Paris, France | AFP | vendredi 26/07/2024 - Un ciel gris, quelques gouttes de pluie et un fleuve sous cloche sécuritaire: les spectateurs qui patientent parfois depuis des heures dans de longues files commencent à s'installer le long de la Seine pour assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.
"Enfin", s'exclament les spectateurs d'une foule compacte massée depuis des heures devant les grilles quai d'Austerlitz.
Ils sont une dizaine de milliers, encadrés par un important dispositif de forces de l'ordre et vont d'abord être pré-fouillés par des CRS, avant de passer entre les portiques et détecteurs de métaux installés sous des chapiteaux blancs, puis de scanner leur QR code auprès de personnels de billetterie.
Une fois ces contrôles passés, la plupart courent vers les quais de Seine.
Organisé pour la première fois en dehors d'un stade, l'événement, une grandiose parade fluviale qui doit s'étirer sur six kilomètres de fleuve et près de quatre heures et débuter à 19h30, est d'abord un défi sécuritaire.
Jamais autant de forces de l'ordre n'ont été mobilisées, avec un "pic" annoncé à 45.000 policiers et gendarmes déployés sur le terrain.
S'ajouteront environ 2.000 agents de sécurité privée et 1.000 policiers municipaux de la Ville de Paris. Ainsi qu'un contingent de 10.000 militaires, chargé d'assurer le soutien du dispositif.
Peu après 15h30, quatre heures avant le coup d'envoi de la cérémonie, les premiers contrôles ont débuté pour les spectateurs munis d'un billet qui peuvent enfin accéder à l'un des 15 boxes debout, pour les quelque 220.000 places gratuites sur les quais hauts, ou à leur siège en tribune pour environ 100.000 places payantes sur les quais bas.
Ils doivent passer par un pré-filtrage où leurs tickets sont contrôlés par des policiers ou des gendarmes, puis un filtrage avec palpations et inspection des sacs.
- Des couacs à certaines entrées -
Les files avancent d'un bon pas près du musée d'Orsay, où la plupart des visages de ceux venus profiter du spectacle affichent un grand sourire.
Armelle Lanci, 54 ans, directrice d'école, patiente devant l'entrée, assise sur un petit poteau car elle a "mal au dos".
"Il y a une très bonne ambiance, on entend parler toutes les langues, c'est très bien", dit-elle, sourire aux lèvres. Elle reste optimiste jusqu'au bout. "Il ne pleuvra pas !", assure-t-elle. Même si elle a quand même glissé un anorak dans son sac.
Ailleurs dans Paris, ce n'est pas toujours fluide.
Les spectateurs prennent leur mal en patience et attendent dans de longues files de pouvoir scanner leur billet, comme sur la place du Châtelet, dans le centre de la capitale, peu avant 16h00.
"Vu le prix des places ici, ils pourraient ouvrir à l'heure, il paraît qu'ils passent ailleurs", souffle un Français d'une cinquantaine d'années qui n'a pas souhaité donner son nom.
Quand certains ont enfin passé les contrôles de sécurité, il faut encore attendre de pouvoir accéder aux quais bas et aux gradins, comme au pont des Invalides.
En vigueur depuis le 18 juillet, le périmètre de protection antiterroriste instauré autour de la Seine est élargi depuis 13h00. Aucune circulation automobile n'y est tolérée, à l'exception des forces de sécurité et de secours et les urgences.
Ce périmètre est étendu au quartier du Trocadéro, où seront réunis tous les dignitaires étrangers, jusqu'à la place de l'Etoile via l'avenue Kléber.
A l'est, la zone est prolongée jusqu'au pont Nelson-Mandela, qui délimite la zone d'embarquement des bateaux sur lesquels défileront les athlètes.
Sur les quais hauts, un "espace de sécurité" est mis en place entre les barrières du box et le parapet pour prévenir un mouvement de foule ou permettre d'évacuer des spectateurs, notamment en cas de malaise.
Aux abords du Trocadéro, où se dresse la tribune présidentielle, l’ambiance est digne d’une citadelle assiégée.
Les rues sont désertes, les rideaux tirés, le silence impressionnant, sous un ciel gris et menaçant, seulement interrompu par le passage de convois de forces de l’ordre à vive allure.
Juste avant l'ouverture des portes, Andrew Lopez, 34 ans, arpente les deux files d'attente de l'avenue de La Bourdonnais, près de la tour Eiffel, à la recherche de personnes à qui revendre ses tickets pour la cérémonie d'ouverture.
"J'ai acheté chaque billet 1.500 euros, mais je peux vous vendre les deux pour 2.000 euros", argumente l'ingénieur new-yorkais auprès de deux passants. S'il n'a pas encore trouvé de repreneur, il ne perd pas espoir, persuadé qu'il finira par trouver des touristes "prêts à tout pour assister à cet événement".
"Enfin", s'exclament les spectateurs d'une foule compacte massée depuis des heures devant les grilles quai d'Austerlitz.
Ils sont une dizaine de milliers, encadrés par un important dispositif de forces de l'ordre et vont d'abord être pré-fouillés par des CRS, avant de passer entre les portiques et détecteurs de métaux installés sous des chapiteaux blancs, puis de scanner leur QR code auprès de personnels de billetterie.
Une fois ces contrôles passés, la plupart courent vers les quais de Seine.
Organisé pour la première fois en dehors d'un stade, l'événement, une grandiose parade fluviale qui doit s'étirer sur six kilomètres de fleuve et près de quatre heures et débuter à 19h30, est d'abord un défi sécuritaire.
Jamais autant de forces de l'ordre n'ont été mobilisées, avec un "pic" annoncé à 45.000 policiers et gendarmes déployés sur le terrain.
S'ajouteront environ 2.000 agents de sécurité privée et 1.000 policiers municipaux de la Ville de Paris. Ainsi qu'un contingent de 10.000 militaires, chargé d'assurer le soutien du dispositif.
Peu après 15h30, quatre heures avant le coup d'envoi de la cérémonie, les premiers contrôles ont débuté pour les spectateurs munis d'un billet qui peuvent enfin accéder à l'un des 15 boxes debout, pour les quelque 220.000 places gratuites sur les quais hauts, ou à leur siège en tribune pour environ 100.000 places payantes sur les quais bas.
Ils doivent passer par un pré-filtrage où leurs tickets sont contrôlés par des policiers ou des gendarmes, puis un filtrage avec palpations et inspection des sacs.
- Des couacs à certaines entrées -
Les files avancent d'un bon pas près du musée d'Orsay, où la plupart des visages de ceux venus profiter du spectacle affichent un grand sourire.
Armelle Lanci, 54 ans, directrice d'école, patiente devant l'entrée, assise sur un petit poteau car elle a "mal au dos".
"Il y a une très bonne ambiance, on entend parler toutes les langues, c'est très bien", dit-elle, sourire aux lèvres. Elle reste optimiste jusqu'au bout. "Il ne pleuvra pas !", assure-t-elle. Même si elle a quand même glissé un anorak dans son sac.
Ailleurs dans Paris, ce n'est pas toujours fluide.
Les spectateurs prennent leur mal en patience et attendent dans de longues files de pouvoir scanner leur billet, comme sur la place du Châtelet, dans le centre de la capitale, peu avant 16h00.
"Vu le prix des places ici, ils pourraient ouvrir à l'heure, il paraît qu'ils passent ailleurs", souffle un Français d'une cinquantaine d'années qui n'a pas souhaité donner son nom.
Quand certains ont enfin passé les contrôles de sécurité, il faut encore attendre de pouvoir accéder aux quais bas et aux gradins, comme au pont des Invalides.
En vigueur depuis le 18 juillet, le périmètre de protection antiterroriste instauré autour de la Seine est élargi depuis 13h00. Aucune circulation automobile n'y est tolérée, à l'exception des forces de sécurité et de secours et les urgences.
Ce périmètre est étendu au quartier du Trocadéro, où seront réunis tous les dignitaires étrangers, jusqu'à la place de l'Etoile via l'avenue Kléber.
A l'est, la zone est prolongée jusqu'au pont Nelson-Mandela, qui délimite la zone d'embarquement des bateaux sur lesquels défileront les athlètes.
Sur les quais hauts, un "espace de sécurité" est mis en place entre les barrières du box et le parapet pour prévenir un mouvement de foule ou permettre d'évacuer des spectateurs, notamment en cas de malaise.
Aux abords du Trocadéro, où se dresse la tribune présidentielle, l’ambiance est digne d’une citadelle assiégée.
Les rues sont désertes, les rideaux tirés, le silence impressionnant, sous un ciel gris et menaçant, seulement interrompu par le passage de convois de forces de l’ordre à vive allure.
Juste avant l'ouverture des portes, Andrew Lopez, 34 ans, arpente les deux files d'attente de l'avenue de La Bourdonnais, près de la tour Eiffel, à la recherche de personnes à qui revendre ses tickets pour la cérémonie d'ouverture.
"J'ai acheté chaque billet 1.500 euros, mais je peux vous vendre les deux pour 2.000 euros", argumente l'ingénieur new-yorkais auprès de deux passants. S'il n'a pas encore trouvé de repreneur, il ne perd pas espoir, persuadé qu'il finira par trouver des touristes "prêts à tout pour assister à cet événement".