« Nous avons discuté avec le président Bordry d’une convention qui nous permettra de mettre en place une structure de lutte anti-dopage » a indiqué le ministre au sortir de l’entretien.
Jean-Pierre Beaury a manifesté sa volonté de trouver le meilleur dispositif de lutte anti-dopage pour la Polynésie car « nous allons être contraints d’être aux normes pour les jeux de 2011 en Nouvelle-Calédonie où sont prévus de tels contrôles ».
Le président Bordry a tenu a souligner qu’il apportait tout son soutien à cette initiative et a précisé que le gouvernement de la Polynésie française pouvait « compter sur l’AFLD ». Il a exposé à son interlocuteur le travail accompli par ses services et rappelé que cette institution était indépendante. Une caractéristique essentielle aux yeux du ministre de la jeunesse et des sports : « Nous proposons une structure qui sera composée un peu de la même manière avec un magistrat garant de l’indépendance et qui puisse mener un travail de fond ».
Pour des jeux en Polynésie en 2019
Cette indépendance en métropole comme en Polynésie s’avère d’autant plus nécessaire que parfois, le pouvoir fédéral pose problème selon Jean-Pierre Beaury : «Ce sont les Fédérations qui généralement font pression sur le politique pour qu’il intervienne. Pour éviter que cela se passe, il faut donc créer une entité qui soit réellement indépendante. Ce n’est d’ailleurs pas dans l’intérêt du pouvoir politique que d’agir dans ce domaine » a-t-il martelé.
Le ministre de la jeunesse et des sports a déclaré qu’il se rendrait fin mai en Nouvelle-Calédonie car l’AFLD a déjà passé une convention avec cette collectivité territoriale : «Mon but est de voir là-bas comment cette convention est mise en place. J’en profiterai pour observer quelles sont leurs démarches en vue des jeux de 2011 qu’ils organiseront. N’oublions pas que nous devons nous aussi déposer notre candidature si nous voulons que les jeux se passent en Polynésie en 2019 » a déclaré Jean-Pierre Beaury.
Le bien-être des sportifs
Préalablement à la signature de cette convention avec l’Agence Française de Lutte Contre le Dopage, un projet de loi sera soumis par le ministère de la Jeunesse et des Sports à l’approbation du Conseil des ministres. Il sera ensuite présenté à l’Assemblée : « J’espère que ce texte fera l’objet d’une discussion car c’est dans la conciliation que l’on fait avancer les choses, et que tout le monde prendra conscience de l’importance de mettre en place cette cellule pour le bien-être de nos sportifs. J’attends donc impatiemment qu’au sein de la commission nous puissions débattre de ce projet de loi» a indiqué le ministre.
Mardi, le ministre de la jeunesse et des sports sera reçu par Rama Yade, Secrétaire d’Etat aux Sports du gouvernement Fillon. Auparavant, il aura participé à la conférence d’évaluation annuelle avec les services du ministère.
Jean-Pierre Beaury a manifesté sa volonté de trouver le meilleur dispositif de lutte anti-dopage pour la Polynésie car « nous allons être contraints d’être aux normes pour les jeux de 2011 en Nouvelle-Calédonie où sont prévus de tels contrôles ».
Le président Bordry a tenu a souligner qu’il apportait tout son soutien à cette initiative et a précisé que le gouvernement de la Polynésie française pouvait « compter sur l’AFLD ». Il a exposé à son interlocuteur le travail accompli par ses services et rappelé que cette institution était indépendante. Une caractéristique essentielle aux yeux du ministre de la jeunesse et des sports : « Nous proposons une structure qui sera composée un peu de la même manière avec un magistrat garant de l’indépendance et qui puisse mener un travail de fond ».
Pour des jeux en Polynésie en 2019
Cette indépendance en métropole comme en Polynésie s’avère d’autant plus nécessaire que parfois, le pouvoir fédéral pose problème selon Jean-Pierre Beaury : «Ce sont les Fédérations qui généralement font pression sur le politique pour qu’il intervienne. Pour éviter que cela se passe, il faut donc créer une entité qui soit réellement indépendante. Ce n’est d’ailleurs pas dans l’intérêt du pouvoir politique que d’agir dans ce domaine » a-t-il martelé.
Le ministre de la jeunesse et des sports a déclaré qu’il se rendrait fin mai en Nouvelle-Calédonie car l’AFLD a déjà passé une convention avec cette collectivité territoriale : «Mon but est de voir là-bas comment cette convention est mise en place. J’en profiterai pour observer quelles sont leurs démarches en vue des jeux de 2011 qu’ils organiseront. N’oublions pas que nous devons nous aussi déposer notre candidature si nous voulons que les jeux se passent en Polynésie en 2019 » a déclaré Jean-Pierre Beaury.
Le bien-être des sportifs
Préalablement à la signature de cette convention avec l’Agence Française de Lutte Contre le Dopage, un projet de loi sera soumis par le ministère de la Jeunesse et des Sports à l’approbation du Conseil des ministres. Il sera ensuite présenté à l’Assemblée : « J’espère que ce texte fera l’objet d’une discussion car c’est dans la conciliation que l’on fait avancer les choses, et que tout le monde prendra conscience de l’importance de mettre en place cette cellule pour le bien-être de nos sportifs. J’attends donc impatiemment qu’au sein de la commission nous puissions débattre de ce projet de loi» a indiqué le ministre.
Mardi, le ministre de la jeunesse et des sports sera reçu par Rama Yade, Secrétaire d’Etat aux Sports du gouvernement Fillon. Auparavant, il aura participé à la conférence d’évaluation annuelle avec les services du ministère.