Paris, France | AFP | lundi 15/10/2018 - A attente exceptionnelle, dispositif exceptionnel: dans la nuit de jeudi à vendredi, 800.000 exemplaires de "Mon pays c'est l'amour", l'album posthume de Johnny Hallyday, seront distribués par sa maison de disques, qui s'attend à un raz-de-marée des ventes.
Ce sera une "mise en place exceptionnelle de 800.000 exemplaires. On a même été obligés de freiner les magasins", a annoncé lundi Thierry Chassagne, le président de Warner Music France, la maison de disque du rockeur depuis 2005.
Pour ce 51e album studio de la rockstar, décédée en décembre dernier des suites d'un cancer, les fans sont attendus dès les premières heures de sa commercialisation.
Il ne devraient pas être déçus de cette 51e cuvée où le rock, le blues et le rockabilly se côtoient sur dix chansons fidèles à ce que Johnny affectionnait. Sa voix puissante est intacte, et un souffle de vie traverse cet opus tout sauf testamentaire.
"Sa volonté de faire des morceaux taillés pour les stades nous a donné envie de balayer tous les styles de sa carrière et de tendre vers des arrangements épiques", a souligné son compositeur et arrangeur Yodelice, en conférence de presse.
Chez Warner Music, on s'attend à ce que l'album soit disque de platine (100.000 exemplaires) dès la mise en vente à minuit, par le biais des pré-commandes.
A titre de comparaison, "De l'amour", le précédent album de l'ancienne "idole des jeunes", paru en novembre 2015, s'était écoulé à plus de 300.000 exemplaires en tout dans les six premières semaines de sa commercialisation, selon des chiffres de Purecharts. Paru un an plus tôt, "Rester vivant" avait dépassé les 600.000 exemplaires vendus, selon Warner.
Prévu initialement pour une sortie au printemps, "Mon pays c'est l'amour" est peut-être l'album le plus attendu des fans de Johnny, dont la disparition avait suscité une grande vague d'émotion populaire à travers l'hexagone.
L'album "a été finalisé le 28 janvier et on a pris des mesures exceptionnelles pour le sortir dans les meilleures conditions", a affirmé Thierry Chassagne devant quelque 80 journalistes réunis pour une première écoute de l'album.
S'en est suivie une conférence de presse en présence de Maxim Nucci, dit Yodelice, Bertrand Lamblot, directeur artistique de l'album, ainsi que Sébastien Farran, l'ancien manager de Johnny.
"C'était compliqué de finir ce disque, il n'était pas là. C'était difficile d'entendre sa voix, ses textes qui prenaient dès lors un autre sens. On a beaucoup pleuré. Je n'aurais jamais cru faire quelque chose d'aussi difficile en faisant de la musique", a confié Maxim Nucci, connu à la scène sous le nom de Yodelice.
Dix titres composent l'album: "J’en parlerai au diable", "Mon pays, c’est l’amour", "Made in rock'n' roll", "Pardonne-moi", "4m2", "Back in LA" (signée Miossec), "L’Amérique de William", "Un enfant du siècle", "Tomber encore", "Je ne suis qu’un homme". Auxquels s'ajoute un interlude musical.
Si le premier titre de l'album bénéficiera d'un clip, il n'y aura pas de sortie à part de single, a souligné Sébastien Farran. Ni concert-hommage.
Les cinémas du groupe CGR et la station de radio RTL organiseront des écoutes dans 20 villes pour 51 fans, en référence au nombre d'albums du chanteur.
Parallèlement à la sortie du disque, Laeticia Hallyday, la veuve de Johnny, assurera la promotion via des interviews dans des médias choisis scrupuleusement: Paris Match jeudi, le 20H00 de TF1 vendredi et une émission spéciale sur RTL samedi à 10H00.
L'album, tant attendu, a vu sa sortie suspendue à une décision de justice lorsqu'en février Laura Smet et David Hallyday, les aînés de la star, ont contesté devant la justice le testament américain de leur père les déshéritant au profit de Laeticia.
Ils avaient en outre demandé un droit de regard sur l'album, que leur a refusé en avril le TGI de Nanterre, ouvrant de fait la voie à sa commercialisation.
A moins que les deux parties ne trouvent un accord d'ici-là, une audience aura lieu le 30 novembre pour décider de la compétence ou non du tribunal de Nanterre pour trancher la question de la succession de Johnny Hallyday.
Ce sera une "mise en place exceptionnelle de 800.000 exemplaires. On a même été obligés de freiner les magasins", a annoncé lundi Thierry Chassagne, le président de Warner Music France, la maison de disque du rockeur depuis 2005.
Pour ce 51e album studio de la rockstar, décédée en décembre dernier des suites d'un cancer, les fans sont attendus dès les premières heures de sa commercialisation.
Il ne devraient pas être déçus de cette 51e cuvée où le rock, le blues et le rockabilly se côtoient sur dix chansons fidèles à ce que Johnny affectionnait. Sa voix puissante est intacte, et un souffle de vie traverse cet opus tout sauf testamentaire.
"Sa volonté de faire des morceaux taillés pour les stades nous a donné envie de balayer tous les styles de sa carrière et de tendre vers des arrangements épiques", a souligné son compositeur et arrangeur Yodelice, en conférence de presse.
Chez Warner Music, on s'attend à ce que l'album soit disque de platine (100.000 exemplaires) dès la mise en vente à minuit, par le biais des pré-commandes.
A titre de comparaison, "De l'amour", le précédent album de l'ancienne "idole des jeunes", paru en novembre 2015, s'était écoulé à plus de 300.000 exemplaires en tout dans les six premières semaines de sa commercialisation, selon des chiffres de Purecharts. Paru un an plus tôt, "Rester vivant" avait dépassé les 600.000 exemplaires vendus, selon Warner.
Prévu initialement pour une sortie au printemps, "Mon pays c'est l'amour" est peut-être l'album le plus attendu des fans de Johnny, dont la disparition avait suscité une grande vague d'émotion populaire à travers l'hexagone.
L'album "a été finalisé le 28 janvier et on a pris des mesures exceptionnelles pour le sortir dans les meilleures conditions", a affirmé Thierry Chassagne devant quelque 80 journalistes réunis pour une première écoute de l'album.
S'en est suivie une conférence de presse en présence de Maxim Nucci, dit Yodelice, Bertrand Lamblot, directeur artistique de l'album, ainsi que Sébastien Farran, l'ancien manager de Johnny.
- "Difficile d'entendre sa voix" -
"C'était compliqué de finir ce disque, il n'était pas là. C'était difficile d'entendre sa voix, ses textes qui prenaient dès lors un autre sens. On a beaucoup pleuré. Je n'aurais jamais cru faire quelque chose d'aussi difficile en faisant de la musique", a confié Maxim Nucci, connu à la scène sous le nom de Yodelice.
Dix titres composent l'album: "J’en parlerai au diable", "Mon pays, c’est l’amour", "Made in rock'n' roll", "Pardonne-moi", "4m2", "Back in LA" (signée Miossec), "L’Amérique de William", "Un enfant du siècle", "Tomber encore", "Je ne suis qu’un homme". Auxquels s'ajoute un interlude musical.
Si le premier titre de l'album bénéficiera d'un clip, il n'y aura pas de sortie à part de single, a souligné Sébastien Farran. Ni concert-hommage.
Les cinémas du groupe CGR et la station de radio RTL organiseront des écoutes dans 20 villes pour 51 fans, en référence au nombre d'albums du chanteur.
Parallèlement à la sortie du disque, Laeticia Hallyday, la veuve de Johnny, assurera la promotion via des interviews dans des médias choisis scrupuleusement: Paris Match jeudi, le 20H00 de TF1 vendredi et une émission spéciale sur RTL samedi à 10H00.
L'album, tant attendu, a vu sa sortie suspendue à une décision de justice lorsqu'en février Laura Smet et David Hallyday, les aînés de la star, ont contesté devant la justice le testament américain de leur père les déshéritant au profit de Laeticia.
Ils avaient en outre demandé un droit de regard sur l'album, que leur a refusé en avril le TGI de Nanterre, ouvrant de fait la voie à sa commercialisation.
A moins que les deux parties ne trouvent un accord d'ici-là, une audience aura lieu le 30 novembre pour décider de la compétence ou non du tribunal de Nanterre pour trancher la question de la succession de Johnny Hallyday.