Les discussions ont principalement porté sur les dispositifs mis en place en métropole en matière de Jeunesse et dont certains pourraient être adaptés en Polynésie française pour renforcer notamment la cohésion sociale.
« Nous avons évoqué avec M. Sapoval plusieurs mesures créées en métropole en faveur de la Jeunesse, dont l’école de la deuxième chance (E2C) et les missions locales. L’une de mes priorités est de favoriser l’intégration sociale et professionnelle des jeunes n’ayant pas un niveau scolaire suffisant pour accéder aux dispositifs existant en Polynésie, et ces deux pistes s’inscrivent dans cette perspective » a expliqué Jean-Pierre Beaury à l’issue de la réunion. « Aujourd’hui, seuls les CPIA (Convention Pour l’Insertion par l’Activité) répondent à ce problème mais c’est une mesure d’urgence » a-t-il précisé.
Espace d'intervention au service des jeunes de 16 à 25 ans qui propose à chaque bénéficiaire un suivi individualisé dans le cadre de ses démarches, les missions locales apportent des réponses aux questions d'emploi, de formation mais aussi sur le logement ou la santé. Le ministre polynésien visitera l’une de ces structures dès vendredi en région parisienne.
Quant à l'école de la deuxième chance (E2C), elle fait partie des initiatives européennes proposées dans le Livre Blanc "Enseigner et apprendre : vers une société cognitive", présenté par Edith Cresson lors du sommet des chefs d'Etat de Madrid de décembre 1995, puis adopté par les ministres de l'Education des Etats membres.
Son objectif était la réduction de moitié en 2010, du nombre de personnes de 18 à 24 ans n'ayant accompli que le premier cycle de l'enseignement secondaire, ou ne poursuivant pas leurs études ou leur formation.
Festival de la Jeunesse polynésienne en septembre
Dès son retour en Polynésie française, Jean-Pierre Beaury s’entretiendra avec le ministre de l’Education Moana Greig à propos de cette mesure et lui proposera d’étudier en concertation son adaptation sur le « fenua ».
Par ailleurs, Jean-Pierre Beaury qui souhaite renforcer les mesures en faveur de la cohésion sociale, a demandé s’il était possible de bénéficier dans cette perspective de la mise à disposition d’un agent supplémentaire dans le cadre de la mission d’assistance et d’aide technique (MAAT) accordée au Pays par l’Etat. Celle-ci en compte actuellement quatre.
Lors de l’entretien, Jean-Pierre Beaury a d’autre part invité le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, Marc Philippe Daubresse à venir en Polynésie française en septembre pour assister au premier Festival de la Jeunesse polynésienne. A l’issue de la manifestation, une charte sera présentée pour les dix prochaines années. Attaché à ce que l’ensemble de la jeunesse polynésienne soit associée à la rédaction de ce document, le ministre a indiqué que ces travaux seraient ensuite présentés en Conseil des ministres puis transmis à l’assemblée du Pays, souhaitant que les élus s’engagent à tenir compte de ces propositions.
Enfin, Jean-Pierre Beaury a souligné qu’il veillerait à ce que les actions interministérielles en faveur de la Jeunesse soient menées jusqu’au bout, rappelant qu’une Délégation interministérielle à la Jeunesse serait créée prochainement dans ce but.
« Nous avons évoqué avec M. Sapoval plusieurs mesures créées en métropole en faveur de la Jeunesse, dont l’école de la deuxième chance (E2C) et les missions locales. L’une de mes priorités est de favoriser l’intégration sociale et professionnelle des jeunes n’ayant pas un niveau scolaire suffisant pour accéder aux dispositifs existant en Polynésie, et ces deux pistes s’inscrivent dans cette perspective » a expliqué Jean-Pierre Beaury à l’issue de la réunion. « Aujourd’hui, seuls les CPIA (Convention Pour l’Insertion par l’Activité) répondent à ce problème mais c’est une mesure d’urgence » a-t-il précisé.
Espace d'intervention au service des jeunes de 16 à 25 ans qui propose à chaque bénéficiaire un suivi individualisé dans le cadre de ses démarches, les missions locales apportent des réponses aux questions d'emploi, de formation mais aussi sur le logement ou la santé. Le ministre polynésien visitera l’une de ces structures dès vendredi en région parisienne.
Quant à l'école de la deuxième chance (E2C), elle fait partie des initiatives européennes proposées dans le Livre Blanc "Enseigner et apprendre : vers une société cognitive", présenté par Edith Cresson lors du sommet des chefs d'Etat de Madrid de décembre 1995, puis adopté par les ministres de l'Education des Etats membres.
Son objectif était la réduction de moitié en 2010, du nombre de personnes de 18 à 24 ans n'ayant accompli que le premier cycle de l'enseignement secondaire, ou ne poursuivant pas leurs études ou leur formation.
Festival de la Jeunesse polynésienne en septembre
Dès son retour en Polynésie française, Jean-Pierre Beaury s’entretiendra avec le ministre de l’Education Moana Greig à propos de cette mesure et lui proposera d’étudier en concertation son adaptation sur le « fenua ».
Par ailleurs, Jean-Pierre Beaury qui souhaite renforcer les mesures en faveur de la cohésion sociale, a demandé s’il était possible de bénéficier dans cette perspective de la mise à disposition d’un agent supplémentaire dans le cadre de la mission d’assistance et d’aide technique (MAAT) accordée au Pays par l’Etat. Celle-ci en compte actuellement quatre.
Lors de l’entretien, Jean-Pierre Beaury a d’autre part invité le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, Marc Philippe Daubresse à venir en Polynésie française en septembre pour assister au premier Festival de la Jeunesse polynésienne. A l’issue de la manifestation, une charte sera présentée pour les dix prochaines années. Attaché à ce que l’ensemble de la jeunesse polynésienne soit associée à la rédaction de ce document, le ministre a indiqué que ces travaux seraient ensuite présentés en Conseil des ministres puis transmis à l’assemblée du Pays, souhaitant que les élus s’engagent à tenir compte de ces propositions.
Enfin, Jean-Pierre Beaury a souligné qu’il veillerait à ce que les actions interministérielles en faveur de la Jeunesse soient menées jusqu’au bout, rappelant qu’une Délégation interministérielle à la Jeunesse serait créée prochainement dans ce but.
