitions. Volodymyr Zelensky appelle régulièrement les Occidentaux à autoriser son pays à utiliser leurs armes à longue portée sur le sol russe, ce qu'ils refusent.
Mardi, il a annoncé que Kiev avait testé avec succès un missile balistique de fabrication nationale.
La Russie continue néanmoins de réaliser des gains réguliers sur le front Est, qui demeure l'épicentre des combats. Elle a revendiqué mardi la capture d'un nouveau village ukrainien, celui d'Orlivka, près de la ville stratégique de Pokrovsk.