MAJURO, mercredi 27 janvier 2016 (Flash d’Océanie) Le petit Parlement des îles Marshall, le Nitijela, a élu mercredi, pour la première fois de l’histoire de cet État, une femme, Hilda Heine, à la Présidence de cette république micronésienne.
Cette élection est intervenue au cours d’une session extraordinaire de l’Assemblée (33 sièges), une semaine seulement après l’arrivée au pouvoir du Président Casten Nemra, rapporte la presse locale.
M. Nemra, 44 ans, jusqu’ici secrétaire général du gouvernement, avait lui-même accédé à ce poste le 4 janvier 2016, l’emportant de justesse par un avantage d’une seule voix sur son concurrent le plus direct.
Mais à peine installé, à l’issue d’une prestation de serment le 18 janvier 2016, il a fait l’objet d’une motion de censure, qui a été portée aux voix mardi 26 janvier.
Le Parlement des îles Marshall, issu des législatives de novembre 2015, ne possède pas de majorité claire et est considéré comme un terrain particulièrement propice à l’instabilité politique.
Entre les deux principaux blocs, de force quasi-égale, les alliances de circonstances entre petits partis et députés non affiliés font pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
Ces législatives avaient aussi produit une vague de changement sans précédent : la moitié des députés membres du gouvernement sortant n’avaient pas été réélus, y compris le très médiatique ministre des affaires étrangères, Tony de Brum.
Au lendemain du vote de la motion de censure, en début de semaine, le Parlement a élu Hilda Heine avec le soutien de 24 des 33 députés.
Parmi les membres de l’Assemblée, six députés avaient choisi de s’abstenir et trois autres avaient préféré ne pas se présenter à cette séance.
Hilda Heine, née le 6 avril 1951, a auparavant exercé des fonctions ministérielles au sein de précédents gouvernements, notamment à l’éducation.
Première titulaire d’un doctorat dans son pays (obtenu à l’University of Southern California), elle est également la fondatrice du mouvement « Women United Together » (Femmes unies).
Son arrivée au pouvoir représente une première pour les femmes des États insulaires du Pacifique. Seul précédent : en 2004, Marie-Noëlle Thémereau devenait la première femme à diriger le gouvernement de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, devant ainsi la première à occuper la tête d’un gouvernement océanien, indépendant ou pas.
Cette élection est intervenue au cours d’une session extraordinaire de l’Assemblée (33 sièges), une semaine seulement après l’arrivée au pouvoir du Président Casten Nemra, rapporte la presse locale.
M. Nemra, 44 ans, jusqu’ici secrétaire général du gouvernement, avait lui-même accédé à ce poste le 4 janvier 2016, l’emportant de justesse par un avantage d’une seule voix sur son concurrent le plus direct.
Mais à peine installé, à l’issue d’une prestation de serment le 18 janvier 2016, il a fait l’objet d’une motion de censure, qui a été portée aux voix mardi 26 janvier.
Le Parlement des îles Marshall, issu des législatives de novembre 2015, ne possède pas de majorité claire et est considéré comme un terrain particulièrement propice à l’instabilité politique.
Entre les deux principaux blocs, de force quasi-égale, les alliances de circonstances entre petits partis et députés non affiliés font pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
Ces législatives avaient aussi produit une vague de changement sans précédent : la moitié des députés membres du gouvernement sortant n’avaient pas été réélus, y compris le très médiatique ministre des affaires étrangères, Tony de Brum.
Au lendemain du vote de la motion de censure, en début de semaine, le Parlement a élu Hilda Heine avec le soutien de 24 des 33 députés.
Parmi les membres de l’Assemblée, six députés avaient choisi de s’abstenir et trois autres avaient préféré ne pas se présenter à cette séance.
Hilda Heine, née le 6 avril 1951, a auparavant exercé des fonctions ministérielles au sein de précédents gouvernements, notamment à l’éducation.
Première titulaire d’un doctorat dans son pays (obtenu à l’University of Southern California), elle est également la fondatrice du mouvement « Women United Together » (Femmes unies).
Son arrivée au pouvoir représente une première pour les femmes des États insulaires du Pacifique. Seul précédent : en 2004, Marie-Noëlle Thémereau devenait la première femme à diriger le gouvernement de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie, devant ainsi la première à occuper la tête d’un gouvernement océanien, indépendant ou pas.