New Delhi, Inde | AFP | lundi 12/11/2017 - Les écoles de New Delhi ont rouvert lundi après plusieurs jours de fermeture en raison d'une effroyable pollution, qui se maintient à des niveaux dangereux et inquiète les parents d'élèves.
Des médecins ont déclaré la capitale indienne, qui suffoque depuis près d'une semaine dans un brouillard toxique, en état d'urgence sanitaire. La situation a poussé les autorités locales à fermer les établissements scolaires, interrompre les chantiers de construction et interdire l'entrée de la mégapole aux poids-lourds.
Mais lundi, les élèves ont repris leur cartable. Les responsables scolaires craignent en effet qu'une interruption prolongée des classes perturbe la tenue des examens, au grand dam des parents.
"Il n'y eu aucune amélioration des niveaux de pollution. Si la situation est la même, la politique suivie devrait être la même. Pourquoi ouvrir les écoles maintenant?", s'est interrogé Ashok Agrawal, président de l'All India Parents Association.
"D'un côté, le gouvernement dit qu'il y a une urgence sanitaire. Et de l'autre, ils mettent en jeu la santé des enfants", a-t-il déclaré à l'AFP.
À midi heure locale (06H30 GMT), le compteur de l'ambassade américaine en Inde indiquait une concentration de particules ultra-fines de 509 microgrammes par mètre cube d'air, un niveau très nettement en zone dangereuse. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser un taux de 25 en moyenne journalière.
Les particules en suspension accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons. Les plus petites d'entre elles (PM2,5 et inférieures), grandes comme un trentième d'un diamètre de cheveu humain, parviennent à s'infiltrer dans l'organisme et le sang, à travers les poumons.
Si des niveaux comme ceux de Delhi sont nocifs même pour les personnes en bonne santé, les enfants représentent une population particulièrement vulnérable.
"Ils respirent une plus importante quantité d'air par rapport à leur masse corporelle (que les adultes, ndlr), donc leur exposition à la pollution atmosphérique est plus grande", explique Ajay Lekhi, président de la Delhi Medical Association.
La pollution est un problème de santé publique majeur pour l'Inde, nation de 1,25 milliard d'habitants en plein développement et aux besoins de croissance immenses.
En 2015, la contamination atmosphérique, terrestre et aquatique était présumée responsable de 2,5 millions de décès dans ce pays, plus lourd bilan humain de la planète, a estimé une récente étude publiée dans la revue The Lancet.
Des médecins ont déclaré la capitale indienne, qui suffoque depuis près d'une semaine dans un brouillard toxique, en état d'urgence sanitaire. La situation a poussé les autorités locales à fermer les établissements scolaires, interrompre les chantiers de construction et interdire l'entrée de la mégapole aux poids-lourds.
Mais lundi, les élèves ont repris leur cartable. Les responsables scolaires craignent en effet qu'une interruption prolongée des classes perturbe la tenue des examens, au grand dam des parents.
"Il n'y eu aucune amélioration des niveaux de pollution. Si la situation est la même, la politique suivie devrait être la même. Pourquoi ouvrir les écoles maintenant?", s'est interrogé Ashok Agrawal, président de l'All India Parents Association.
"D'un côté, le gouvernement dit qu'il y a une urgence sanitaire. Et de l'autre, ils mettent en jeu la santé des enfants", a-t-il déclaré à l'AFP.
À midi heure locale (06H30 GMT), le compteur de l'ambassade américaine en Inde indiquait une concentration de particules ultra-fines de 509 microgrammes par mètre cube d'air, un niveau très nettement en zone dangereuse. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser un taux de 25 en moyenne journalière.
Les particules en suspension accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons. Les plus petites d'entre elles (PM2,5 et inférieures), grandes comme un trentième d'un diamètre de cheveu humain, parviennent à s'infiltrer dans l'organisme et le sang, à travers les poumons.
Si des niveaux comme ceux de Delhi sont nocifs même pour les personnes en bonne santé, les enfants représentent une population particulièrement vulnérable.
"Ils respirent une plus importante quantité d'air par rapport à leur masse corporelle (que les adultes, ndlr), donc leur exposition à la pollution atmosphérique est plus grande", explique Ajay Lekhi, président de la Delhi Medical Association.
La pollution est un problème de santé publique majeur pour l'Inde, nation de 1,25 milliard d'habitants en plein développement et aux besoins de croissance immenses.
En 2015, la contamination atmosphérique, terrestre et aquatique était présumée responsable de 2,5 millions de décès dans ce pays, plus lourd bilan humain de la planète, a estimé une récente étude publiée dans la revue The Lancet.