Reykjavik, Islande | AFP | vendredi 23/08/2024 - Une deuxième fissure s'est ouverte sur la péninsule de Reykjanes, dans le sud-ouest de l'Islande, après qu'un volcan est entré en éruption jeudi soir pour la sixième fois depuis décembre, ont annoncé les autorités.
Le Bureau météorologique islandais (IMO) a rapporté jeudi qu'une nouvelle éruption s'était déclenchée à 21H26 (locales et GMT) après une série de séismes.
Les vidéos de l'éruption montrent de la lave orange jaillissant d'une longue fissure d'environ 3,9 kilomètres, selon l'estimation de l'IMO.
Tôt dans la matinée de vendredi, l'organisation a annoncé dans un message sur les réseaux sociaux qu'une deuxième fissure s'était ouverte au nord de la première.
L'IMO assure toutefois que l'activité volcanique reste concentrée sur la première fissure.
L'agence météorologique, qui surveille également les événements géologiques, avait précédemment signalé une "activité sismique considérable" à l'extrémité nord de la fissure.
Environ une heure après le début de l'éruption, un tremblement de terre d'une magnitude de 4,1 a été mesuré dans la région.
Il s'agit de la sixième éruption en Islande depuis décembre. La dernière avait duré plus de trois semaines à partir de fin mai sur cette même péninsule de Reykjanes.
Le chef de la police de la région du Sudurnes, Ulfar Ludviksson, a déclaré aux médias islandais que l'évacuation du village de pêcheurs voisin de Grindavik s'était bien déroulée.
Une vingtaine seulement de maisons du village étaient occupées. La plupart des 4.000 habitants de Grindavik ont été évacués en novembre, avant l'éruption de décembre.
Si les habitants ont depuis été autorisés à revenir entre les éruptions, seuls quelques-uns restaient la nuit sur place.
Selon l'IMO, aucune lave ne s'est écoulée vers Grindavik lors de la dernière éruption.
La célèbre station thermale islandaise du Blue Lagoon a annoncé dans un communiqué jeudi en fin de journée qu'elle avait décidé par "précaution d'évacuer et de fermer temporairement toutes ses unités opérationnelles".
Jusqu'en mars 2021, la péninsule de Reykjanes n'avait pas connu d'éruption depuis huit siècles.
D'autres éruptions ont eu lieu en août 2022, puis en juillet et décembre 2023, ce qui a conduit les volcanologues à avertir qu'une nouvelle ère d'activité sismique avait commencé dans la région.
L'Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs, plus que dans tout autre pays européen.
Elle chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure dans le plancher océanique séparant les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine.
Le Bureau météorologique islandais (IMO) a rapporté jeudi qu'une nouvelle éruption s'était déclenchée à 21H26 (locales et GMT) après une série de séismes.
Les vidéos de l'éruption montrent de la lave orange jaillissant d'une longue fissure d'environ 3,9 kilomètres, selon l'estimation de l'IMO.
Tôt dans la matinée de vendredi, l'organisation a annoncé dans un message sur les réseaux sociaux qu'une deuxième fissure s'était ouverte au nord de la première.
L'IMO assure toutefois que l'activité volcanique reste concentrée sur la première fissure.
L'agence météorologique, qui surveille également les événements géologiques, avait précédemment signalé une "activité sismique considérable" à l'extrémité nord de la fissure.
Environ une heure après le début de l'éruption, un tremblement de terre d'une magnitude de 4,1 a été mesuré dans la région.
Il s'agit de la sixième éruption en Islande depuis décembre. La dernière avait duré plus de trois semaines à partir de fin mai sur cette même péninsule de Reykjanes.
Le chef de la police de la région du Sudurnes, Ulfar Ludviksson, a déclaré aux médias islandais que l'évacuation du village de pêcheurs voisin de Grindavik s'était bien déroulée.
Une vingtaine seulement de maisons du village étaient occupées. La plupart des 4.000 habitants de Grindavik ont été évacués en novembre, avant l'éruption de décembre.
Si les habitants ont depuis été autorisés à revenir entre les éruptions, seuls quelques-uns restaient la nuit sur place.
Selon l'IMO, aucune lave ne s'est écoulée vers Grindavik lors de la dernière éruption.
La célèbre station thermale islandaise du Blue Lagoon a annoncé dans un communiqué jeudi en fin de journée qu'elle avait décidé par "précaution d'évacuer et de fermer temporairement toutes ses unités opérationnelles".
Jusqu'en mars 2021, la péninsule de Reykjanes n'avait pas connu d'éruption depuis huit siècles.
D'autres éruptions ont eu lieu en août 2022, puis en juillet et décembre 2023, ce qui a conduit les volcanologues à avertir qu'une nouvelle ère d'activité sismique avait commencé dans la région.
L'Islande abrite 33 systèmes volcaniques actifs, plus que dans tout autre pays européen.
Elle chevauche la dorsale médio-atlantique, une fissure dans le plancher océanique séparant les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine.