Londres, Royaume-Uni | AFP | vendredi 03/06/2022 - La famille royale britannique s'est retrouvée vendredi pour un office religieux célébrant les 70 ans du règne historique d'Elizabeth II, avec le prince Harry et Meghan mais sans la reine, fatiguée, qui manquera aussi les courses hippiques samedi.
Deux ans après leur départ en Californie dans la douleur, le duc et la duchesse de Sussex ont fait leur retour en public pour un événement royal. Ils avaient été exclus jeudi de la sortie sur le balcon du palais de Buckingham, qui lançait devant des dizaines de milliers de personnes à Londres les quatre jours de jubilé de platine célébrant le règne record - 70 ans - de la souveraine de 96 ans.
Très impopulaires au Royaume-Uni où leur départ a été vu comme un caprice, le duc de Sussex, médailles militaires accrochées à la veste, et la duchesse, en robe blanc cassé, ont reçu des applaudissements mais aussi quelques huées à leur arrivée à la cathédrale Saint-Paul. Ont suivi plus tard les héritiers du trône, Charles, 73 ans, et son fils William, qui fête ses 40 ans le 21 juin, avec leurs épouses.
Le palais de Buckingham avait annoncé jeudi soir l'absence "à contrecœur" de la monarque, pourtant cheffe de l'Eglise anglicane et très croyante, en raison d'un certain "inconfort". Comme de plus en plus souvent, la reine, qui a du mal à marcher, a été représentée par son héritier Charles.
Samedi, comme la presse le rapportait, elle se fera représenter par sa fille Anne pour le derby d'Epsom, malgré sa passion pour les courses hippiques. Elle les regardera à la télévision depuis le château de Windsor, ont fait savoir ses services.
"Occasion unique"
La foule s'est massée dès le petit matin devant Saint-Paul. Des gardes en uniformes traditionnels ont pris place en rangs sur le parvis et sur les marches, et les cloches ont sonné en continu pendant les arrivées, suivant un ordre protocolaire réglé au millimètre, avec les anciens Premiers ministres Tony Blair et David Cameron, puis l'actuel titulaire Boris Johnson, hué.
Rae Williams, 37 ans, avait apporté avec elle une image de la reine en carton, grandeur nature, "car elle ne pouvait pas venir elle-même". Elle dit participer à tous les événements et apprécier Harry. "Meghan, je ne suis pas sûre, honnêtement", ajoute-t-elle.
"C'est la famille, n'est-ce pas?" estime Julie Blewitt, 56 ans, venue du nord de l'Angleterre: "C'est une occasion unique, cela n'arrivera plus jamais", explique-t-elle à l'AFP. "Cela ne sera pas la même chose sans la reine".
L'office religieux, auquel assistaient quelque 2.000 personnes, constitue l'un des temps forts des quatre jours de festivités célébrant la très populaire reine Elizabeth, montée sur le trône à 25 ans le 6 février 1952.
"Votre majesté, nous sommes désolés que vous ne soyez pas là ce matin mais vous êtes toujours en selle", a souligné l'évêque d'York, Stephen Cottrell, dans son sermon, s'adressant à la reine qui regardait la cérémonie à la télévision, en référence à sa passion pour les courses hippiques. "Et nous sommes heureux que cela continue".
Déjeuner à Windsor
Le retour d'Harry et Meghan, venus des Etats-Unis avec leurs deux jeunes enfants pour les célébrations, a fait couler beaucoup d'encre hostile depuis leur départ et leurs confessions fracassantes à la télévision américaine.
Les relations entre Harry, 37 ans, et William, deuxième dans l'ordre de succession au trône, sont quasi inexistantes. Elles ne sont guère meilleures avec son père, le prince Charles.
Selon le biographe du couple Harry-Meghan, Omid Scobie, ils ont cependant déjeuné jeudi avec les membres de la famille à Windsor, donnant l'occasion à la reine de rencontrer pour la première fois leur fille Lilibet, qui fête samedi son premier anniversaire.
Deuxième fils de la reine, Andrew, 62 ans, était absent vendredi car atteint du Covid-19, selon le palais de Buckingham. Il n'a plus aucun rôle officiel depuis des accusations d'agressions sexuelles en liaison avec l'affaire Epstein aux Etats-Unis, auxquelles il a mis fin en payant plusieurs millions de dollars.
Les célébrations continueront samedi avec un grand concert en soirée devant Buckingham Palace, avant des milliers de déjeuners et fêtes populaires entre voisins dimanche, puis une immense parade dans les rues de Londres, avec près de 10.000 participants.
Deux ans après leur départ en Californie dans la douleur, le duc et la duchesse de Sussex ont fait leur retour en public pour un événement royal. Ils avaient été exclus jeudi de la sortie sur le balcon du palais de Buckingham, qui lançait devant des dizaines de milliers de personnes à Londres les quatre jours de jubilé de platine célébrant le règne record - 70 ans - de la souveraine de 96 ans.
Très impopulaires au Royaume-Uni où leur départ a été vu comme un caprice, le duc de Sussex, médailles militaires accrochées à la veste, et la duchesse, en robe blanc cassé, ont reçu des applaudissements mais aussi quelques huées à leur arrivée à la cathédrale Saint-Paul. Ont suivi plus tard les héritiers du trône, Charles, 73 ans, et son fils William, qui fête ses 40 ans le 21 juin, avec leurs épouses.
Le palais de Buckingham avait annoncé jeudi soir l'absence "à contrecœur" de la monarque, pourtant cheffe de l'Eglise anglicane et très croyante, en raison d'un certain "inconfort". Comme de plus en plus souvent, la reine, qui a du mal à marcher, a été représentée par son héritier Charles.
Samedi, comme la presse le rapportait, elle se fera représenter par sa fille Anne pour le derby d'Epsom, malgré sa passion pour les courses hippiques. Elle les regardera à la télévision depuis le château de Windsor, ont fait savoir ses services.
"Occasion unique"
La foule s'est massée dès le petit matin devant Saint-Paul. Des gardes en uniformes traditionnels ont pris place en rangs sur le parvis et sur les marches, et les cloches ont sonné en continu pendant les arrivées, suivant un ordre protocolaire réglé au millimètre, avec les anciens Premiers ministres Tony Blair et David Cameron, puis l'actuel titulaire Boris Johnson, hué.
Rae Williams, 37 ans, avait apporté avec elle une image de la reine en carton, grandeur nature, "car elle ne pouvait pas venir elle-même". Elle dit participer à tous les événements et apprécier Harry. "Meghan, je ne suis pas sûre, honnêtement", ajoute-t-elle.
"C'est la famille, n'est-ce pas?" estime Julie Blewitt, 56 ans, venue du nord de l'Angleterre: "C'est une occasion unique, cela n'arrivera plus jamais", explique-t-elle à l'AFP. "Cela ne sera pas la même chose sans la reine".
L'office religieux, auquel assistaient quelque 2.000 personnes, constitue l'un des temps forts des quatre jours de festivités célébrant la très populaire reine Elizabeth, montée sur le trône à 25 ans le 6 février 1952.
"Votre majesté, nous sommes désolés que vous ne soyez pas là ce matin mais vous êtes toujours en selle", a souligné l'évêque d'York, Stephen Cottrell, dans son sermon, s'adressant à la reine qui regardait la cérémonie à la télévision, en référence à sa passion pour les courses hippiques. "Et nous sommes heureux que cela continue".
Déjeuner à Windsor
Le retour d'Harry et Meghan, venus des Etats-Unis avec leurs deux jeunes enfants pour les célébrations, a fait couler beaucoup d'encre hostile depuis leur départ et leurs confessions fracassantes à la télévision américaine.
Les relations entre Harry, 37 ans, et William, deuxième dans l'ordre de succession au trône, sont quasi inexistantes. Elles ne sont guère meilleures avec son père, le prince Charles.
Selon le biographe du couple Harry-Meghan, Omid Scobie, ils ont cependant déjeuné jeudi avec les membres de la famille à Windsor, donnant l'occasion à la reine de rencontrer pour la première fois leur fille Lilibet, qui fête samedi son premier anniversaire.
Deuxième fils de la reine, Andrew, 62 ans, était absent vendredi car atteint du Covid-19, selon le palais de Buckingham. Il n'a plus aucun rôle officiel depuis des accusations d'agressions sexuelles en liaison avec l'affaire Epstein aux Etats-Unis, auxquelles il a mis fin en payant plusieurs millions de dollars.
Les célébrations continueront samedi avec un grand concert en soirée devant Buckingham Palace, avant des milliers de déjeuners et fêtes populaires entre voisins dimanche, puis une immense parade dans les rues de Londres, avec près de 10.000 participants.