Jakarta, Indonésie | AFP | lundi 28/12/2015 - Trois policiers indonésiens ont été abattus par des individus armés qui ont attaqué un poste de police et dérobé des armes et des munitions en Papouasie, province la plus à l'est de l'archipel en proie à une rébellion, a indiqué lundi un porte-parole.
"Un groupe criminel a tué trois policiers qui étaient assis dans un poste de garde", a déclaré à l'AFP le porte-parole, Patridge Renwarin, ajoutant qu'un quatrième policier avait été blessé dans l'attaque dimanche soir de ce poste à Sinak, dans le district montagneux de Puncak.
Des armes et des munitions ont été volées lors de l'attaque, avec la possible complicité d'un Papou travaillant dans ce petit poste de police qui pourrait avoir laissé entrer les assaillants, a ajouté M. Renwarin.
La police n'a pas souhaité préciser si un groupe en particulier était soupçonné d'avoir mené cette attaque. Les regards pourraient rapidement se tourner vers le Mouvement de la Papouasie libre (OPM), qui mène une rébellion armée depuis le rattachement controversé de la province à l'Indonésie.
En février 2013, des hommes armés soupçonnés d'appartenir à l'OPM avaient abattu huit soldats dans l'une des attaques les plus sanglantes de ces dernières années contre les forces de l'ordre.
De nombreux Papous, peuple ancestral de Papouasie occidentale, réclament l'indépendance comme la Papouasie Nouvelle-Guinée, autre moitié de cette grande île qui l'a obtenue en 1975 après avoir été une colonie australienne. L'Indonésie avait pris le contrôle de la Papouasie en 1963, après le retrait du colonisateur néerlandais.
L'OPM accuse les autorités d'entorses graves aux droits de l'homme contre les civils papous, et de corruption massive liée aux importantes ressources naturelles dans cette région riche en minerais.
"Un groupe criminel a tué trois policiers qui étaient assis dans un poste de garde", a déclaré à l'AFP le porte-parole, Patridge Renwarin, ajoutant qu'un quatrième policier avait été blessé dans l'attaque dimanche soir de ce poste à Sinak, dans le district montagneux de Puncak.
Des armes et des munitions ont été volées lors de l'attaque, avec la possible complicité d'un Papou travaillant dans ce petit poste de police qui pourrait avoir laissé entrer les assaillants, a ajouté M. Renwarin.
La police n'a pas souhaité préciser si un groupe en particulier était soupçonné d'avoir mené cette attaque. Les regards pourraient rapidement se tourner vers le Mouvement de la Papouasie libre (OPM), qui mène une rébellion armée depuis le rattachement controversé de la province à l'Indonésie.
En février 2013, des hommes armés soupçonnés d'appartenir à l'OPM avaient abattu huit soldats dans l'une des attaques les plus sanglantes de ces dernières années contre les forces de l'ordre.
De nombreux Papous, peuple ancestral de Papouasie occidentale, réclament l'indépendance comme la Papouasie Nouvelle-Guinée, autre moitié de cette grande île qui l'a obtenue en 1975 après avoir été une colonie australienne. L'Indonésie avait pris le contrôle de la Papouasie en 1963, après le retrait du colonisateur néerlandais.
L'OPM accuse les autorités d'entorses graves aux droits de l'homme contre les civils papous, et de corruption massive liée aux importantes ressources naturelles dans cette région riche en minerais.